Petit article adressé à l’un de mes zélèves inscrit en option media, qui se reconnaîtra certainement…
Ce matin, revue de presse au ralenti (la température, la toux, la gorge brûlante : eh oui, terrassée par les poumons…) : pourtant, il faut la mener, et valider les articles que mes chers zélèves ont composés et mis “en attente”. Un article de Dehbia, un article d’Eden : quelques coquilles à corriger, un ou deux s à ajouter, quelques accents sur les a à supprimer, un é à la place d’un er et le tour est joué. Avec Eden et Debhia, il n’y a pas trop de travail de correction. Si ce n’est qu’Eden continue à ne pas mettre d’espace avant les : GRR…
Enfin, c’est facile, et on peut corriger ces articles même en plein brouillard fiévreux. Le troisième article à corriger s’ouvre : un article sur les jeux vidéos et le cancer (aïe, pas des poumons, j’espère… ). Croyez-moi ou non : aucune erreur à corriger. Aucune faute, pas une coquille. Quinte de toux pour exprimer la colère qui monte : cet article est un simple copier-coller et mon élève un fieffé plagiaire. Jugez plutôt du style : “Dans le cas de Borderlands 2, la langue dans laquelle le jeu sera joué est mise à prix, et les Français et Japonais sont au coude à coude pour imposer leur idiome. Il est également possible de gagner quelques lots physiques de prestige en participant à des tirages au sort. Réunis pour s’amuser autour d’une bonne cause, les joueurs se livrent à l’exigeant exercice du speedrun.” Ce n’est qu’un exemple.
Quand vous rédigez un article documenté (bien évidemment, il faut vous informer avant de composer un article), vous n’avez pas le droit de recopier ce qu’un autre (journaliste) a écrit ! Cela s’appelle du plagiat. De plus, cela ne présente aucun intérêt pour les lecteurs du Torchon, qui attendent votre prose, et non celle de professionnels. Honnêteté intellectuelle oblige : vous devez écrire avec vos propres mots ce que vous avez compris. C’est un exercice qui demande un effort, c’est certain. Mais c’est la règle.