Déc
02
Classé dans (Santé) par Technovore le 02-12-2011

Je me réveille comme après un cauchemar, les mains moites, le souffle court. Peu à peu je me calme. Je ne veux pas me rendormir : quand on dort, le temps semble passer plus vite et on commence par le sport. Je déteste le demi-fond…ça fait mal… mais, ça, les autres ne le comprennent pas. Hier, c’était les médecins (un viel homme et ses cinq greluches d’assistantes que j’ai entendu glousser). diagnostic : inconnu. Toujours la même chose !

Ca tire, ça pique, ça lance, ça travaille et ça me remue les jambes. Le prof, plus compréhensif que celui de l’année dernière, me permet de tout faire en marchant mais deux fois plus que les autres.

Je me défoule sur des énemis virtuels en espérant me calmer. Puis je me peltonne dans mon cocon. C’est un tas d’oreillers, de couvertures et de coussins. Je m’y endors.

Oui, j’ai mal, oui j’ai envie de pleurnicher devant mon écran. Mais je me sens mieux. J’ai senti ma douleur remonter le long de mon corps. Je l’ai vu partir jusque dans mes doigts, traverser les touches du clavier, parcourir les circuits de l’odinateur, les puces de l’unité centrale pour finir sur un écran. Avec une forme de lettre. Et puis je sais que j’aurai toujours une épaule pour pleurer, une oreille à l’écoute grâce à vous, mes amis.