Avr
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 12-04-2011

Absence, avec un grand A…

Un mardi sans les hispanisants : on l’attend de pied ferme, cette journée  “un mardi-c’est-journalisme” sans les trois quarts des journalistes ! Que va devenir le Torchon ?

On nous annonce une mise à jour dans l’après-midi : une préfiguration de l’apocalypse du Torchon ?

Heureusement qu’il nous reste… la grammaire !

😉

 

 

La semaine derniére, M. Varenne, professeur de SVT dans notre collège, est venu nous présenter l’association dont il fait partie. Il est venu nous expliquer quelle importance cela représentait pour lui.

Cette association s’appelle “Poitiers-Moundou”, fondée en 1989, elle a des missions humanitaires à Moundou (200000 habitants, jumelée avec Poitiers) au Tchad qui a pour capitale N’djaméa (1 million d’habitants).

Cela ne fait que 50 ans que le Tchad est indépendant, avant il dépendait de la France. Moundou est à côter de la Lybie. Le Tchad est dirigé par Idriss Deby,  dictateur qui est venu à Poitiers en 2001 lors de la découverte de Toumaï. Toumaï est un crâne quasiment complet trouvé à 800 km au nord de N’djaména (l’âge du fossile est d’environ 7 millions d’années).

L’association aide à la pose de panneaux solaires et a déjà envoyé 2000 livres aux établissements scolaires. A Moundou, les lycées et collèges n’ont pas tous de toilettes et pas d’eau courante, sachant que en saison à 6 heure du matin il fait 40°…

Les classes sont surpeuplées, un collège peut acceullir 2000 élèves, les conditions de travail ne sont même pas imaginables, pour les classes luxueuses, il y a des bancs en brique ! Parfois même, il n’y a pas de bancs ni de toit !

Les salles de classes ne sont pas fermées à clé et sont parfois cambriolées. Les professeurs ont une chicotte (sorte de martinet, micro fouet) pour faire peur aux élèves agités dans la cour de récréation : 3000 élèves en récréation !!!!).

Le témoignage de M.Varenne est émouvant car, à Moundou, les conditions de vie sont dures, cela nous a donné envie de nous engager pour offrir notre aide à ces personnes qui méritent les mêmes conditions de vie que nous.

Je vous invite à aller visiter le site de l’association http://poitiers-moundou.fr/

Alexandre Le Grand

Avr
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Manon le 06-04-2011

Dans 6 jours exactement, nous partirons en Espagne avec le collège . Les professeurs qui vont nous accompagner sont Monsieur Mastorgio, Madame Mayeur et Madame Askari.  Nous allons être accueillis dans des familles Espagnoels.

Quand le programme a été distribué, ‘aie remarqué que nous passions pas beaucoup de temps avec les correspondants Espagnols. Les professeurs qui nous accompagnent vont nous dire qu’il y a beaucoup de choses à visiter donc nous ne pouvons pas rester longtemps dans les familles.

Je ne comprends pas que certains élèves qui partent avec moi ont déjà eu le nom des leur correspondant alors que moi je ne l’ai toujours pas à 6 jours du départ.

J’espère que nous allons bien nous amuser. Je sais que Monsieur Mastorgio nous dira que nous n’aurons pas le temps de nous amuser. 🙂

A mon retour d’Espagne, je vous ferai un autre article pour vous raconter comment cela s’est passé.

Manon.

Avr
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par lukas le 06-04-2011

Les jeux vidéo sont une chose que beaucoup de jeunes fréquentent.

Comme l’ordinateur, les Gameboy, les consoles et les télés.

Chez beaucoup de garçons, généralement, les jeux vidéo ont tendance à rendre accro on appelle ça l’addiction… C’est un problème plutôt grave… Qui entraine une réaction agressive et une grosse flémingite.

C’est comme  la CIGARETTE : quand on se met à fumer, on devient souvent dépendant. Et là … «  Ca, c’est grave  ». Elle entraine de sérieux problèmes aux poumons etc.

Revenons aux jeux vidéo : généralement, quand on y passe son temps, on peut remarquer que la vie passe de plus en plus vite et que l’on devient associable. De sérieux maux de tête avec des migraines et des crises sont aussi présents comme les crises d’épilepsie, chez les GEEK surtout : « une personne passant sont temps sur un ordinateur » (Ne pas oublier qu’un GEEK connaît un ordinateur parfaitement). A ne pas confondre avec les no-life. Des personnes qui passent leur vie sur un pc et qui n’y connaissent rien.

Un conseil pour les Geek ou Nolife. Ne gâchez pas une partie de votre vie dedans, ça serait du gros gâchis, je parle plutôt des jeunes qui passent leur vie sur l’ordi. Bougez-vous et allez parler à de vraies personne et non par intermédiaire  ( internet ).

Lukas.

Nous pensons que les études sont importantes car, sans elles, notre avenir serait très réduit. Pour avoir un bon travail, il faut d’abord passer par le collège et le lycée, ce qui est difficile, il faut avoir du moral et être sérieux, comme être présent en cours.

Plus on travaille, et plus on a de chances de réussir dans la vie, mais, parfois, tout ces efforts ne sont pas récompensés, malheuresement.

L’école nous construit des conditions de vie meilleures grâce au réglement intérieur des collèges et lycées qui doivent être respectés dans toutes circonstances. Même si parfois, c’est plus fort que nous, car nous ne les respectons pas, mais cela nous fait progresser dans notre vie quotidienne.

Par exemple, quand un professeur d’histoire – géographie nous dit que, dans certains pays d’Afrique, les gens doivent payer pour aller à l’école sans avoir forcément un grand avenir, cela veut dire que nous avons une chance considérable d’aller en cours sans payer.

Nous avons des conditions extraordinaires pour travailler, 20 par classe en moyenne, alors qu’au Tchad, par exemple, ils sont parfois 150 par classe pour un seul professeur. Cette information nous est parvenue par M. Varenne, un professeur de  SVT qui fait partie d’une association nommée Poitiers-Moundou ( aide humanitaire ) (lire dans Le Torchon l’article sur cette intervention).

Nous vous conseillons, même si c’est obligatoire, d’aller à l’école car c’est très important pour votre vie, c’est une chance !

Oussama et François.

 

Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix

Petite biographie

Shirin Ebadi est née le 21 juin 1947 à Hamadan en Iran. En 1974 elle devint juge, ce fut la première femme juge en Iran. En 1979, elle doit abandonner ce poste car ce n’était pas tolérable qu’une femme soit juge en Iran. Elle refuse le poste de greffière et poursuit ses études pour devenir, en 1996, avocate. En 2001, elle fonde avec ses amis le Cercle des défenseurs des droits de l’Homme qu’elle préside depuis. Ce cercle, doté de plusieurs avocats, a pour objectif, entre autres, de proposer une assistance juridique gratuite aux personnes accusées pour leurs opinions politiques ou religieuses. Elle reçoit le prix Nobel de la Paix en 2003, c’est aussi la première iranienne à obtenir ce prix. En novembre 2006, elle reçoit du président français Jacques Chirac les insignes de commandeur de la Légion d’honneur. En 2008 elle reçoit le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Poitiers (après avoir été honorée par 23 autres universités prestigieuses dans le monde). En 2009, elle reçoit le Prix Manhae pour la paix. En 2010, Shirin Ebadi est faite Citoyenne d’honneur de la ville de Paris. Après cela, en 2009, le gouvernement iranien, sans passer par le judiciaire, a gelé son compte bancaire et retiré la médaille et son prix Nobel. Le bureau du Cercle des défenseurs des droits de l’Homme a été  fermé en janvier 2009 et plusieurs de ses membres ont fait l’objet d’arrestations par le gouvernement iranien. Depuis la réélection contestée d’Ahmadinejad en juin 2009, Shirin Ebadi vit exilée à Londres.

Le combat de Shirin Ebadi

Elle se bat pour la défense des droits de l’homme, de la démocratie, des enfants et des femmes. Elle a aussi défendu des dissidents de premier plan comme ceux de la famille de Dariush Farouhar et de son épouse qui ont été retrouvés battus à mort. Il s’agit d’intellectuels menacés par des extrémistes opposés à la politique du régime de Mohammad Khatami (président iranien de 1997 à 2005) qui a œuvré pour le droit d’expression et la tolérance. En tant qu’avocate, elle a toujours choisi d’intervenir dans les affaires les plus sensibles comme de défendre les journalistes et les prisonniers politiques. L‘association qu’elle créa a remis régulièrement des rapports sur les violations des droits de l’Homme en Iran à  l’attention du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui a condamné plusieurs fois le gouvernement iranien à l’issue de ces rapports.

 

Le 16 mars 2011,  Châtellerault reçoit Shirin Ebadi, salle l’Angelarde

Questions du Public (Q-P) :

Vous sentez-vous persécutée ?

Shirin Ebadi :

En 2009, alors que des fraudes électorales donnaient la victoire au président Ahmadinejad,  la police a tiré sur les étudiants dans une cité universitaire. 5 étudiants ont été tués, d’autres ont été emprisonnés (40 reporters et web bloggeurs ont connu le même sort selon les journalistes).

J’ai défendu la famille d’un de ces étudiants ce qui m’a valu d’être  jugée. J’ai perdu  ce jugement, on m’a confisqué mes biens, j’ai été emprisonnée et menacée de condamnation à mort sur le globe.

Aujourd’hui, l’Iran détient le record mondial de journalistes emprisonnés. Par ailleurs, de nombreuses condamnations à mort sont régulièrement prononcées, notamment chez les opposants politiques.

Q-P : Quel est le statut de la femme en Iran aujourd’hui ?

S-E :

Aujourd’hui, 65 % des étudiants en Iran sont des femmes. Beaucoup de professeurs universitaires sont des femmes. Il n’y a pas de problèmes pour que la femme étudie. En Afghanistan par exemple,  il y a des problèmes avec la scolarité des femmes car plus de 70  % du territoire afghan est contrôlé par les talibans qui ont incendié les écoles pour les filles.

Q-P :

Depuis quand y a-t-il la montée du néofascisme et la peur de l’islam en Europe ? Donnez-moi une date où vous pensez qu’il y ait le début de cette peur ?

Public : Le 11 septembre 2001.

S-E :

Non, cette peur existe depuis la chute de l’U.R.S.S et de la fin de la Guerre froide. Les U.S.A ont recherché un nouvel ennemi. L’islam convenait bien pour le choc des nations et des cultures. Il y a 30 ans, une femme voilée était autant respectée que les autres femmes mais après la Guerre froide, il y a eu du changement et les Occidentaux  se sont peu à peu méfiés du symbole du voile. Pendant la Guerre froide, le bloc de l’Ouest s’est appuyé sur les pays islamiques, à la fin de cette période, les questions ont fusé entre l’islam et la démocratie. Pourquoi stigmatiser l’islam dans ses rapports avec la démocratie plutôt que d’autres religions du Livre  et créer avec cette religion des scissions dans nos pays européens? Si on exclue les musulmans, ils vont se considérer comme un peuple à part et ne pourront plus vivre avec d’autres personnes dans de telles conditions. Les 2èmes ou 3èmes générations de migrants sont jeunes et sont nées en France, elles ont le passeport français, une éducation européenne, ce sont  elles qui prennent les armes et commettent  l’irréparable et non celles de leurs pères. Voici le résultat lorsqu’une personne se sent mise à l’écart de l’Europe alors qu’elle était initialement européenne comme les autres mais mise à part de l’école et de la société. Si cette société est dans la paix et le calme on ne doit pas faire d’exclusions entre nous. On doit se porter respect et s’aimer, c’est plus simple de vivre ainsi !

Jofrey.

Avr
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 04-04-2011

Quand on vous dit de citer vos sources…

Lisez, ci-dessous, l’histoire d’un long reportage sur le Japon, écrit par un journaliste-reporter depuis… Paris.

Etonnant, et très intéressant car apparaissent (en orange) les sources du journaliste. Où l’on voit qu’il est aisé d’offrir un bel article, en copiant sur ses camarades et en compilant leurs informations, citations, photographies…

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/62209/date/2011-03-29/article/nouvel-obs-japon/

“On peut rire de tout. On doit rire de tout”, disait Desproges.

Nous en parlions hier : sur France Inter, les chroniqueurs humoristes affichent une grande liberté de propos, et de ton. Parfois, ils en paient les conséquences  de façon irréversible, par le licenciement (Stéphane Guillon et Didier Porte en 2010).

Ecoutez cette séquence : elle est très instructive.

http://www.liberation.fr/medias/06013322-quand-l-humour-agace-les-politiques

Et souvenez-vous que la liberté d’expression est un droit.

Vous trouverez sur le site de France Inter (lien sur ce blog) la chronique de Sophia Aram en entier ainsi que son droit de réponse suite aux réactions de certains auditeurs de France Inter, voire d’un certain “confrère”. Ici :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/video/aram.php

Mar
26

Semaine de la presse oblige, la classe media médiatise (du verbe : fabriquer un journal en version papier).

A lire très prochainement, dès que la maquette de ce numéro papier sera achevée, imprimée, on songera à la diffusion.

Ligne éditoriale : “La grenouille au fond du puits croit que le ciel est rond”, proverbe chinois. Quand la classe media sort du puits.

Julie, rédactrice en chef

Mazarine, rédactrice en chef

Moustoifaïni lisant le Canard enchaîné

Alex-Calimero notre infographiste

La musique reflète pour chacun ou chacune  une partie de leur vie, peut-être partielle ou entière. Les chansons sont une mélodie qui nous racontent une histoire, ou des souvenirs enfouis en nous. Elles peuvent nous faire réfléchir grâce aux paroles, nous rendre heureux quand on est triste et nous faire bouger quand on est fainéant.

La musique peut nous faire esquisser un sourire ou nous faire couler des larmes. Pour certains, la musique les canalise contre l’angoisse, le stress et autre, la musique est un moyen de s’exprimer, de dire ce que l’on ressent. La musique est un fleuve qui nous apaise ou nous fait chavirer dans lemonde de la tristesse ou elle peut nous faire réagir, nous faire bouger notre body, et la musique peut aussi faire passer le temps quand on galère ou pour des longs trajets.

Et vous, les musiques, que vous font elle ressentir ?

Anissa