Hier, suite au conseil des professeurs, l’ensemble des professeurs de cette réunion a décidé de me donner un carnet rouge. C’est un “carnet de suivi” (travail, comportement) pour moi et quelques uns de mes camarades. Ce carnet sert à nous suivre et modifier notre comportement, j’en ai deja eu un l’an dernier et ça avait marché.
Toutes les fins de semaine, je dois me présenter au bureau de la principale du collège pour qu’elle fasse un point sur mon comportement. Si je ne le change pas, c’et la sanction !!.
Je pense et j’espère que ça va changer quelque chose pour mieux finir ma dernière année.
En ce jour de cross, et car le corps et l’esprit ne sont que les deux faces d’une même entité, celle de notre humanité, un mot qui renvoie à l’antiquité grecque et à la musique, presque, contemporaine.
Les gymnopédies, à Sparte, la grande rivale d’Athènes, étaient des fêtes religieuses au cours desquelles des activités sportives se pratiquaient, le mot signifie d’ailleurs “fête des enfants nus” car en ces temps le sport se pratiquait ainsi. Cela vous rappelle naturellement vos cours de 6è et les grandes panathénées, vous avez raison.
les gymnopédies ce sont aussi 3 morceaux d’Erik Satie, celle écoutée au début de cet article est la plus connue. Satie (1866-1925) écrivit les gymnopédies en 1888. Je ne me lancerai pas dans sa biographie, sachez seulement qu’il fréquenta le cabaret le chat noir, tenu par Rodolphe Salis, à Paris, lequel Rodolphe était Châtelleraudais de naissance, comme en témoigne, bien modestement, une plaque rue Gaudeau-Lerpinière. Ultime précision, pour raviver des souvenirs d’école ouverte en août, une charmante villa art nouveau aux Ormes abrita une de ses maîtresses.
Ainsi, un simple cross de collège permet-il d’évoquer bien des horizons culturels inconnus, afin de nous porter plus loin que nos foulées de ce jour. Notez aussi à quel point l’histoire de notre ville demeure riche de surprises enthousiasmantes.
Au pouvoir depuis plus de 40 ans, le colonel a été capturé et tué ce jeudi, à Syrte (à l’est de tripoli ). Game over pour kadhafi. Le monde arabe respire enfin.
Je profite de l’article de Hanène pour publier la Une de Libé (oui, c’est une tradition !) : la rédaction use du procédé que nous avons observé récemment à l’occasion de la mort de Steve Jobs : fond noir.
Notons tout de même que cette photo est celle d’un homme mort, ou agonisant : tyran, dictateur, certes… Quand le symbole de la capture et de la mort (de la “fin”, comme il l’est dit en titre) est capital. “Le poids des mots, le choc des photos”, telle était la devise d’un certain journal… On peut s’interroger sur la pertinence de la publication d’une telle photo à la Une d’un quotidien national. Gageons que cette photo fera, d’ailleurs parler d’elle. Souvenons-nous qu’à la mort d’Oussama Ben Laden, le monde réclamait une photo de sa dépouille afin d’être sûr de sa mort. On peut supposer que les rédactions de nos journaux n’ont pas hésité longtemps avant de diffuser ce cliché de Kadhafi ensanglanté. (on retrouve cette même photo, capture d’écran d’u portable d’un combattant du CNT, sur les sites d’informations de nos media ce matin).
Née le 19 octobre aux alentours de 20h, la fille du couple présidentiel est déjà une star. Maman douceur avec tout le regard sur sa fille et Papa bosseur.
Tout l’inverse de Maman : figure d’autorité austère, impressionnante, chargée de lourdes responsabilités et concentrée sur des causes collectives, par conséquent ressenti comme lointain, plutôt détaché affectivement. Pas vraiment une surprise pour la fille d’un chef d’Etat.