Article 3 de loi du 16 juillet 1912
Les gens du voyage (ou les nomades) étaient traités comme des citoyens mais pas comme les autres. On les obligeait à faire signer un carnet anthropométrique. On les photographiait de profil et de face, on prenait leurs empreintes digitales de l’auriculaire gauche, de l’annulaire gauche, de l’ index gauche, du pouce gauche. On les signalait en donnant leur taille, poids.
Pendant la guerre, ceux qui voulaient s’échapper des camps d’internement en étaient empêchés : les fuyards n’ avaient plus de papiers et ils ne pouvaient pas se mêler à la population qui les rejetait et les dénonçait.
Je trouve que ce n’est pas normal, et pas juste que des français nomades aient été internés. Le gouvernement français de l’époque laissait faire. De mon point de vue, ce n’est pas humain, ce que les français et les allemands ont fait en 1940 , on est tous des êtres humains, peu importe la couleur de peau (blanc, noir ,métissé ), le mode de vie. On est tous de la même espèce : l’espèce humaine.
Moustoifaïni.