Juin
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-06-2013

Exceptionnellement, Erwan, élève de 3ème2, rejoint la séance d’option media (fin d’année oblige) et compose un article pour Le Torchon.

 Suite à de nombreux articles lus, en 2013 on peut constater de nombreux témoignages d’enfants de moins de 10 ans frappés par leurs parents.

Le Châtiment corporel n’est pas un moyen d’éducation, la “gifle”, ou la “fessée” ne fait pas mal à celui qui la donne, et donne à l’enfant un sentiment de soumission. L’enfant grandissant frappé ne se sentira pas en confiance, et le principe d’éducation ne passe pas par la violence.

Pour éduquer votre enfant, pourquoi ne pas utiliser des paroles intelligentes au lieu de la violence ? Quand votre enfant fait une bêtise, pourquoi ne pas tout simplement dire “non” et le menacer d’une punition le privant des derniers gadgets à la mode et des sortie du soir pour les plus grands, et mettre votre petit au coin ? L’enfant comprendra ses erreurs, et cette forme d’autorité ne le blessera pas physiquement.

Votre enfant grandira en confiance, et n’évoluera pas sous la peur de ce prendre des coups à chaque bêtise commise.

Les méthodes de pression éducative passent avant tout par la confiance de votre enfant.

Parlons de mon enfance, et de la méthode éducative qu’employait ma mère, car ma mère m’a éduqué seule jusqu’à l’âge de 8 ans, hélas cela n’a pas été facile pour elle. N’étant pas un enfant facile, je lui en ai montré des vertes et des pas mûres. Et pour me calmer, à contre cœur, elle a dû employer la force de nombreuses fois. Je ne dis pas que je n’ai pas passé quelques temps au coin, ou bien enfermé dans ma chambre, mais quelques petits châtiments corporels  me calmaient, n’étant pas un enfant facile.

Avec grande satisfaction de ma part, jusqu’à la rencontre de ma mère avec un homme – ils sont en ménage depuis 6 ans et mariés depuis 2mois – j’étais comme qui dirait un enfant roi. Qui décidait du repas du soir ? Qui mangeait en bout de table ? Qui décidait du programme télé du soir ? Ma Mère connait les réponses. %ais ce n’est pas ce qui m’a empêché d’aimer ma mère et d’avoir confiance en elle. Mon beau-père a tout changé : en bien.

En Conclusion, parents, réfléchissez avant de frapper votre enfant, et n’oubliez pas que toute phrase intelligente dite par vos soins, l’aidera dans sa propre vie de parents par la suite.

Tchouus ! R-One.

 

 

 

 

 

 

 

Juin
21
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 21-06-2013

Il y a peu, Mme Dibot évoquait le temps de l’achèvement, d’une manière différente, et plus en lien avec le spectacle que peuvent être chacune de nos heures de cours, je parlerai ici de rideau. Rideau sur le petit théâtre de nos salles de cours, rideau sur nos activités périscolaires, rideau sur l’année qui s’achève. Certes, elle n’aura son terme officiel que le 5 du mois suivant, mais, tous, vous le savez bien, les choses ne sont déjà plus les mêmes et, avec les livres qui vont être rendus sous peu, c’est un peu le glas officiel des possibilités de faire cours “normalement” qui sonne.

Peu importe, au final, car, comme l’Etat, comme la monarchie, la continuité est de chaque instant: une année meurt et sitôt une autre débute, la preuve, nous allons passer une semaine à la préparer, ce qui ne suffira naturellement pas. La cohorte, c’est à dire le groupe des 3è va nous quitter, après 4 ans entre nos murs, en général, et voici que la relève se présente déjà à nos portes, les 6è, dont les zélèves disent toujours qu’ils sont de plus en plus petits et de plus en plus insolents, question de mémoire courte évidente chez certains d’entre vous!

Nos salles ne vont pas changer, nous allons vieillir et voici qu’une éternelle jeunesse frappe à nos portes. C’est le lot de ces années qui s’enchainent, inexorablement, tout change et tout demeure à la fois. Gageons que, pour le Torchon, ce sera l’assurance de trouver, enfin, comme il y a 3 ans, des rédacteurs en herbe à sa hauteur, mais cela, c’est l’histoire de l’an prochain et ce seront d’autres que moi qui vous la conteront.

Il faut donc en effet que tout change, pour que tout demeure. Je changerai donc mon mode d’intervention sur ces pages, afin de conserver encore le goût d’y venir faire un tour. Cette fin d’année voit donc l’adieu, ou l’au revoir, allez savoir, à la régularité, afin que triomphe ce que tout bon professeur n’aime pas, une participation irrégulière, mais, on me laissera bien, moi aussi, avoir ma crise d’adolescence ou faire l’élève type de 4è?

Mais voici que l’heure des vacances approche, je vous souhaite donc de pouvoir en profiter pleinement, en n’oubliant jamais une occasion de vous cultiver, cela commencera par la fête du cinéma, sitôt le brevet achevé. Je ne manquerai pas d’y faire un tour, l’occasion, peut-être d’un article. Pour l’instant, et sur cette année, rideau.