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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Anissa Ramdane le 22-01-2014

Je dirais presque que c’est incroyable, je vais sur pronote et voilà que sur mon emploi du temps, madame Dibot est notée absente toute la semaine ! Horreur, une semaine sans français, ah oui, c’est vrai elle était là lundi, mais nous ne l’avions pas…
Je me demande bien ce qui se passe, est-ce votre fils, ou vous ? On se le demande mais, quoi qu’il en soit, un bon rétablissement à vous, car vous nous manquez.
Comment allons-nous faire pour avoir de la bonne humeur dès le matin, sans média ? Je me le demande bien…
Heureusement, une chose est bien dans tout cela, car comme vous l’avez vu, madame, lundi, j’ai emprunté l’oeuvre de Shakespeare “Roméo et Juliette”! J’aime tellement cette pièce de théâtre et d’ailleurs m’dame vous ne nous avez toujours pas montré la suite du film “Roméo + Juliette” de l’année dernière mais je vous rassure je l’ai regardé moi-même. Mais, que dis-je, ça ne vas pas rattraper une semaine de français !
J’ai vu que vous étiez allée sur le Torchon, heureusement continuez madame, car ça vas être dur de ne pas avoir ni de cours de français ni de séance média cette semaine.
De plus, pour réagir à votre article sur le copier coller, je ne vois pas de qui vous parlez, mais c’est malsain.
Et je vais peaufiner l’article sur le film Sobibor. Bon rétablissement à vous, madame, et on pense à vous.

Jan
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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 22-01-2014

Dans les programmes scolaires, la traite négrière, le commerce triangulaire, l’esclavage sont à l’étude en classe de cinquième (ou en début de quatrième si je ne me trompe pas). En français, en 4ème, on peut exploiter ce sujet en abordant le siècle des Lumières et la critique de la société. Voici quelques années, j’avais fait étudier à des 4èmes un beau petit roman de Monique Agénor : Les enfants de la colline sacrée. Simple, court, ce petit roman racontait, du point de vue de deux enfants captifs, l’esclavage. Sans fausse pudeur ni violence, mais de façon documentée et réaliste. Depuis, ce roman est épuisé : impossible de le retrouver.

L’esclavage, en littérature, est un sujet difficile à aborder : au CDI, nous possédons une série (plusieurs exemplaires) du célèbre récit La case de l’Oncle Tom… 

Le cinéma, peut-être, offre un moyen de donner à voir et à discuter avec nos zélèves. Ce nouveau film de Steeve Mac Queen pourrait peut-être faire parler de lui…  http://www.youtube.com/watch?v=gRZe0nyex-U

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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 22-01-2014

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Laurent Calmon, habitant de Châteauroux et enseignant, a été sélectionné parmi plus de 200.000 participants pour le projet Mars One, projet qui invite 24 personnes sélectionnées à travers le monde à obtenir un billet sans retour vers Mars en 2025. Sur les 1057 personnes présélectionnés, ils sont 20 français à pouvoir passer le deuxième tour. Les résultats seront prévus pour 2025.

mars

  • En attendant, notre homme essaye de garder les pieds sur terre : il est partagé entre plusieurs réactions : l’appréhension et le contentement d’avoir été choisi. Mais il a aussi un autre problème : il n’est pas habitué au grand public, ce qui est embêtant, car ce voyage le ferait connaitre du monde entier.
  • Dans un premiers temps, il était angoissé à l’idée de ne pas revenir ; et je pense que tout le monde le comprend…  mais il est resté calme : Mars n’est pas pour demain. Ce qui l’a intéressé, c’est ce projet ambitieux, “découvreur d’un autre monde”, “comme Christophe Colomb”,  “nous conservons tous ce rêve de gosse de voyager dans les étoiles” a-t-il dit.

Explication Mars One plus approfondie : Le projet Mars One est un projet lancé par un ingénieur néerlandais, Bas Lansdorp, consistant à installer une “colonie humaine” sur Mars et à l’occuper dès 2025.

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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Johanna MESNIL le 22-01-2014

Choquante, grotesque, inquiétante… Nous avons visionné une vidéo de Dieudonné, dans laquelle il répond à Manuel Vals par rapport à l’annulation de ses spectacles. Une circulaire ministérielle demande l’interdiction de Dieudonné de se produire en spectacle. Suite à ça, Dieudonné lui répond en s’adressant au président de la République : “François, tu la sens glisser dans ton c… la quenelle ? Tu n’iras pas jusqu’en 2014. Zen, François, en attendant ton départ très très proche.” “2014 sera l’année de la quenelle”.

De plus, Dieudonné est toujours en colère au sujet de la Traite Négrière. Il se demande pourquoi les élèves n’étudient pratiquement plus cette période de l’histoire (ce qui est faux NDLR), alors que la Shoah est toujours au programme. Serait-ce là la raison de ses “blagues” répétées sur les juifs ?

Il justifie son comportement et ses paroles, en affirmant qu’il n’est pas antisémite mais se garde le droit de le devenir : “Je n’ai pas à choisir entre les juifs et les nazis, je suis neutre dans cette affaire. Je suis né en 1966 donc je ne sais pas ce qui s’est passé, mais des nazis ou des juifs, lequel a provoqué l’autre, lequel a volé l’autre, j’ai ma petite idée.” “Je ne suis pas antisémite mais je ne dis pas que je ne le deviendrai pas.”

C’est bien là de provocation de la part de Dieudonné de dire qu’il n’est pas antisémite mais qu’il pourrait le devenir.

Johanna Mesnil, et Naouale Badaoui

Petit article adressé à l’un de mes zélèves inscrit en option media, qui se reconnaîtra certainement…

Ce matin, revue de presse au ralenti (la température, la toux, la gorge brûlante : eh oui, terrassée par les poumons…) : pourtant, il faut la mener, et valider les articles que mes chers zélèves ont composés et mis “en attente”. Un article de Dehbia, un article d’Eden : quelques coquilles à corriger, un ou deux s à ajouter, quelques accents sur les a à supprimer, un é à la place d’un er et le tour est joué. Avec Eden et Debhia, il n’y a pas trop de travail de correction. Si ce n’est qu’Eden continue à ne pas mettre d’espace avant les : GRR…

Enfin, c’est facile, et on peut corriger ces articles même en plein brouillard fiévreux. Le troisième article à corriger s’ouvre : un article sur les jeux vidéos et le cancer (aïe, pas des poumons, j’espère… ). Croyez-moi ou non : aucune erreur à corriger. Aucune faute, pas une coquille. Quinte de toux pour exprimer la colère qui monte : cet article est un simple copier-coller et mon élève un fieffé plagiaire. Jugez plutôt du style : “Dans le cas de Borderlands 2, la langue dans laquelle le jeu sera joué est mise à prix, et les Français et Japonais sont au coude à coude pour imposer leur idiome. Il est également possible de gagner quelques lots physiques de prestige en participant à des tirages au sort. Réunis pour s’amuser autour d’une bonne cause, les joueurs se livrent à l’exigeant exercice du speedrun.” Ce n’est qu’un exemple.

Quand vous rédigez un article documenté (bien évidemment, il faut vous informer avant de composer un article), vous n’avez pas le droit de recopier ce qu’un autre (journaliste) a écrit ! Cela s’appelle du plagiat. De plus, cela ne présente aucun intérêt pour les lecteurs du Torchon, qui attendent votre prose, et non celle de professionnels. Honnêteté intellectuelle oblige : vous devez écrire avec vos propres mots ce que vous avez compris. C’est un exercice qui demande un effort, c’est certain. Mais c’est la règle.

Depuis le début de la semaine, la sonnerie ne fonctionne pas (la sonnerie fonctionne mal depuis la semaine où les troisièmes sont partis en stage : de ce fait, ils ne s’en sont pas encore très bien rendu compte… NDLR) , du coup nous avons droit à une sonnerie particulière et, ce matin, à 8 heures, une sonnerie autre que celle de d’habitude a retenti : une sonnerie telle celle d’une église ou de Big Ben. Plutôt surprenant !

Dans la cour, tout le monde a réagi : “Amen!”, “On va faire la prière!”, “On se croirait à l’église!”. En média, tout le monde a réagi, surtout Mme Dibot qui espérait qu’on ne nous referait pas le coup de la cloche à 10 heures. Du coup, nous avons décidé d’aller interroger la vie scolaire Amandine et moi, Eden.

C’est Sylvie qui nous a répondu, elle nous a avoué que ce n’était en aucun cas pour provoquer ou même faire allusion à la religion chrétienne mais simplement parce qu’ils ont un site pour faire une sonnerie et ils la font sonner dans la cour grâce aux hauts parleurs, elle nous a montré et effectivement il y en a plein. Faute de temps, elle n’a pas trouvé la bonne et a donc mis celle-ci avec l’accord de Mme Picou.

Voilà l’explication de cette sonnerie on ne peut plus surprenante, surtout quand on se trouve juste au-dessous des hauts parleurs et que le son est assez fort.

Amandine et Eden

Jan
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Dans ma famille, les études et le travail sont primordiaux. Il n’y a pas de différence entre les filles et les garçons, c’est pareil. D’ailleurs, mes sœurs ont fait des études :

– Ma sœur âgée de 30 ans : master

– Mon autre sœur âgée de 25 ans : licence en biologie

– Et enfin, ma dernière sœur, âgée de 23 ans : erasmus à Gibraltar; une année au Canada, et de retour cette année pour son master en langues étrangères appliquées.

Quant à ma mère, elle travaille actuellement à la MAS de Targé (maison d’accueil spécialisée).

Moi, bien sûr, je compte faire des études et avoir un métier. J’ai interrogé ma mère sur ce sujet pour avoir son avis :

“Est-ce que dans ta famille on voulait que tu sois mère au foyer ?”

– Non, mes parents m’ont toujours encouragée dans mes études et à travailler.

“Pourquoi avoir fait le choix de travailler ?”

– Pour être indépendante, subvenir aux besoins de ma famille, partager les taches et les responsabilités avec mon mari.

” Quel avenir veux- tu pour tes filles ?”

– Je veux qu’elles réussissent  leurs études et qu’elles s’épanouissent dans le métier qu’elles auront choisi.

“Quel est le statut de la femme dans ta religion ?”

– C’est une obligation d’être instruite, dans l’Islam. La femme prend de grandes décisions ,et aussi qu’il est écrit que la mère est tellement importante que le Paradis est sous ses pieds.

Et enfin, mon point de vue, c’est qu’une femme doit travailler. Cependant, il y a encore des stéréotypes. Par exemple : les gens du voyage -j’ai vu un documentaire là-dessus – veulent que la femme reste au camping pour faire le ménage, l’entretien du camping-car, l’éducation des enfants …

 “Appeler les femmes “le sexe faible” est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes.”

GANDHI

              Dehbia