Jan
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Salimatou SIDIA le 16-01-2014

Généralement, je suis plutôt d’accord avec les paroles de Dieudonné et je trouve ses sketchs drôles. Un jour, dans le journal, j’ai vu qu’il avait dit des paroles antisémites et qu’il serait condamné. Au début je me disais que c’était de l’humour, puis j’ai lu les phrases qu’il a dites et c’était vraiment antisémite ! Pour moi, dire que les Juifs, c’est une “secte”, une “escroquerie” m’a choquée. C’est à la suite de ces paroles mal placées qu’ils ont décidé d’annuler son spectacle. Ce qui ne l’a pas atteint.

Pour moi, la quenelle n’est pas vraiment un salut nazi inversé, c’est une sorte de provocation contre le gouvernement et les personnes qui croient qu’il est antisémite. On dit à présent que l’année 2014 va être l’année de la quenelle.
Je pense que, pour lui, la traite négrière a été humiliante. Je comprends pourquoi il est un peu énervé contre François Hollande.
Après avoir marqué un but, Nicolas Anelka reproduit la quenelle pour montrer son soutient à Dieudonné. On le soupçonne maintenant d’être antisémite aussi.
Des adolescents, dans la rue, reproduisent aussi la quenelle. Inconscients de ce qu’il font,  ils font polémique chez les médias.

Jan
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 16-01-2014

Un article du Monde (ici en extraits) dresse le portrait du photographe qui a pris les clichés diffusés dans Closer. Intéressant d’apprendre les motivations de ce photographe.

“En janvier 2013, dans un café de la place des Ternes, à Paris, Sébastien Valiela, 42 ans, nous raconte ses exploits de paparazzi devant deux croissants. Sans fanfaronnade. Au bout du deuxième café, il lâche : « Si quelqu’un arrive à photographier François Hollande et Julie Gayet ensemble, ce sera un coup énorme. Mais qui osera le publier ? »

Douze mois ont passé, et ce « coup énorme », il l’a fait. Vendredi 10 janvier, les images s’étalent dans le magazine Closer, spécialisé dans le paparazzi pugnace. Elles montrent deux hommes blottis sur un scooter – dont le président –, visages casqués comme les Daft Punk. Puis une femme blonde entrant dans un immeuble.

On rappelle à Sébastien Valiela sa prophétie. Il s’en amuse : « Oui, je savais déjà… Ça faisait un petit moment que les paparazzis en parlaient. Encore fallait-il trouver le lieu de rendez-vous. On a pisté un agent de sécurité attaché à Julie Gayet, et on a trouvé. » Certains affirment que Nicolas Sarkozy aurait mis la presse people sur la piste du nid d’amour. « N’importe quoi », balaie le photographe.

Sa réputation, il l’a gagnée avec une image prise il y a vingt ans, et qui résonne de façon troublante avec celle du couple Hollande-Gayet. Même retentissement, même façon de dévoiler un pan de la vie privée du chef de l’Etat. En 1994, il révèle dans les pages de Paris Match l’existence de Mazarine Pingeot, la fille « cachée » du président François Mitterrand. Sur la photo en couleurs, le père, 77 ans, pose la main sur l’épaule de sa fille, 19 ans, à la sortie du restaurant étoilé Le Divellec, à Paris.

Ses images ont bousculé deux présidents de la République socialistes. Il en rigole.”

Michel Guerrin
Journaliste au Monde