Le taux de natalité est-il un critère d’évaluation positif des établissements ECLAIR ? Nous l’espérons, auquel cas, notre collège peut espérer remporter la Palme d’Or !
Hier, pendant la pause-déjeuner, vos professeurs étaient occupés à poser une addition complexe : comptabiliser le nombre de profs enceintes ou parturientes !
L’addition est salée !! Jugez plutôt : 10 collègues (vos professeurs) ont déclaré attendre un heureux événement ! Nous comptons nos deux collègues déjà en congé maternité, bien entendu.
George Sand attend donc de nombreux heureux événements !
Comme la salle des profs regorge d’humour, et de dérision (fichtre : tous ces remplacements à assurer ! En pleine pénurie de profs remplaçants !), la conversation a vite tourné au burlesque. Et des considérations diverses ont été abordées :
– plus une place sur les fauteuils de la salle des profs pour les profs non enceintes (il en reste !) aux récréations : on cède sa place…
– idem pour les toilettes… Priorité aux femmes enceintes !
– il va être temps d’envisager une crèche en salle des profs…
Mais la situation présente de nombreux avantages pour la gent féminine non enceinte : une nouvelle mode est lancée, celle du vêtement large qui masque les rondeurs (yes !!!), une ouverture à la tendance bourrelets : la collection automne-hiver sera donc XXL !!!!!!!!!! Une façon de passer l’hiver inaperçue !
Chers zélèves, ne sombrez pas dans l’Inquisition : nous ne sommes pas toutes enceintes, n’allez pas (surtout pas ! On vous le reprocherait !) questionner toutes vos professeures sur leur éventuelle participation au concours 2011-2012 du plus beau bébé de la salle des profs (concours remporté par votre Vieille Rédaction en mai 2002… J’aime à le rappeler…).
On s’trouve tros grosses et pas belles
Mais notre sourire est éternel
On n’a pas besoin de rembourage
Mais par rapport à d’autres on se lâche
On a le droit de s’exprimer que je sache ?
Qu’on soit mince, grosse, noire ou blanche
Alors, courage !!
Finis tout ces complexes
Ils ne sont plus que poussière
Bonjour monsieur le miroir
Ca y est, je te sors du placard
Pour enfin me voir
Sans me tracasser des autres regards
On fait peut-être du quarante six
Et non du trente six
Mais on n’a pas besoin de ceci
Pour être jolie !!
Stella
Dès que je te regarde
Mon cœur rebat
En un instant je m’évade
Et me retrouve dans tes bras
Près de toi je me sens bien
Alors tiens-moi bien
Pour pas que notre bonheur
Se transforme en malheur
Mais surtout reste près de moi
Pour pouvoir entendre ma voix
Te dire cette phrase pleine d’espoir
“Je t’en supplie aime moi”
Stella