C’est toujours avec une impatience certaine que j’attends les films réalisés par Clint Eastwood, j’aime beaucoup son travail. Dans cette dernière livraison il fait tourner Léonardo di Caprio, qui, d’ordinaire, travaille plutôt avec Martin Scorsese, j’attendais donc avec une double impatience ce film.
Après avoir attendu 20 mn de plus que prévu le début du film, c’est à ce moment que les autres spectateurs ont dit que j’avais bien raison de toujours avoir un livre sur moi, ce dernier débuta. Je n’avais lu aucune critique et ne savais pas trop à quoi m’attendre: j’imaginais une étude politique de l’action de cet homme fondateur du FBI, qu’il dirigea durant 48 ans. Il y a bien une étude politique, mais elle est ténue. Ce qui prime ici c’est l’étude de l’homme et de sa vie, même si tous les aspects de cette dernière ne sont pas traités également, mais, 2h15 pour 48 ans et une vie si complexe, il était difficile de faire le tour de la question.
Je suis ressorti troublé par la tournure du film. La manière de filmer, avec flash back permanents, est finalement assez digeste mais la vague de sentiments, d’émotions, qui tissent leur toile dans ce film est d’une telle densité qu’il est difficile d’y rester insensible. Alternativement on aime, on déteste, on pardonne, on compatit, tout s’enchaine, tout va si vite, sans pour autant faire perdre le fil de l’histoire. Surtout, la tournure sentimentale prise par le film est déroutante et pourtant parfaitement intégrée à l’ensemble.
En résumé, un très beau film que je ne puis que conseiller, en confirmant que quelques notions d’histoire du XXème siècle sont nécessaires afin de profiter au mieux de l’oeuvre.
Vous connaissez le logo du collège ? Mais si, un logo tout bleu (bleu-garçon), sur lequel figurent quatre… garçons ! Comment les a-t-on identifiés ? Facile : ils sont en pantalons. Remarquez, ils ont l’air malin, avec leurs bras levés, en signe de : a) victoire b) appel au secours… Regardez :
On les dirait fiers d’eux. Et pourquoi quatre ? Tiens, oui, c’est une question que notre professeur ne s’était jamais posée : « Mais si, un bonhomme pour chaque niveau : de la 6è à la 3ème, m’Dame », explique Stella-la-Sage. Ah, en effet, c’était réfléchi…
Eh bien, Wassila a eu l’idée de créer un logo à notre cher petit journal de filles, et, tout naturellement, l’idée de féminiser le logo officiel du collège nous est venue…. Voici une proposition :
Mme.Grollier et M.Bouthier ont eu l’honneur de rencontrer le président de la république Monsieur Nicolas Sarkozy au Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou. Nous avons alors été les interiewer. Ils nous ont appporté de nombreux renseignements sur cette visite.
Monsieur le chef d’état, Nicolas Sarkozy, était de passage dans la Vienne à l’occasion des voeux des acteurs de l’éducation de l’enseignement supérieur et puis de la recherche. Nicolas Sarkozy a rendu visite au centre national de l’éducation pédagogique. Il était aussi accompagné de Luc Chatel qui est ministre de l’éducation nationale, Laurente Wauquiez qui, lui, est ministre de l’éductation supérieure et de la recherche et de Jeannette Bougrab secrétaire d’état chargée de la jeunesse.
Le vendredi 6 janvier, Océane P., Alyssia et moi sommes allées interview Mme.GROLLIER la Principale du collège. Nous l’avons interviewée au sujet de la venue du président N. Sarkozy au Futuroscope à laquelle elle a été invitée.
Elle a accepté de nous recevoir et de répondre à nos questions :
Nous : Pour quelle raison étiez-vous invitée à participer à cette cérémonie ?
Mme Grollier : Le président présente chaque année ses voeux à un domaine professionnel particulier : cette année il les a présentés au monde de l’éducation. Tous les chefs établissements ont été invités, mais nous plus particulierement car nous sommes un établissement ECLAIR et N. Sarkozy voulait nous recevoir pour discuter avec nous.
Nous : De quoi vous a-t-il parlé ?
Mme Grollier : Lors de cette rencontre, il a parlé du travail des enseignants, du métier d’enseignant, qui évolue avec la société.
Nous : Que souhaite le président pour l’éducation nationale à venir ?
Mme Grollier :La réussite de tous les élèves : de l’école maternelle au lycées, car L’ Ecole est une valeur très importante dans le monde d’aujourd’hui, car c’est grâce à elle que nous pouvons accéder à un métier puis à une vie sociale plus élevée. Par exemple, l’école a permis à ma famille de monter l’échelle sociale, et à moi de devenir chef d’établissement. Tout gouvernement a comme but de former les élèves en vue de les préparer à la vie en société. La vision de tout chef d’Etat, est que le collège permet à tous d’intégrer le monde professionnel, et non d’obtenir un diplôme qui ne servira à rien.
Nous : Le collège George Sand est ECLAIR, mais ça veut dire quoi ECLAIR ??
Mme Grollier : ECLAIR veut dire Ecole, Collège, Lycée, Ambition, Innovation puis Réussite. Comme nous, le collège, nous le sommes, nous travaillons avec les écoles élémentaires (Lakanal et Lavoisier), des professeurs du collège vont travailler dans les écoles et une enseignante de Lavoisier, Mme Maréchal, vient travailler au collège, en 6ème, avec les professeurs de français et de mathématiques. Cela permet de connaitre les élèves et les aider au plus près, puis connaitre les familles.
Nous : votre métier de chef d’établissement est-il intéressant, difficile, facile ?
Mme Grollier : Le métier que j’exerce est passionnant mais difficile car la socièté est compliquée. Des élèves sont parfois difficiles à gerer ou à aider de façon globale : scolaire, en lien avec sa famille, sur le plan psychologique. Il est à la fois facile puis difficile, et très intéressant. Car il y a beaucoup de projets que nous devons piloter. C’est parfois complexe. Mais maintenant, je commence à mieux connaitre les élèves et les professeurs, donc je vois mieux comment m’y prendre.
Nous : Alors, Nicoals Sarkozy, en chair et en os ?
Mme Grollier : Ca a été très impressionnant de rencontrer le président de la République, car ce n’est pas toujours qu’on a cette occasion-là, de plus qu’avant sont discours, nous avons eu la chance, avec 20 collègues, de le rencontrer à seulement 2 mètres : c’était une petite réunion entre lui et nous, avant la grande cérémonie. J’ai l’habitude de ne le voir qu’à travers les médias.
Nous sommes ensuite allées poser les mêmes questions à M. Bouthier, notre Principal Adjoint. Voici le compte-rendu de ses réponses.
Monsieur Bouthier trouve un intérêt à maintenir une école de qualité en France, notamment dans les établissements ECLAIR (Ecole Collège Lycée Ambition Innovation Réussite). Et de donner plus à ceux qui ont moins.
Monsieur Sarkozy dit souhaiter une prise en charge de l’élève continue, c’est à dire de la petite section jusqu’à l’université. D’après Monsieur Bouthier, George Sand devrait continuer à rester tel qu’il est. Il nous a aussi appris que George Sand avait de gros avantages par rapport à d’autres collèges, des assistants pédagogiques pour aider les élèves pendant les heures d’étude, puis deux professeur ont été nommés préfets des études pour le suivi des élèves en difficulté, des heures supplémentaires pour les enseignants pour suivre plus particulièrement les éléves en difficulté et les aider à avancer dans leur projet global.
Le voeu de Monsieur Bouthier pour notre collège serait qu’il espére qu’on puisse pouvoir nous accueillir et nous aider tous pour notre réussite puis pour notre projet de vie. Il affirme qu’il ne se soucie pas que de nos notes mais aussi de notre bien-être. Auparavant M.Bouthier était enseignant au premier degré, instit.
Chères zélèves,
Ne voyant venir aucune proposition de votre part, j’ai, cette fois encore, pris en charge ce travail de maquette du n°13 de Pink Paillettes. Ceci n’est pas un reproche, notez : c’est un travail presque aussi reposant que le tricot et il se trouve que je n’ai plus de laine pour tricoter une écharpe. Le dimanche, les magasins sont fermés. J’aime faire la maquette de Pink Paillettes… (je pourrais aussi corriger deux ou trois copies, c’est certain…)
Attention, après vendredi 13, un Pink Paillettes 13 : le numéro porte-bonheur que nous présenterons au concours de journaux scolaires ? Allez savoir, et si Le Torchon était superstitieux ?
J’ai composé dix pages sur seize : il va donc vous falloir écrire plus, et diversifier vos articles. L’enquête sur la cigarette est incomplète. Océane Miss Glamour et Alyssia, on attend vos articles, Laura également (tu en avais écrit un vendredi, ne nie pas : je t’ai vue !!!) Aminata, ton article est toujours en brouillon : l’achèves-tu ou bien le laisses-tu ainsi et dois-je le valider ?
Wassila, pense également au nouveau logo du collège : en mode rose et féministe, s’il te plaît !
Imène, j’attends également ton article sur la visite de N. Sarkozy…
Et j’aimerais que chacune de vous écrive au plus vite un nouvel article sur un sujet de son choix.
Je passe commande à Wassila et à Laura de dessins pour illustrer ce numéro : un dessin pour la Une (ce qu’il vous plairait de voir en Une sur un sujet traité dans Le Torchon), un dessin pour la cigarette, un pour les relations parents-ados, etc.. Revisitez votre Torchon et inspirez-vous des articles écrits : je publie ceux qui ont été écrits depuis début décembre.
Courage ! Bon dimanche à toutes,
A. Dibot.