La vieillesse n’est pas cruelle, c’est la déchéance physque qui l’est bien plus. Il me faut moi aussi, comme la reine Jocaste dans l’Athalie de Racine, subir “des ans l’irréparable outrage”. Il est bien cruel de constater que, par paliers, la carcasse que notre esprit habite, mue par ce dernier encore alerte, ne répond plus aussi bien, se dégrade: le dos un jour, les dents un autre, la vue aussi…
Bref, tout cela pour dire que parfois il nous faut reconnaitre que cette santé, qui peut être fragile, et est alors soumise à altération, doit alors être qualifiée de valétudinaire. Il ne s’agit pas de se montrer “malade imaginaire”, comme le décrivait Molière, c’est à dire hypocondriaque, il ne sert non plus à rien de tenter le recours à de puissants thériaques, une sorte de bézoard (qui connait la définition dans Harry Potter, une récompense offerte!) de l’antiquité mis au point par Andromaque, médecin de Néron. Non, tout cela est inutile, il semble que l’Homme n’ait face à cela d’autre solution que d’accepter sa triste condition.
Aussi, carpe diem, “cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie” chères à Ronsard, mais prenez soin de cette santé que trop souvent la jeunesse fait ignorez. Redoutez les vains fléaux qui la peuvent altérer: fuyez tabac, excès alimentaires et conduites à risques, sans quoi, par les ans prématuréments blanchis, vous serez, sans vous en rendre compte, devenus des vieillards valétudinaires.
Un grand merci à Kévin et Joffrey, qui ont animé comme des grands la soirée Portes Ouvertes ! Présents et efficaces pour présenter aux parents des futurs élèves de sixième (de la graine d’apprentis journalistes ?) cette option. Pas facile de parler devant un groupe d’adultes, ils s’en sont tirés comme des chefs !
A lire bientôt ici l’article que Kévin a commencé à écrire pendant les pauses…
Un sujet pour Kévin, qui a beaucoup à dire.