Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 26-08-2011

Le grand chistera est une spécialité du Pays Basque. Le grand chistera est un jeu de mouvement où les joueurs se déplacent, courent, couvrent un terrain important, que ce soit en attaque ou en défense. Le grand chistera se joue sur un fronton de “place libre”. Chaque village du pays basque possède son fronton ” place libre”.  Le fronton est un mur de pierre. La hauteur du mur est de l’ordre de 10 à 12 mètres et la largeur de 15 à 20 mètres. Le fronton de Bidart a été construit en 1958. Les pelotes sont toutes fabriquées artisanalement et de la même manières. La pelote a un diamètre de 65 millimètres et pèse entre 115 et 125 grammes. Son prix est de l’ordre de 50 euros. Un chistera pèse environ 200 euros. Une équipe est formée de 3 joueurs : 1 avant gauche, 1 avant droit ( le buteur) et 1 arrière. Le premier but est tiré au sort. Les parties se jouent en 40 ou 45 points. Nous avons pu assister à un match qui a été commenté par Ramuntxo Belly qui est l’entaineur de l’équipe de France. Vous avez deviné que je parlais de la pelote basque, plus spécialement du grand Chistera, le sport national béarnais.

Manon.

Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 26-08-2011

Le pays basque est composé de 3 provinces en France, le Labourd, la basse Navarre et la Soule et de 4 provinces en Espagne, le Guipuzcoa, la Biscaye, l’Alava et la Navarre. On trouve des traces d’occupation dans le pays Basque dès 40 000 ans avant Jésus- Christ. Le drapeau basque a été conçu à la fin du XIXème siècle, sur un fond rouge.

drapeau basque

La croix basque est le célèbre motif très présent dans l’art populaire du pays basque.

croix basque

Au Pays Basque, les enfants, plutôt que de jouer au football, s’inscrivent dans les clubs de pelote basque. Les jeunes basques se lançent des défis qui sont la base de la force basque.

La force basque :

– Tir à la corde

– Port d’un bidon de lait de 40 kg dans chaque main sur la plus grande distance

– Bûcherons

– Scieurs

– Charrette. Port d’une charrette de 350 kg sur la plus longue distance

– Lever de ballots de paille

– Leveur de pierre

–  Porteur de sacs de 80 kg

– Lancer de bottes de pailles de 12 à 13 kgs

Août
19
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 19-08-2011

Ce ne sera pas la citation de ce soir que celle empruntée à monsieur de la Fontaine, qui appréciait Châtellerault et y visitait souvent ses cousins Pidoux, au Verger, en revanche, elle ouvre cet article en raison de la publication tardive de ce dernier.

Il me semble nécessaire ce soir, en forme d’hommage et d’amende honorable, suite à une rencontre effectuée ce jour et aux discussions qui en résultèrent, de conduire une réflexion sur la sagesse et, pour cela, de m’appuyer sur un des mes auteurs, sur mon auteur favori: Proust.

Dans La Recherche du temps perdu, il nous dit: “on ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner”. Il est exact que cette sagesse est un état auquel nous ne pouvons accéder que par étapes, suite à de longues réflexions. Il est toujours exact que cela se produit comme un voyage initiatique et procure souvent, trop souvent, une forme de souffrance. Il est aussi vrai, depuis Socrate, le premier des philosophes grecs, que pour y accéder, le recours à autrui, le secours d’autrui, peut s’avérer utile, voire nécessaire. Ledit Socrate se comparait à un taon, a un gymnote, nous dirions à une mouche du coche, à un insecte qui irritait ceux avec lesquels il s’entretenait, afin de conduire ces derniers dans leurs ultimes retranchements réflexifs. Ainsi forcés et malmenés mais aussi éclairés, ils pouvaient acceder à une autre manière de voir, de penser, de se voir, de se penser. Cette maïeutique, déjà évoquée dans un article antérieur, se vit comme un accouchement de l’être, or aucun accouchement, en dehors des péridurales, ne se vit sans douleur. L’arrivée au monde est douleur, notre première douleur, notre premier cri résulte de l’entrée de l’air en nos poumons, or, sans cet air nous ne saurions vivre. La douleur n’est pas nécessaire ou obligatoire, mais la réflexion sur soi, son entourage, sa vie, si. Ainsi, de rencontres en dialogues, de spleen en interrogations, de doutes en espérances, progressons-nous sur le chemin de la connaissance, de la sagesse. Ce chemin est le nôtre, il nous est strictement personnel, mais les autres, notre entourage régulier ou de fugaces rencontres et discussions sont autant de points d’appuis susceptibles, avec plus ou moins  de douleur, de nous permettre de naître à nous-mêmes.

Août
16
Classé dans (Le Torchon en vacances) par la Vieille Garde le 16-08-2011

Le bleu du ciel, le blanc des murs de tuffeau des châteaux visités, le rouge de mes avant-bras.

La tour du Haut-Clairvaux est un vestige d’un fort vaste ensemble castral réalisé sous Richard Coeur de Lion, lequel, afin d’affrmer sa puissance, réalisa ici aussi une chaplle qui a plus les dimensions d’une église paroissiale.

La tour du Haut Clairvaux, XIIème.

 S’il ne reste pour ainsi dire rien de tout cela, et si les spendides peintures murales ne sont plus que quelques taches, le point de vue que l’on peut découvrir est superbe, des éoliennes de Pleumartin, à celles du Rochereau, en passant par les tours de la centrale de Civaux: toute la vallée de l’Envigne, une partie de celle de la Vienne sont à nos pieds. En ce jour de soleil rayonnant, nous n’y sommes plus trop habitués, le regard portait loin.

La chapelle castrale et un aperçu de la vue du haut de la tour.

Pourtant, au petit matin, les brumes ne laissaient pas en espérer tant, sans quoi j’eus inévitablement sorti une chemise et non pas un modeste T-shirt…Pourtant, à mon âge, on devrait toujours tout prévoir ?!

Il est vrai que je bravai ce jour plusieurs interdits, dans la mesure où, après le pique-nique, je me risquai à l’ombre d’un noyer, ce qui, en nos vertes campagnes est formellement déconseillé, puisqu’on y attrape la mort. Ce n’est donc pas la mort que j’ai attrapé, j’en suis malgré tout bien heureux, mais un coup de soleil, en seconde partie de journée, en me rendant au château de la Massardière, charmant petite demeure du XVème avant tout et qui sait, depuis ce temps, vivre sans grands encombres, sans grand éclat non plus, en dehors d’un éboulement massif au XVIIème siècle qui vaut au logis central de présenter deux parties séparées de quelques mètres et non plus un ensemble continu, ce qui ne nuit en aucune manière à l’ensemble.

La Massardière, Thuré, XVème.

Le parcours effectué fut donc malgré tout plaisant, les persnnes rencontrées les habituées de ce genre de rendez-vous et il me reste  un chaleureux souvenir de cette journée de promenade au cours de laquelle si les rayons des roues de vélo ne me causèrent aucun souci, il n’en fut pas de même de ceux de l’astre du jour.

Août
15
Classé dans (Musique) par la Vieille Garde le 15-08-2011

En ce 15 août férié, me voici toujours d’humeur musicale. La saison des opéras retransmis en direct de New York va bientôt reprendre au cinéma de notre bonne ville. Pour moi, en cantatrice, rien ne saurait égaler Maria Callas. Voyez comme elle peut rendre l’Allemand mélodieux, alors que je n’ai eu que des échos négatifs cette année sur la sonorité de cette langue !

Maria Callas, quelle femme, quel talent, quelle voix, et une histoire si triste finalement.

Août
14
Classé dans (Musique) par la Vieille Garde le 14-08-2011

La pluie, la bruine, tombe, doucement, presqu’imperceptiblement,  ?le chocolat fume dans sa tasse, les pages du livre font un doux murmure lorsqu’on les tourne, presqu’avidement, tant l’histoire vous captive, et puis, en fond, cette musique, cette douce musique, qui confère à l’ensemble une harmonie qu’elle parfait.

Ne me manque plus que le chat et le feu de cheminée. Malgré tout, de tels instants sont de la félicité pure.

Bon dimanche.

Août
12
Classé dans (Le Torchon en vacances) par la Vieille Garde le 12-08-2011

Poursuivons, si vous le voulez bien, notre découverte des hommes,  navré pour les femmes, qui eurent un rôle important, à la fois en notre ville et en France. En ce jour ce furent les Androuet du Cerceau qui furent mis à l’honneur, dynastie d’architectes, amis des rois et des reines, ou aussi de Margurite de Navarre (cf l’article sur le Clos-Lucé), au XVIème et au XVIIème siècle. Si Paris et la France leur doivent des éléments majeurs, comme le Pont-Neuf ou une partie du Louvre, l’escalier de Fontainebleau, l’hôtel Carnavalet, si le musée de la Renaissance, à Ecouen, est empli pour moitié de références extraites du livre Les plus excellents bâtiments de France, écrit par Jacques I Androuet, Châtellerault leur doit l’hôtel Sully et le pont Henri IV, déjà bien entamé lorsque Charles puis René Androuet du Cerceau vinrent l’achever. Ce même René fit souche en Poitou et s’allia à des familles comme celle des Creuzé. Pourtant, il nous faut reconnaitre que René est assurément le moins connu des Androuet, pour être pleinement précis, les généalogies du XIXème ne parlent même pas de lui, mais, les actes notariés, et ces derniers sont d’une valeur absolue, le mentionnent bel et bien.

Ainsi, un autre illustre inconnu serait notre René Androuet: les preuves de son existence, sur le papier sont bien ténues, mais, les pierres, depuis 4 siècles, attestent qu’il  a bien existé. En outre, le nom de cette famille est désormais lui aussi éteint depuis des siècles, mais, à travers leurs collatéraux, tels les de Brosse, dont Salomon auquel nous devons le parlement de Bretagne et le Luxembourg, ils se survécurent, avant que ces derniers, eux aussi, ne s’éteignent.

Une fois de plus, disparaissait la gloire du monde, dans la chair, mais, dans la pierre, dans les livres, elle demeure. Quel étrange sentiment que celui qui fait se rendre compte que ceux qui sont disparus ne le sont pas définitivement tant que nous avons la capacité à nous souvenir d’eux. Quel étrange sentiment que celui de se dire que ce sont des pierres, des minéraux, des éléments dénués de toute forme de vie qui font si bien se souvenir de ce que furent des vies. Quel étrange sentiment que celui du temps qui passe, que celui du temps retrouvé, au détour d’une promenade pluvieuse sur un pont vieux de 4 siècles, en se souvenant de son architecte, illustre châtelleraudais, disparu, oublié, toujours présent, à sa manière.

Août
12
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par la Vieille Garde le 12-08-2011

construction du mur de Berlin aout 1961

En provenance directe de vos souvenirs de troisième et afin que tout cela reste jusqu’à la terminale, voire ensuite, ce serait bien aussi.

Souvenez-vous, la construction du mur de Berlin, dans la nuit du 12 a 13 août, des familles,

des rues, la ville coupée en deux, comme l’Europe, comme le Monde.

Tentons d’éviter que l’Histoire ne bégaie trop.

Août
11
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 11-08-2011

Mercredi 10 août, je suis allée visiter le village troglodytique de Saint Rémy sur Creuse à la tombée de la nuit. Ce sont des bénévoles du village qui se sont costumés pour nous transporter dans le village, le 10 août 1875. Les bénévoles avaient entre 3 et 75 ans.

métier des hommes: Chanvrier

 

Nous avons pu voir les métiers des hommes, ils étaient chanvriers. Le chanvrier était une personne qui prépare ou vend le chanvre. Le chanvre est une plante de la famille des cannabinacées qui donne une fibre textile et une huile. Après nous avons vu comment l’école marchait autrefois. Les filles étaient peu nombreuses à aller à l’école, il  n’y avait que les filles des  familles riches qui y allaient Les enfants  étaient rassemblés près de la fontaine.  Après nous avons vu les métiers des femmes, elles étaient cuisinières, lavandières ou matrones. Les lavandières étaient celles qui lavaient le linge et les matrones aidaient les femmes à accoucher elles étaient l’équivalent  des sage-femmes. Après nous avons vu l’épicière qui nous a montré comment fonctionnait une épicerie en 1875.  Les comptes n’étaient pas faits au jour le jour, beaucoup de gens du village avaient une ardoise chez l’épicière . Nous sommes allés voir le curé. Puis  nous avons  terminé par laveillée. Ils nous ont fait chanter.

village troglodyte

J’ai bien aimé ce spectacle car c’était marrant et aussi j’ai bien aimé car ils  m’ont montré comment était fait un village en 1875.

Manon.

Août
11
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 11-08-2011

“ne pas estimer la vie, toute la vie, c’est ne pas la mériter”.

Réfléchissons, car la phrase le mérite, mais aussi car ce sera bientôt la rentrée et qu’il faut réactiver tous ces neurones assoupis.

Lorsque Léonard de Vinci dit “toute la vie” il veut naturellement inclure les mauvais moments que cette dernière peut nous réserver. Or, il est vrai que nous sommes  enclins à ne bien considérer la vie que lorsqu’elle nous comble de ses bienfaits. Dès que les choses se gâtent, les moments de tristesse, de désespoir ne sont pas longs à surgir.

Pourtant, la vie, cela ne saurait être en permanence du bonheur, du plaisir, de la santé. Ces moments ne peuvent peut-être même être appréciés pleinement que par ceux qui en ont éprouvé le manque. Il ne s’agit pas non plus de rechercher les désagréments de l’existence ou quelque forme de souffrance que ce soit, loin de là. Il s’agirait plus de pouvoir atteindre cette ataraxie chère aux philosophes stoïciens, ce détachement de l’âme qui permet de conserver son esprit calme.

Léonard, à la vie bien remplie, assez peu conforme aux exigences morales de l’époque sut-il se tenir loin des soucis et des troubles? Sut-il accepter toutes les étapes de sa vie, les bonnes et les mauvaises, sans se révolter? Sut-il  vivre, au quotidien, profitant de tout ce dont il pouvait, faisant courageusement, ou pas, face aux aléas de l’existence? Sut-il vivre, simplement vivre, continuer, chaque jour, son existence, ses réflexions, poursuivre ses rêves, ses idéaux, ses lubies? Au vu de ce que l’on possède de lui aujourd’hui, je suis tenté de le croire.

Quel beau message, quelle belle leçon, avec quelques siècles de décalage. Il est important, pour nous aussi, de savoir apprécier chaque seconde de nos vies, quoi que nous apporte cette seconde, car, au cours de cette seconde, nous avons la chance de vivre, ce qui, aux très nombreux individus, hommes, femmes, enfants, confrontés à la guerre, à la famine, aux persécutions de toutes natures, n’est pas permis.