Voici ce que disait Jules César (avec lequel je partage le 15 mars, lui pour sa mort et moi pour la date officielle de ma naissance au monde, mais est-elle vraie…?) en franchissant le Rubicon avec ses légions. Petit rappel, il n’avait pas le droit de rentrer en Italie avec ses troupes armées, or il le fit, afin de se lancer dans la conquête du pouvoir. Par cette phrase, “le sort en est jeté”, il affirmait qu’il ne regardait plus en arrière, ne regrettait rien et se lançait, tête baissée, dans l’avenir.
Cette semaine, avec les conseils de classe, le processus implacable de l’orientation, pour vous et pour nous, le sort en est jeté. Plus rien ne peut désormais être fait pour enrayer le système, la mécanique, les ordinateurs qui broient l’humanité, ce que, finalement, je déplore.
Le sort en est donc jeté, mais il reste encore à réussir pour le brevet. Donc, encore du travail, beaucoup, des révisions, et comme disait Churchill, du sang, des larmes, de la sueur. Bon, d’accord, on enlève le sang.
Courage à tous pour cette ultime ligne droite, je sais certains d’entre vous tendus et à fleur de peau, travaillez, prenez de la peine et les fruits passeront les promesses des fleurs. Ensuite, comme le disait un certain humoriste, Desproges, vous pourrez aller jacter à l’Est.