Jan
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Classé dans (Je suis Charlie) par Aloïs le 12-01-2016

Charlie Hebdo, exécutions de journalistes par Daech, en Corée du nord… Est-il réellement si bon de vivre au 21ème siècle, d’autant plus que les personnes osant crier haut et fort leurs opinions  (hors racisme ou idéologies contre la déclaration des droits de l’homme) sont MENACEES ou TUEES ?

Il n’y a qu’à voir Galilée, Copernic, les philosophes durant la révolution française, Hugo, Lincoln, Gandhi, Luther King, John Lennon, Malala (prix Nobel de la paix 2014), Mandela, les journalistes de Charlie Hebdo ou les reporters en Syrie, médecins sans frontière, les moines tibétains… Nous n’avons jamais réellement évolué. Nous en sommes encore à des conflits de religion au 21ème siècle, les mêmes qu’au 1er siècle. On a eu des avancées en apparence, mais en vérité, rien n’a vraiment changé dans certains pays : justice médiévale, femmes opprimées, libertés moindres… Nous évoluons en apparence… Mais nous restons (et resterons) toujours les mêmes. Et ça, seules quelques personnes veulent bien le reconnaître : l’homme est trop prétentieux et égoïste pour se remettre en question, et ne fait jamais attention aux conséquence de ses actes, sauf si de l’argent est en jeu.

J’aimerais bien avoir le pouvoir de changer quelque chose pour que tout aille mieux : tout le monde sait que quelque chose ne va pas, mais personne ne fait rien (ou alors elles meurent trop tôt)!

C’est pour ça que j’écris sur le Torchon : je veux dire ce que je pense, sans tabous, sans (ou presque sans, je respecte la loi !) limites. J’ai remarqué que les personnes influentes sont célèbres : Obama, Benoit XVI, le dalaï lama, Mandela ou à l’échelle de la France les politiciens, Coluche (en son temps, reast in peace), Goldman… Donc pour pouvoir changer de grandes choses, il faut être influent, donc il faut être célèbre. Les politiciens ne changent pas grand chose, et la voie de l’art permet souvent de faire passer des messages, par les livres, la chanson, la photographie, le cinéma… Le journalisme aussi peut faire passer des messages. Souvent utilisés comme moyens de propagande, les media peuvent aussi faire ouvrir les yeux.

Ce qu’il se passe, ce dont je me rends compte me fait réfléchir : et si, dans ma vie, je faisais tout pour essayer de changer les choses ? Serais-je prête à mourir pour une cause, et quelle cause? J’avoue ne pas apprécier la société, le système d’uniformisation dans lequel nous vivons. Je suis comme “une extraterrestre” par rapport à ce dernier. Ce système ne marchant pas vraiment (la crise, la guerre, la famine, la pauvreté, le chômage en France, au moins, en témoignent), je réfléchis : “qu’est-ce qui pourrait fonctionner et aider tout le monde?”. J’ai quelques idées, mais je suis trop jeune et trop peu influente pour en témoigner. Ne voulant pas être politicienne, je me demande comment en faire part plus tard.

Ces idées ne plairont pas à tout le monde, et si c’était dangereux d’en parler ? Et écrire ce que je pense en ce moment, ça ne plait pas à tout le monde (d’autant plus que je suis une fille). Mais nous avons tous des pensées différentes. Et si cela devenait dangereux de penser ? Après tout, dire ce qu’on pense est bien passible de mort…

JE SUIS CHARLIE

Jan
12
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 12-01-2016