Oct
07
Classé dans (Le torchon brûle) par imène le 07-10-2011

Eh oui je le sais, ma mére a mis au monde une fille de forte personnalité et  d’un caractère très fort. Oui j’ai peut-être un sourire NARQUOIS  ou très moqueur, mais moi même  suis-je moqueuse ??  Non je ne le pense pas et oui quand il y a des choses injustes envers une personne qui n’a pas les moyens de se défendre ou des embrouilles bidons je suis toujours  la première à séparer ou à ouvrir ma gross …  (excusez-moi du terme !) !! Voila pourquoi parfois je peux avoir des reproches déplacés envers des personnes qui croient que je fais une différences entre  mes amis et des personnes différentes  de moi !!  (comme ma réaction envers une amie, ce matin)

Oct
07
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 07-10-2011

Agriculteurs et jardiniers savent bien ce qu’émonder signifie. Il s’agit d’ôter, d’une vigne ou de tout autre végétal, des parties, vivantes ou mortes, qui peuvent se trouver nuisibles pour le développement ou la fructification dudit végétal.

Il faut, en effet, parfois, savoir trancher dans le vif, réduire la plante, la couper à ras, pour susciter la pousse de rejets plus forts, ou pour la contraindre à produire du fruit de meilleure qualité. Ces décisions peuvent sembler brutales, cruelles, quelque part elles le sont. Et pourtant, le résultat est là: fleurs plus belles, fruits plus savoureux, port de la plante plus esthétique. Pour ceux qui connaissent le potager du roi ou les jardins à la française de Versailles, cette tyrannie à l’encontre de la nature n’est pas une surprise et les résultats sont à la hauteur.

D’aucuns me retourneront qu’ils préfèrent la folie d’un jardin à l’anglaise. Certes, mais, comme tout ce que font les autochtones de la perfide Albion, il ne s’agit là que d’un subterfuge, voire d’une tromperie! Le jardin anglais n’est qu’un fouillis factice.

La lointaine et mystérieuse Asie nous prodigue aussi de nombreux exemples d’une nature domestiquée, les jardins japonais ou chinois, l’art du bonsaï et de l’ikebana, les arbres en nuages, n’ont ainsi rien à envier à nos topiaires versaillais.

Partisans de la nature domestiquée et ceux de celle laissée en liberté s’affrontent donc.

Il y a de cela 2500 ans Aristote affirmait qu’il fallait un tuteur à l’enfant pour grandir, Rousseau préférait laisser l’enfant grandir seul, à l’état de nature il était bon. Dans la nature les arbres poussent droit et haut lorsqu’ils sont en forêt, entourés d’autres arbres et qu’ils doivent lutter et se hâter de grandir pour atteindre la bienfaisante lumière descendue des cieux, afin de la capter plus vite que leurs voisins et ainsi parvenir à les étouffer. La nature est-elle si bonne? Ne veut-elle pas que seuls les mieux adaptés survivent? (je renvoie ici à des théories darwinistes évoquées lors de la séance media de ce jour)

Et pour l’homme? Faut-il laisser l’enfant grandir en faisant ce qu’il veut, quand il veut, comme il le veut? N’est-il pas du devoir de l’adulte de lui servir de tuteur et de l’aider à grandir, quitte à émonder ses désirs, ses pulsions, ses fantasmes? Guider vers la liberté et l’autonomie n’est pas chose aisée, parents et professeurs s’y emploient, prenez des notes, un jour ce sera à votre tour de vous poser ces questions et d’agir.

Oct
07
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 07-10-2011

Les séances media se suivent et ne se ressemblent pas : ce matin, gâteau au chocolat au menu (les zanciens regretteront d’être scolarisés au lycée !).

En dessert (façon de parler), débat sur les traditions liées à la religion (oups, sujet tabou dans un établissement scolaire !), puis débat sur les théories de la création et de l’évolution : vaste sujet, pour lequel le recours à la culture de M. Mastorgio fut bienvenu…

Et, de façon tout à fait inopinée, en guise de pouce-café, débat sur les dérives liées aux réseaux sociaux et à l’utilisation de l’image et de l’identité d’autrui : la fin de la séance fut mouvementée, le ton est parfois monté. On a assisté à quelques interventions posées, argumentées, riches : nous avons apprécié le point de vue d’une de nos zélèves, capable d’exprimer son opinion personnelle sur une dérive, et d’affirmer sa désapprobation au risque de ne pas être en accord avec ses amies. Saluons ce propos courageux, qui aura, c’est le moins qu’on pouvait espérer, certainement permis à la jeune victime de la dérive en question (usurpation d’identité et diffusion publique d’un message  odieux) d’exprimer son sentiment, et d’exposer le recours qui est le sien. Qui s’est mis à sa place, pour imaginer sa situation ? Pensez toujours que la loi protège tout citoyen de la diffamation. Et sanctionne les délits.

Ce message, non pour mettre en accusation, mais pour inviter chacune à la réflexion, et apaiser les maux de mes zélèves… Toutes mes zélèves, sans distinction, quelle que soit leur implication dans cette affaire.

N’hésitez pas à réagir ici : cet espace est le vôtre. L’écriture est parfois un bon pansement.

Oct
07

La une du Libération de ce jour est particulièrement intéressante : jugez plutôt !

 

Oct
07
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 07-10-2011

Mes zélèves d’option media sont férues de poésie et s’interrogent sur la difficulté de rimer autrement qu’en infinies variations sur l’amour, le malheur, le tragique ?

Pour elles, ces deux  poèmes du nouveau Prix Nobel de littérature, Thomas Trantrömer. Où il n’est question ni d’amour, ni de larmes, pas plus que d’infidélité ou de mal-être (du moins pas en apparence), où on ne relève pas de rimes : et pourtant, c’est bel et bien de la poésie. Alors…

COHESION

Voyez cet arbre gris. Le ciel a pénétré
par ses fibres jusque dans le sol –
il ne reste qu’un nuage ridé quand
la terre a fini de boire. L’espace dérobé
se tord dans les tresses des racines, s’entortille
en verdure. – De courts instants
de liberté viennent éclore dans nos corps, tourbillonnent
dans le sang des Parques et plus loin encore.

Tomas Tranströmer, Baltique, éditions poésie / Gallimard



 

Oct
07
Classé dans (Poèmes) par Stella le 07-10-2011

Je t’aime et je t’aimerais

Même à en crever s’ il le fallait

Quel que soit ton chemin je le suivrais

Et je marcherais à tes cotés

Jusqu’à temps de m’effondrer

Et dans tes bras je me retrouverais

Pour pas pleurer

Je t’embrasserais

 

Contre toi tu me serreras

Et mon cœur s’illuminera

Puis tu me lâcheras,

Car en vrais hélas

Tu ne m’as jamais

AIMEE

Stella