Déc
02
Classé dans (Le torchon brûle) par fsakho le 02-12-2011

Vendredi dernier,  nous avons accueilli M. Bouthier, notre principal adjoint, dans notre salle de média pour lui poser des questions sur le port de l’uniforme, qui peut être instauré au collège / lycée à la prochaine rentrée.

Il a donc répondu à nos questions :
F. – Pourquoi portez vous un uniforme ? (ndrl: M. Bouthier est habillé en costume-cravate tous les jours)
M. B. -Car c’est ma tenue de travail. Je ne m’habille pas comme ça le week end, bien sûr.
F. – Portiez vous un uniforme étant enfant ?
M. B – Non je n’en portais pas .
F. – Auriez vous aimé en porter un ?
M.B – Je ne sais pas.
F.- Intégrerez-vous le port de l’uniforme au collège ?
M.B – Si l’inspection academique nous le demmande, nous intégrerons le port de l’uniforme au collège.
F. – De quelle couleur ?
M.B – Je suis daltonien, donc ce n’est pas moi qui choisirai les couleurs !
F. – Que pensez vous de l’uniforme au collège ?
M.B – Je pense que le port de l’uniforme est une bonne chose car cela gommerait toutes les inégalités sociales et permettrait aux élèves de ne plus être esclaves des marques.

Après être venu et avoir poliemment repondu à nos questions, nous avons essayé de trouver l’origine de son accent (qu’il ne nous a toujours pas dite !) qui est, selon Imène, “une bombe” mais que nous qualifierons de sympathique ou agréable). Vêtu d’un uniforme qui fait tout son serieux, il nous a raconté comment les marques et la façon de s’habiller pouvait être difficile à assumer pour un élève : il nous a raconté qu’une de ses anciennes élèves était moquée régulièrement par ses camarades car elle portait des vêtements pas fashion parce que sa mère n’en avait pas les moyens financiers. Sa mère, qui se privait pour acheter des livres scolaires et des romans pour sa fille, a dû arrêter, à la demande de sa fille, pour qu’elle puisse s’acheter des vêtements à la mode.

Fanta.

Déc
01
Classé dans (Correspondance) par Océane miss Glamour. le 01-12-2011

Mme Dibot désolée de vous prendre votre place mais j’ai une info de la plus grande importance à passer : Fanta puis Mégane, c’est quand que vous vous décidez à faire vos articles ? Parce-que là, on vous attend pour sortir le Pink Paillettes. Sinon dépêchez-vous car ça serait bien que le Pink Paillettes sorte avant que l’on parte en Stage. Merci. Bisous ♥

Manech aime Mathilde… Mathilde aime Manech… MMM : ces trois lettres sont gravées sur un arbre à Hossegor, sur un arbre à Byng au Crépuscule (“Bingo Crépuscule”) et.. dans le coeur de Mathilde et de Manech…

Mais la guerre sépare ces jeunes amoureux dès 1916 : et Manech ne reviendra pas. En 1919, jusqu’en 1924, Mathilde suit le fil qui la relie à Manech, le charchant dans le labyrinthe des tranchées du nord, perdant le fil, le renouant. “Si le fil ne la mène pas à Manech ? Tant pis, elle pourra toujours se pendre avec.”

Le superbe roman de Sébastien Japrisot lu, étudié, il ne restait à mes chères zélèves qu’à se muer en Mathilde, en amoureuse tout à son bonheur d’avoir retrouvé Manech, amnésique, mais vivant, et à écrire la lettre que Mathilde aurait pu composer pour raviver la flamme de son amant… et sceller enfin ce mariage, après de si longues fiançailles : un dimanche, pour Manech.

La lettre écrite par Stella est un exemple parmi d’autres des trésors d’écriture inventés par mes zélèves : quand écrire devient un acte d’amour… les professeurs de Lettres sont… heureux !

Déc
01
Classé dans (Des nouvelles des anciens) par Agnès Dibot le 01-12-2011

Chers ex-zélèves,

On espère que certains d’entre vous traînent de temps à autres sur le Torchon, ici, là… Un jour, l’autre… Il nous arrive de valider vos commentaires, trop rares à mon goût, mais toujours les bienvenus.

Savez-vous que vendredi soir (demain !!!!!!!) est organisée pour vous une cérémonie de remise de votre diplôme du DNB ? A 18 heures au collège.

Nous serons là pour vous accueillir et serions ravis de prendre une belle photo pour Le Torchon ! Papa Mastorgio verserait sa petite larme -il est sensible : il vieillit !- en songeant à la nostalgie qu’il a de votre chère classe…

Passez l’info, et venez nombreux : cela ne durera pas longtemps, et il y aura certainement des petits fours !

A demain ?

A. Dibot.