Juin
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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 01-06-2012

Gageons que si George Sand était née poitevine elle eût écrit La gachaie au diable, puisque ce terme désigne, en poitevin, une mare. Assurément les quelques pluies de ces derniers jours auront-elles donné naissance à quelques gachaies en nos, encore, vertes campagnes, lesquelles ne cessent d’inviter à l’évasion bucolique. Pourtant, chers zélèves, le mois de juin n’est pas propice aux promenades pour vous, pris que vous êtes en vos studieuses révisions, si, si, je le sais, vous révisez jour et nuit, nuit et jour, en vue de l’obtention de votre précieux sésame, poursuivez en ce sens, travaillez, prenez de la peine, c’est le fonds qui manque le moins.

Juin
01
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Technovore le 01-06-2012

C’est un film magnifique, que j’ai pu voir et que je conseille à tout le monde.

Il parle d’un homme qui a un passé qu’il désire oublier, une femme (que l’on ne voit pas de tout le film) condamnée à la prison, et un fils de cinq ans : Sam. Souhaitant retrouver une vie à peu près calme, il rejoint sa soeur et son mari, pour trouver un club de combat illégal qui lui apportera de quoi arondir ses fins de mois. Une fois là-bas, il rencontre une femme qui, après sont accident au Marineland, se retrouve amputée des deux jambes.

Ce film est un véritable chef-d’oeuvre, poignant, réaliste et admirable.

Juin
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Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Stella le 01-06-2012

Mercredi soir, je suis allée, avec Imène et La Zapette, voir le film “Le Fils de L’autre” réalisé par Lorraine Levy.

Ce film parle de deux familles, l’une israélienne et l’autre palestinienne dont la vie va subitement être boulversée.

Alors qu’il s’apprête à intégrer l’armée israélienne pour effectuer son service militaire, Joseph découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents et qu’il a été interverti durant une évacuation, par erreur, à la naissance, avec Yacine, l’enfant d’une famille palestinienne de Cisjordanie. Après la révélation de leur vraie famille, une amitié se lie entre Joseph et Yacine, mais aussi entre leur véritable famille.

Ce film est une preuve que la cohabitation entre palestiniens et israéliens est toutefois possible.

Nous remercions le collège de nous avoir offert les places de cinéma .

Juin
01
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par olegrand le 01-06-2012

“Looking for Eric” est un film réalisé par Ken Loach dont les acteurs principaux sont Stece Evets et Eric Cantona. Dans ce film, le réalisateur british très connu dès son  film “Kes” s’est fait plaisir : passionné de football et tout particulièrement d’Eric Cantona, le long-métrage tourne autour d’un vouage de culte certain pour ce sport, partagé par des millions voire des milliards de personnes.

Mais pas seulement, l’histoire du personnage principal, Eric également, transpire la mélancolie et la monotonie, une existence ratée, un passé caché. Amoureux encore et toujours de son premier amour, il ne se remettra pas de leur séparation. Postier, ancien danseur de rock’n’roll, il a à sa charge deux adolescents turbulents. Effacé, transparent, pris dans l’engrenage de la routine, il tente de se suicider au début du film.

Son enfant et son beau fils le méprisent, il n’a plus d’enprise sur rien, ne contrôle rien : il se fichait de tout, il a perdu le respect. Mais c’est grâce à Eric Cantona, son héros de toujours, que ce dernier va reprendre confiance en lui pour enfin revivre. Il lui parle, à son fantôme, son subconscient, son fantasme. Il lui narre son quotidien chaque jour, ses ennuis, ses angoisses. Cantona se sert du foot pour lui expliquer la vie, le partage. Le mieux n’est pas de réussir un but, mais de faire une passe. Comme un cadeau.

Eric se rendra vite compte qu’il n’est pas seul, ses amis sont là et vont l’aider dans des soucis mafieux en relation avec l’un de ses fils. Ainsi il retrouvera sa Lily, son amour, sa danseuse aux cheveux d’or qu’il a perdue à ses 20 ans, l’a laissée alors qu’elle était enceinte de Samantha, sous la pression de son propre père à l’époque. Il n’était plus homme, ne connaissait plus la séduction, le fait d’aimer et d’être aimé, de toucher, de se connaître mutuellement, de donner. Et ainsi, il va reprendre sa vie en main.

Dans son film, Loach sait très bien retracer le vrai. Loin des bugs-busters américains, le quotidien des anglais aujourd’hui est omniprésent. Les maisons à étages, les pubs, les briques, le gris. Les pintes de bierre le soir en rentrant du travail, le match de football entre amis. Rien n’est rajouté, rien n’est de trop. Nous sommes baignés dans le quotidien fastidieux de cet homme commun mais au caractère atypique.