Avr
24
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 24-04-2011


 

Chers zélèves,

Preuve en est faite : ce dicton est désuet, dépassé, has been, ringard, totalement éculé (les adeptes de la rubrique “le fashion mot du mardi” me compléteront !).

Les voyages ne forment PAS QUE la jeunesse, mais également l’âge mûr (le mien. Enfin, tout est relatif… Pour mon fils, vous êtes des… vieux !)

Les voyages, disais-je ne forment pas que la jeunesse : la preuve, je reviens d’un périple en Corse, via les airs, avec la certitude que je pourrai recommencer… Prochain vol : le Sénégal : aïe, 5 heures d’avion ! Ceux qui, parmi vous, connaissent mon aversion pour le grand oiseau blanc seront surpris d’entendre que j’ai apprécié (sans aimer, n’exagérons rien !) le vol aller : par beau temps, quelle beauté que la Corse vue d’avion !

Le vol retour (voir photo) par temps gris fut moins heureux, mais toujours est-il que j’ai pu amadouer ma phobie de l’avion. Notez l’économie que je réalise en parvenant à maîtriser cette angoisse sans avoir à payer un stage tels ceux qu’Air France organise pour celles et ceux qui, comme moi, sont terrifiés à l’idée de quitter le plancher des vaches…

Il suffisait d’avoir pour voisin de fauteuil un petit garçon souriant qui éclate de rire au décollage, plane avec un air de ravi, et atterrit en souriant de plaisir. Cela permet de relativiser : si les enfants aiment voler, pourquoi avoir peur, en effet, de se laisser porter par le grand oiseau blanc ?

 

Sinon, la Corse, par beau temps, c’est ça :