Jan
11
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 11-01-2016

 

vh

 Le 4 septembre 1870, pendant que l’armée prussienne victorieuse marchait sur Paris, la république fut proclamée ; le 5 septembre, M. Victor Hugo, absent depuis dix-neuf ans, rentra. Pour que sa rentrée fût silencieuse et solitaire, il prit celui des trains de Bruxelles qui arrive la nuit. Il arriva à Paris à dix heures du soir. Une foule considérable l’attendait à la gare du Nord. Il adressa au peuple l’allocution qu’on va lire :

«Les paroles me manquent pour dire à quel point m’émeut l’inexprimable accueil que me fait le généreux peuple de Paris.

Citoyens, j’avais dit : Le jour où la république rentrera, je rentrerai. Me voici.

Deux grandes choses m’appellent. La première, la république. La seconde, le danger.

Je viens ici faire mon devoir.

Quel est mon devoir ?

C’est le vôtre, c’est celui de tous.

Défendre Paris, garder Paris.

Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde.

Paris est le centre même de l’humanité. Paris est la ville sacrée.

Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain.

Paris est la capitale de la civilisation, qui n’est ni un royaume, ni un empire, et qui est le genre humain tout entier dans son passé et dans son avenir. Et savez-vous pourquoi Paris est la ville de la civilisation ? C’est parce que Paris est la ville de la révolution.

Qu’une telle ville, qu’un tel chef-lieu, qu’un tel foyer de lumière, qu’un tel centre des esprits, des cœurs et des âmes, qu’un tel cerveau de la pensée universelle puisse être violé, brisé, pris d’assaut, par qui ? Par une invasion sauvage ? Cela ne se peut. Cela ne sera pas. Jamais, jamais, jamais !

Citoyens, Paris triomphera, parce qu’il représente l’idée humaine et parce qu’il représente l’instinct populaire.

L’instinct du peuple est toujours d’accord avec l’idéal de la civilisation.

Paris triomphera, mais à une condition : c’est que vous, moi, nous tous qui sommes ici, nous ne serons qu’une seule âme ; c’est que nous ne serons qu’un seul soldat et un seul citoyen, un seul citoyen pour aimer Paris, un seul soldat pour le défendre.

A cette condition, d’une part la république une, d’autre part le peuple unanime, Paris triomphera.

Quant à moi, je vous remercie de vos acclamations mais je les rapporte toutes à cette grande angoisse qui remue toutes les entrailles, la patrie en danger.

Je ne vous demande qu’une chose, l’union !

Par l’union, vous vaincrez.

Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.

Serrons-nous tous autour de la république en face de l’invasion, et soyons frères. Nous vaincrons.

C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté.»

Victor Hugo, in « Actes et Paroles », 1876

http://www.liberation.fr/france/2016/01/10/relire-victor-hugo-plutot-que-reecouter-johnny-hallyday_1425430?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Jan
08
Classé dans (Je suis Charlie) par jaime le 08-01-2016

Triste découverte au sujet des migrations en mer méditerranée.

 

La Police Turque a découvert à Izmir ville côtière (au nord ouest) une sinistre fabrique. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, des personnes peu scrupuleuses se sont empressées de profiter de l’afflux de réfugiés dans leur ville en louant des chambres à prix d’or, en vendant des bateaux pour les traversées, des faux documents d’identités ou encore des gilets de sauvetage.

 

C’est ainsi que les policiers ont mis la main sur de faux gilets de sauvetage (lifejackets en Anglais). Ces gilets contrefaits, avec des matières non flottantes était doublement dangereux. Ils ne flottaient pas et handicapaient la nage une fois mouillés. Pire encore dans la fabrique les policier ont trouvé de employés, qui n’étaient autre que des enfants Syriens…

 

Voici l’article du Guardian, grand journal Anglais.

Turkish police find factory making fake lifejackets in Izmir

Officers seize 1,200 lifejackets filled with non-buoyant materials from workshop in city often used by refugees to reach Greece

Officers carry the body of a refugee that washed up on the shore in Izmir, Turkey
Officers carry the body of a refugee that washed up on the shore in Izmir, Turkey. Photograph: Depo/Rex

Turkish police have uncovered a factory producing fake lifejackets, shining a light on a booming cottage industry that has emerged as a byproduct of the refugee crisis and heightened the risks for those hoping to reach Europe by sea.

Police allegedly seized 1,263 lifejackets filled with non-buoyant materials from an illegal workshop in Izmir that employed two Syrian children, according to Agence France-Presse and Dogan news agencies.

The raid came in the same week that the bodies of more than 30 people washed up on Turkish beaches, having drowned in their attempt to reach Greece. Some of the dead were pictured wearing lifejackets, leading to suspicions that they may have been fake.

In two visits last year to Izmir, a major smuggling hub on the Turkish coast, the Guardian wasrepeatedly offered counterfeit lifejackets by salespeople openly touting their wares on a prominent shopping street close to two police stations.

In an attempt to convince buyers, shops sell jackets branded with the word “Yamaxa”, a misspelling of the Yamaha brand, whose products cost about twice as much as a fake. Trade is so high that some shoe and clothes shops sell lifejackets as their primary products.

“We only sell two or three pairs of shoes a day,” one shop assistant told the Guardian in November. “But we’re still selling between 100 and 300 lifejackets. In the summer sometimes it was a thousand – the factories couldn’t keep up.”

After the agreement of a multibillion-euro deal between the EU and Turkey, Turkish police have slightly increased their operations against people involved in the wider smuggling business. But the flow of refugees between Turkish and Greek shores remains at record levels, with about 2,000 braving the journey every day this month, roughly an elevenfold increase on last January’s levels.

Jan
08
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 08-01-2016

A lire dans Le Monde ce jour, un article sur le dessin de presse depuis le 7 janvier 2015. Ici :  http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2016/01/07/dessiner-apres-le-7-janvier-2015_4843404_3224.html

Lecture fortement conseillée à nos zélèves d’option media qui vont réaliser, lundi prochain, des travaux sur le thème de la liberté d’expression 😉

Jan
07

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Pour Louis et Axel, les réseaux c’est : Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter.
Parlons de Facebook : e créateur de ce réseau est Mark Zuckerberg qui a quand même gagné 3,2 milliards de dollars : c’est énorme.
Mark a gagné tout cet argent en mettant de la pub sur facebook.
Les pub peuvent compter comme un des inconvénients de Facebook. Nous allons demander à nos collègues de nous dire ce qu’ils en pensent :
Tous les gens, sauf Emile, disent que les pubs ne servent à rien. Pourtant, les pubs permettent de rendre facebook gratuit.

INTERVIEW :

Louis : Je suis plus pour Instagram.
Kelly : Je suis sur Facebook.
Nour : Je n’ai pas de réseaux sociaux.
Sofiane : Je suis plus sur Facebook et Snapchat.
Emile : Je suis sur Facebook et Snapchat.
N’aissita : Je suis sur Facebook

J’en conclue que la plupart des adolescents ont Facebook.

Parlons de Snapchat : le réseau social qui consiste à prendre des photos ou des vidéos de 10 secondes. Le créateur de ce réseau est Evan Spiegel il a été développé par des étudiant de Stanford en Californie.

Globalement, les réseaux sociaux sont créés pour communiquer, partager des infos, partager des photos mais surtout, le problème, c’est surtout le harcèlement.

N’acceptez surtout pas les inconnus sur Facebook ou d’autres réseaux car ils pourraient se faire passer pour d’autres personnes que vous connaissez et pourraient ainsi vous harceler.

Jan
07
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 07-01-2016

BOULEZ-500

Jan
07
Classé dans (Je suis l'Europe) par sadanhou1 le 07-01-2016

J’aimerais ne jamais recommencer l’Année 2015…. Beaucoup de chose se sont passées, mais j’ai surtout été touchée par l’attentat au Bataclan…

Je trouve que ce qui s’est passé, ça ne se fait pas… Moi j’ai ma cousine qui habite à Paris et elle a tout entendu. Quand elle a entendu, elle m’a appelée en pleurs, elle devait aller au Bataclan le jour même mais ma tante a dit quelle ne devait pas y aller car elle avait peur pour elle. Elle a eu raison car si elle y avait été, elle serait morte à cette heure là. Elle serait morte.

Jamais ces gens n’oublieront ce moment, cela restera gravé dans leur cœur. Caa été tragique pour ma sœur car sa meilleure amie est morte là-bas. J’espère que ces gens ont pu  tourner la page assez rapidement. Je sais qu’on n’oubliera pas comme ça mais cette année a été mal vécue pour moi …

 

Jan
06
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 06-01-2016

Jan
05
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 05-01-2016

Jan
04
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 04-01-2016

Un Dieu assassin en une de «Charlie Hebdo»

http://www.liberation.fr/futurs/2016/01/04/un-dieu-assassin-en-une-de-charlie-hebdo_1424168