Séance de ciné très agréable, en dépit de mon état physique calamiteux, une salle pour moi tout seul, encore, et à ma place, parfait!
Onirique, déroutant, interrogatif. Pas moins. Il est vrai que dans ce film tout semble faire partie d’un conte contemporain, les décors avec leur côté maison de poupée et le charme des années 60, les personnages plus loufoques et perdus les uns que les autres, l’intrigue et ses conséquences. De plus, ici ce sont les enfants qui semblent prendre la place des adultes, leurs actions, leurs réflexions, leurs attitudes, leurs préoccupations, tout cela les place dans une étrange situation. Les influences sont nombreuses et diverses, bien perceptibles et savoureuses, mais à trop “se référer à …”, il peut y avoir le risque de perdre son existence propre, ce qu’évite malgré tout le film ici. Cependant, un léger malaise n’a cessé de planer, selon moi, sur l’ensemble. Quelque chose d’indéfinissable, sans doutes car, précisément, j’eus préféré que les enfants eussent une vie d’enfants et ne soient pas confrontés à ce que le monde adulte peut avoir de sclérosant et destructeur, en premier lieu de leur innocent et véritable amour. Le constat demeure finalement que les adultes ont toujours bien du mal à considérer les amoures des plus jeunes. Fort heureusement, le film étant très américain, les bonnes surprises, pour tous les personnages, sont au rendez-vous, y compris pour les célibataires qui parviennent, de manière détournée, à une heureuse paternité.
Chères zélèves,
Poursuivons cette revue de presse par une information que j’ai déjà évoquée auprès de vous : la montée des extrêmes en Grèce, dont celle d’un parti néo-nazi. La Grèce étant fragilisée économiquement, les comportements les plus durs se font jour : les immigrés (pakistanais, afghans…) sont pris à parti dans la rue, accusés d’être responsables de la crise : certains sont violentés. Il semble que la population ne proteste que peu contre ces scènes de violence.
Lisez et établissez le lien avec le texte d’Inconnu à cette adresse : souvenez-vous de la lettre de Martin à Max, justifiant les premières exactions contre les Juifs en 1933…
Chères zélèves,
En préparant votre épreuve d’Histoire des Arts, nous avons abordé le sujet de la révolte populaire, du printemps arabe et de la Syrie : je vous ai dit que, chaque jour, la revue de presse nous apportait son lot de sang. Voici aujourd’hui, hélas, une confirmation de mon propos : ici : http://www.liberation.fr/monde/2012/05/24/printemps-arabe-la-repression-continue_820832
Lisez, ouvrez l’oeil, soyez attentives. Informez-vous.