http://www.youtube.com/watch?v=_XSHgmIXDY0 .
Cette vidéo, c’est un court-métrage de Guillaume Canet, mettant en scène des personnages en état d’ivresse. Guillaume Canet, en faisant cette campagne de pub, a voulu interpeller les jeunes face à l’alcool. Leur montrer une fois de plus que l’alcool au volant, ça a des conséquences, graves. Dans la pub, il y a des sous-titres en bas de chaque montage de plusieurs vidéo. Ca commence avec deux personnes qui se rencontrent, puis ça s’accélère, à la fin ils sont ivres puis il y a un moment où le fond est noir, puis ils ont un accident de voiture et vous connaissez la suite…
En fait, c’est une succession de scènes de la vie quotidienne d’un couple d’amoureux, ils sont jeunes, heureux. On les filme ivres (au sens figuré) de bien-être, d’amour, de plaisir, de sensations fortes. Puis, dernière scène : ils sont ivres au sens propre du terme. On devine, à la dernière image (écran noir et son d’un accident de voiture), qu’ils ont pris le volant malgré leur état d’ébriété et se tuent en voiture.
En tout cas, moi j’en tire une leçon.
Anissa.
Madiba, alias Nelson Mandela, fut un grand homme pour l ‘Afrique et le Monde. Madiba après avoir été emprisonné 27 ans dans la prison de Robben Island fut libéré le 11 février 1990,en disant “Merci” . Mais Nelson Mandela a gardé ses convictions et contre quoi il se bat, c’est à dire la ségrégation raciale (apartheid), la pauvreté. Il se battait pour les droits de l ‘Homme …
Dès lors, Mandela devenu l’un des symboles de notre monde, il reçut le prix Nobel de la paix en 1993, l’une des plus grandes récompenses de ce monde, puis en 1994, Madiba est élu président d’ Afrique du Sud à la suite des premières élections non raciales. Ce fut un grand jour pour l ‘Afrique du Sud, Mandela est le premier président noir d’Afrique du Sud.
“Que la justice soit présente pour tous !
Que la paix soit là pour tous !
Que le travail, le pain, l’eau et le sel soient à la disposition de tous!
Que chacun sache cela, car tant le corps que l’esprit et l’âme ont été libérés pour leur plein épanouissement!
Que jamais, au grand jamais ce beau pays ne subisse l’oppression de l’un par l’autre et ne souffre l’indignité d’être le pestiféré du monde.
Que règne la liberté !
Le soleil ne se couchera jamais sur une réussite humaine si glorieuse.
Dieu bénisse l’Afrique.
Merci”.
Dehbia , Kheira , Saadia
Ps : Louise Gascouat nous dit :” Nelson Mandela n’avait pas besoin d’aller au paradis pour être un ange”
Moi, dans mon ancien collège (Descartes), quand je leur ai dit que je changeais de collège et que j’allais à George-Sand, ils m’ont tous dit que ce collège était nul, que les classes ne travaillaient pas et faisaient tout le temps le bazar !
Moi, quand je suis arrivée à George-Sand, j’ai été surprise !
Quand je suis arrivée, on m’a bien aceuillie, ma classe a de bonnes notes et ils travaillent ! Ils écoutent, ils ne bavardent pas. Ils sont attentifs.
Pour moi, le collège George-Sand est bien, je me suis tout de suite entendue avec tout le monde !
On dit souvent qu’il y a beaucoup de bagarres, mais cela n’est pas vrai, ça fait déjà un mois que je suis arrivée à George-Sand, il n’y a pas encore eu de bagarre !
N’écoutez pas sa réputation ! Ce collège n’est pas comme on le dit ! On a des préjugés contre ce collège car il y a beaucoup d’arabes et de Noirs, et on pense qu’ils mettent le bazar, alors que c’est faux : ils ne mettent pas le bazar. Pas de bagarre non plus. Apparemment, avant, ce collège partait en cacahuète : les gens disent ça, en parlent souvent.
Moi, maintenant, je préfère George Sand car je travaille mieux. Je m’entends bien avec les gens.
Chers zélèves de 3ème, pour vous, un petit article lu dans Rue89, ce jour : http://www.rue89.com/2013/12/10/classe-3e-dix-ans-apres-avenir-etait-ecrit-tetes-248149
Où il est question d’orientation pré-professionnelle à la fin de la troisième. Une journaliste a recherché tous ses anciens camarades de classe de troisième et, dix ans après, dressé le portrait professionnel de chacun. Le constat est amer, car l’angle choisi pour rédiger cet article est un angle fataliste : en somme, tout serait joué pour vous dès aujourd’hui.
Et si l’on s’essayait à dresser, nous, un portrait fictif de ce que vous serez dans dix ans ? Quel métier exercerez-vous, selon votre imaginaire, quel citoyen, quelle femme, quel homme serez-vous ? Ce n’est pas un jeu, simplement, interrogez chacun de vos camarades d’option media, et tentez de composer avec lui( elle) son portrait fictif… En espérant que la réalité rejoindra le rêve de chacun…
Variante : un micro-trottoir en salle des professeurs. Interrogez vos aînés (tous labellisés Education Nationale) sur leurs rêves d’adolescents, et ce qui les a menés à signer pour l’Education Nationale…
Du lundi 2 au vendredi 6 décembre, nous les quatrièmes, avons eu la chance de participer à des ateliers qui nous permettaient d’apprendre autrement que d’habitude.
On avait environ une dizaine d’ateliers proposés, tous aussi différents l’un de l’autre : atelier sports à risques, atelier architecture, atelier de cuisine, atelier organisation du séjour en Auvergne, atelier sculpture de pierre, atelier portraits, atelier musique, atelier langage non verbal…
Le mien était l’atelier architecture, j’ai adoré cet atelier, il était organisé par Mme Dibot, Mme Barret et Mme Coirault. Mme Barret nous a fait un cours sur l’architecture, elle nous a expliqué ce que c’était. Le lendemain, nous avons fait une sortie à la Plaine d’Ozon, Salim a pris quelques photos du quartier car l’appareil photo de Mme Dibot ne fonctionnait plus. Le mercredi, nous avons regardé un film muet de Fritz Lang, qui se nommait Métropolis, il était en noir et blanc. Le jeudi et le vendredi, nous avons fait du journalisme (on a même construit un petit journal qui sera distribué à tous les quatrièmes ) et de l’art-plastique, nous avons utilisé les photos de la Plaine d’Ozon, pour faire quatre beaux dessins, sur de grandes feuilles. Bref, cette semaine était superbe !
Cette semaine, nous vous proposons une interview exclusive de M. Aimé qui, en plus d’être notre prof d’Histoire, mène aussi une carrière d’homme politique :
Nous apprenons que vous meniez une vie d’homme politique ?
– Oui, je suis conseiller municipal.
Pourquoi avez vous, quand vous étiez plus jeune, désiré être conseiller municipal et assistant d’éducation ?
– Assistant D’éducation pour pouvoir vivre, financer mes études et conseiller municipal, c’est la continuation de ce que j’ai commencé au lycée.
Qu’est ce qu’un conseiller municipal ?
– Cela consiste à avoir des réunions tous les soirs ou presque pour travailler avec les autres conseillers sur les projets d’amélioration de la ville, pour ma part c’est la ville de Poitiers.
Vous étiez jeune élu à l’Agence des Temps il y a deux ans, qu’est ce que l’Agence des Temps ?
– L’agence des temps aide à l’amélioration des emplois du temps des travailleurs, pour arriver à concilier travail, loisir et vie privée.
Préférez-vous la charge d’homme politique ou celle de prof d’histoire ?
– Les deux, c’est différent.
Pourquoi avoir dit: “Ma plus grande chance est d’être passé entre les mailles de la crise” pour le journal « Le Monde » en 2010 ?
– Parce qu’en regardant autour de moi, je voyais beaucoup de mes amis qui, eux, étaient au chômage, alors que moi j’ai réussi à avancer et faire les études que j’ai voulu faire et mener ma vie politique, beaucoup ont du mal à faire les deux.
Après avoir goûté au pourvoir d’un homme politique, seriez vous prêt à le laisser ?
– En tout bon homme politique, je pense que l’on ne peut pas vraiment finir notre “tâche” mais, oui, j’aimerais continuer à faire changer choses, améliorer la vie des poitevins.
http://www.poitiers.fr/c__71_272__Les_Conseillers_municipaux_delegues.html
Théo, Lenny.
Un sujet pour les zélèves de quatrième : le Torchon souffre d’un silence frappant sur la disparition de Nelson Mandela. Au travail : ce sujet est pour vous, dès aujourd’hui.
Petite anecdote : ce matin, Dehbia (vous savez, Le Sourire) m’a gentiment fait remarquer que la phrase “I have a dream” n’était pas de Mandela, mais de Martin Luther King, elle a ajouté que Paris Hilton avait “fait la même confusion” que moi.
Comment Dehbia a-t-elle pu croire une minute que son professeur puisse être aussi peu cultivée ? Intéressante question…
Il a donc fallu expliquer, en séance media, comment on conçoit un titre d’article : en faisant des références à l’Histoire, au cinéma, à la littérature, en détournant des titres, des expressions… Il est temps que je fasse ma petite démonstration à partir du Canard enchaîné…
Donc, Mandela avait, lui aussi, un rêve : un rêve d’égalité et de paix. A vous de nous raconter ce rêve.
Chers zélèves,
Les étudiants en classe préparatoire sont dans la rue pour soutenir leurs enseignants, dont le salaire est menacé par un projet de réforme de Vincent Peillon, notre ministre de l’Education. On lit beaucoup de témoignages de ces enseignants, ceux-là mêmes qui forment les élites intellectuelles du pays. On entend moins, sur le sujet, les enseignants de ZEP (ECLAIR), les enseignants d’éducation prioritaire, que le ministre voudrait, on le murmure, voir mieux récompensés (entendez mieux rémunérés) qu’ils ne le sont aujourd’hui.
De mon collège d’éducation prioritaire, tout ceci paraît bien nouveau : je note qu’un enseignant en classe prépa peut gagner beaucoup (beaucoup) plus que moi et ce, en enseignant beaucoup (beaucoup) moins que moi. Mais c’est là une vision simpliste : on le sait, le métier d’enseignant a cette particularité qu’on doit travailler à la maison aux préparations de cours et aux corrections de copies en plus de nos cours : si notre statut est incompris, c’est en partie pour cette raison, notre temps de travail est difficile à évaluer.
Qu’importe : ce que ces articles sur la contestation des professeurs de classes prépas laissent apparaître, c’est un traitement très inégal des salaires (et du temps de travail en présence des élèves). Davantage, c’est la certitude, hélas, que sans coup de pouce à l’éducation prioritaire, nos zélèves les meilleurs (et croyez-moi, ils sont nombreux à m’étonner par leurs compétences, leur ouverture d’esprit, leur curiosité) ne pourront bénéficier de cette chance de rejoindre les rangs des plus grandes écoles : il n’y a qu’à écouter les préjugés dont souffre encore aujourd’hui notre collège pour s’en convaincre.
Alors, déshabiller Pierre (les enseignants de prépa) pour habiller Paul( nous-mêmes) ? Un peu schématique. Non, mais équilibrer, peut-être, un budget ministériel. Pour que nos zélèves soient formés par des enseignants dont la fonction serait valorisée, le travail encouragé-récompensé, mais peut-être, surtout, pour que les projets culturels, peut-être, vivent : et que l’on puisse réaliser nos rêves d’accompagner nos zélèves au théâtre, au cinéma, au parlement européen, dans les musées, sur les lieux de mémoire, que sais-je encore : toutes ces sorties pédagogiques dont ils sont privés, faute de moyens pour les financer. C’est là que le bât blesse. Et pas dans le salaire de mon collègue de prépa qui gagne (tellement !) plus que moi…
Chers zélèves, vous qui rêvez d’intégrer une classe prépa, vous avez la parole. Non pas sur la question des salaires de vos enseignants (on peine toujours, vous l’aurez remarqué lors de votre stage en milieu professionnel, à aborder la question du salaire auprès d’adolescents), mais davantage sur ce qu’est réellement un établissement scolaire d’éducation prioritaire : chaque année, des zélèves découvrent qu’ils sont scolarisés dans un établissement d’éducation prioritaire… Un comble, non ? Lenny, Théo, une idée pour un micro-trottoir en salle des profs ? Et auprès de nos parents délégués, qui sont sans doute les mieux à même de témoigner de la fameuse “réalité du terrain”…
LA semaine dernière était donc une semaine bien spéciale : J’ai accueilli 11 élèves de 4ème pour un atelier cuisine.
Dès lundi matin, recherche de recettes et d’idées de menu. C’était mal parti , nos chers z’élèves voulaient attraper les canards du parc à chèvres pour faire du foie gras pour le vendredi. Non, non, non …! Il faudra que j’écrive un article sur “comment faire du foie gras” et surtout “avec quels canards”!!! .
Finalement, voici le menu qui a été choisi par nos élèves. ( Kheira H. , Kheira B, Saadia, Woudé, Koumba, Salma, Meriem, Flora, Michael, Sidi et Youssef)
Amuse Bouches
Cannellonis de concombre/ saumon
Cappuccino de carottes
Entrée
Millefeuille de tomates mozarrella
Plat
Poulet au curry et au lait de coco accompagné de son riz basmati
Trio de desserts
Tiramisu aux fruits rouges
Ile flottante
tarte au citron meringuée
Café et son chocolat fait maison.
Voilà, les recettes suivront bientôt …même si Woudé souhaite garder secret la recette du poulet !
Rencontre futuriste avec des lapins… pas si crétins que ça.
Cette semaine j’ai fait mon stage de 3éme au service artistique du Futuroscope !!!
Une semaine très enrichissante où j’ai pu voir une multitude de métiers qui m’ont tous intéressé : Infographiste, Web master, Responsable événementiel, Photographe, Cameraman, Chargé de communication, Responsable de l’image du Futuroscope, Directeur marketing et communication. Avec une bonne ambiance quotidienne, un professionnalisme exemplaire et une bonne dose de crétinerie, le service artistique a été une très bonne expérience pour moi.
J’ai eu de la chance car cette semaine, c’était le lancement de la nouvelle attraction du Futuroscope “La machine à voyager dans le temps” avec les lapins crétins. Une semaine très rythmée, j’ai assisté à l’interview de Dominique Hummel (PDG du Parc) au sujet de l’attraction, j’ai vu la réalisation du dossier de presse 2014 et des revues de presses, j’ai eu un entretient avec la responsable de l’image du Futuroscope, j’ai fait l’attraction (en avant première) et samedi dernier j’ai été invité à assister aux coulisse de l’inauguration de l’attraction, où 1300 personnes étaient invités don 50 journalistes et quelques people.
Une semaine intéressante qui me conforte dans mon choix professionnel.