Mar
18
Classé dans (Micro Torchon) par Lenny JUDE le 18-03-2014

Cette semaine nous avons réalisé une interview pour savoir si les adultes de notre établissement votent ou non aux élections municipales :

Nous avons commencé par interviewer Mme Fontenit qui nous a répondu :
« Oui, bien sûr. Je vais voter parce que c’est un acte démocratique, je pense que c’est notre devoirs de voter car nous sommes les descendants de personnes qui sont mortes pour la liberté d’expression. »
Sur ce point, notre principale a été rejointe par Mr Bouthier, qui nous a dit :
« Oui, je vais voter parce que je suis inscrit sur les listes et parce que des gens se sont battus et sont morts pour ça. »
  Mr Massé (accueil) est élu (les élus sont les adjoints du maire en quelque sorte ) dans une petite commune et veut donc la défendre en conservant les écoles ou la poste… Il ira donc bien évidemment voter.
Nous avons aussi posé la question à nos professeurs :
Mme Dibot: “Non, malheureusement je ne vais pas pouvoir voter aux élections municipales car, après avoir déménagé, j’ai oublié de m’inscrire à temps sur les listes électorales. Je tiens quand même à préciser que, en temps normal, je vote aux municipales et bien sûr aux présidentielles… Je suis même allée voter le 22 Avril 2002 alors que j’étais enceinte de 8 mois et que j’avais 30kg de plus à déplacer. Vous vous souvenez du 22 avril 2002 ? Je vote parce que si je ne le fais  pas et que je ne suis pas d’accord sur certains points de politique, je ne pourrai rien dire.. »
Mme Gadet: “Oui, parce que c’est important, c’est un devoir.”
Mr Allard: “Oui, parce que c’est important de voter pour donner son avis, quel qu’il soit, je me souviens de m’être déplacé plusieurs fois pour voter blanc.”

En conclusion, la plupart des personnes adultes de l’établissement se déplaceront dimanche pour déposer leur petit bout de papier dans une urne, chacun avec ses propres raisons et sa propre pensée.

Théo et Lenny.

Fév
17
Classé dans (Micro Torchon) par Lenny JUDE le 17-02-2014

Cette semaine, une interview auprès de Mme Fontenit au sujet de l’ABCD des égalités :

Que pensez-vous de l’ABCD de l’égalité entre l’homme et la femme ?

– Je pense que c’est intéressant

Que pensez-vous de la 3éme génération des droits des femmes ?

– Je pense qu’il n’y a qu’une seule génération, universelle, qui revendique la féminité,  libre de faire leur choix, une société égalitaire… mais le combat n’est pas terminé.

Que pensez-vous de la formation de l’association de ” l’ABCD des égalités”

Bonne idée même si je n’ai pas beaucoup de connaissances à ce sujet.

Pensez-vous que la femme est l’égale à l’homme, dans notre société ?

– En théorie oui, elles ont même capacité que les hommes, même si dans certains pays les droits ne sont pas les mêmes ! (par rapport au mariage). Les choses doivent changer, mais nous avons besoin des hommes pour faire ça !

Que pensez-vous de cette polémique ?

– C’est de la polémique ! Le palier de l’égalité et fraternité et donc en danger, il n’y a pas de débat à avoir pour ce sujet,  débattre pour ce sujet c’est remettre en cause les fondations de la République. Il n’y a pas de polémique à faire. Liberté, Égalité Fraternité !

    C’est donc sur ces quelques mots…qui veulent tout dire que nous nous sommes quittés, des idées de changement plein la tête.

 

Anissa, Théo, Lenny

Fév
13
Classé dans (Micro Torchon) par Théo le 13-02-2014

Crédits photo Yann Arthus Bertrand
L’année 2013 marque la disparition d’un grand homme, Nelson Mandela. C’est donc tout naturellement que Madame Fontenit a choisi une photo sur laquelle figure le Sud-Africain pour présenter ses voeux 2014 . Nous sommes allés, avec Amandine, poser quelques questions à notre principale au sujet de cette carte :

Si elle a choisi Mandela pour cette carte, c’est pour rendre “un bel hommage à un homme qui s’est battu toute sa vie pour la liberté, la discrimination et la paix. Il a dit beaucoup de chose sur l’éducation, si je l’ai choisi c’est pour inscrire le collège dans cette démarche”. Pour conclure, Madame Fontenit a choisi Nelson Mandela pour le faire connaitre et reconnaître aux élèves.

Fév
11
Classé dans (Micro Torchon) par Saadia LEGHRIB le 11-02-2014

En n’ayant pas d’idée d’article, j’ai décidé de faire un micro trottoir. Nous allons commencer cet article avec Salma.
– Quel métier veux-tu faire plus tard ?
– Je veux faire coiffeuse mais je ne peux pas car il n’y a pas d’école de coiffure à Châtellerault et aussi car c’est trop cher à Angoulême. J’aime tout ce qui est coiffure, j’aime faire des coiffures aux autres.
(Mme Dibot nous interrompt : Salma est toujours en train de se recoiffer en classe.)
– Où voudrais-tu habiter?
– Je voudrais habiter à Pau.

Au tour de Dehbia.
– Quel métier veux-tu faire plus tard ?
– Je veux faire journaliste
– Où voudrais-tu habiter ?
– Je ne sais pas encore mais j’aimerais bien partir dans les pays Scandinaves manger du vrai saumon.
Terminons avec Kheira.
-Quel métier voudrais-tu faire ?
– Pour le moment je ne sais pas trop , mais ce sera dans le domaine des enfants.
– Où voudrais-tu habiter ?
– Je sais pas
Voila une petite (très petite) interview sur l’avenir.
Merci à Salma, Dehbia et Kheira.

Jan
31
Classé dans (Micro Torchon) par Théo le 31-01-2014

Oui, cette année on passe le brevet, l’année prochaine on se sépare tous dans différentes directions mais que serons- nous dans 10 ans ?

“T’as pas changé, qu’est-ce que tu deviens ?

Tu t’es mariée, t’as trois gamins                                  

T’as réussi, tu fais médecin”, chantait Bruel voici… dix ans.

Beaucoup d’entre nous ne font qu’imaginer leur avenir sans pour autant être réaliste : Halima rêve de se marier avec Justin Bieber, par exemple.

D’autres essayent d’imaginer, comme Anaïs qui se voit  à Marseille travaillant dans des boites de nuit et mariée à un bel homme musclé aux yeux clairs, ils iraient jusqu’en Espagne ou au Canada, bref l’amour fou (c’est beau de rêver).

Anissa veut, quand à elle, être chirurgien, étant fan de la série Grey’s Anatomy elle veut bien évidemment aller à Seattle pour rencontrer son Docteur Mamour, c’est plutôt clair dans sa tête, contrairement à certains comme Théo (arrêtez de rire, c’est pas drôle !) qui ne sait pas comment ça va se passer après.

Ce n’est pas gagné pour Anissa : Naouale est aussi sur le coup du docteur Sheperd, eh oui, Naouale veut quitter la France pour l’Amérique elle aussi, peut-être en tant que grande journaliste/reporter pour la BBC et elle veut se fiancer avant d’avoir des  enfants. Soyons sérieux, Léo aspire à devenir ingénieur en informatique, faire de lonnnnnnnngues études et gagner beaueaueaueaucoup d’argent, logique me direz vous.

Messaouda est plus tournée vers la famille, dans 10 ans elle se voit faire le tour du monde avec son mari.

Quant à Johanna, sa vie rêvée est presque réelle, les études de droit dans le but d’être avocate mais la suite, elle préfère la laisser venir…

Pour conclure, nous n’aurons qu’une seule chose à vous dire, rendez vous dans 10 longues et belles années (nous l’espérons pour vous !)

                                                                                                       Johanna et Théo

Nous avons interrogé plusieurs personnes sur leur adolescence, dans le cadre d’une enquête sur ce que deviennent les élèves après la troisième…

Mme Fontenit : élève modèle ? On aurait pu le croire… La première personne que nous avons interviewée est Mme Fontenit, qui nous a accueillies dans son bureau:

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais assez bonne élève mais ça dépendait des matières, mes notes allaient de 0 à 19/20.  (Premier effet surprise : non ?) J’étais aussi une élève perturbatrice en cours (deuxième effet surprise !), j’ai redoublé ma 4ème mais ça ne m’a en fait servi à rien puisque l’année d’après, pour aller en 3ème, j’ai changé de collège.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je voulais devenir écrivain, j’avais d’autres passions mais j’ai toujours été attirée par le métier d’enseignant.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai un Bac Pro Commerce + 3, j’ai fait des études d’économie, de maîtrise. J’ai fait un DESS ( Diplôme d’études supérieures spécialisées). J’avais l’envie de devenir enseignante, donc j’ai passé le concours de prof. Aujourd’hui, je suis directrice ou principale du collège mais, avant, j’ai été professeur pour des étudiants en commerce.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ? 

– Oui, beaucoup.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

-Il y a quelques temps oui, une copine du collège. Mais pas beaucoup, parce que j’ai beaucoup déménagé, j’ai voyagé un peu partout en France.

 Nous avons appris un tas de chose sur Mme Fontenit durant notre Micro-trottoir, nous avons passé environ trois quart d’heures avec elle. Elle nous a ouvert une partie de son passé et de sa vie privée, nous avons discuté aussi longuement sur nos idées de nos études respectives (le nous désigne Amandine et moi, Eden).

 Mme Picou nous a reçues en blaguant parce que nous étions encore des envoyées de Mme Dibot :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais pas un cancre ni meilleure de la classe. Mais j’étais assez farfelue et pipelette.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– J’ai fait des études de commerce mais je n’ai pas eu mon BTS commerce. Au lycée j’ai croisé une CPE et j’ai donc vu et appris en quelque sorte le métier et ça m’a intéressée. Du coup je suis allée en Fac d’histoire pour devenir CPE.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac Technologie , j’ai été à la Fac comme pour devenir prof donc j’ai fait une licence d’Histoire. Donc j’ai fait le concours, j’ai fais des stages pour apprendre mieux le métier et j’ai suivi des cours à l’IUFM. Aujourd’hui je suis Conseillère Principale d’Education (CPE).

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Oui, vraiment, ce que j’aime dans mon métier, c’est le contact avec les jeunes, le suivi des élèves et la diversité du travail.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– J’ai encore des nouvelles de ma meilleure amie de l’époque, une à deux fois pas an, et aussi une copine de collège plus fréquemment.

 Nous avons aussi passé une petit bout de temps avec Mme Picou bien que le temps nous ait été compté puisque nous étions encore dans son bureau après la première sonnerie de 9h, mais nous avons pu apprendre des choses intéressantes.

 Nous avons aussi interrogé Mme Veteau :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais une élève moyenne et je me reposais sur mes acquis.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je n’ai pas fait de longues études mais j’ai pu faire des études de secrétariat grâce à mes bons résultats.

 – Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac Pro Secrétariat et un BEPC et un CAP Secrétariat correspondance. Aujourd’hui, je suis donc Secrétaire du collège.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Je suis Secrétaire et le suis avec beaucoup de plaisir, ça me plait.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– Non, je n’ai pas de contact.

 Cette interview à été beaucoup plus courte que toutes les autres… Sûrement avait-elle beaucoup de travail alors nous n’avons pas voulu la déranger plus longtemps.

  L’interview de Lisette :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais une élève moyenne.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je voulais devenir secrétaire.

 – Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac et BTS Secrétariat. Aujourd’hui, je suis Assistante d’Education.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Oui, parce que je peux avoir mes vacances en même temps que mes enfants, je peux profiter d’eux.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– J’ai des contacts, d’un peu partout là où j’ai été durant mes études grâce aux réseau sociaux (Facebook pour ne pas le citer). Mais par contre, je ne les vois pas souvent.

 Lisette non plus n’a pu nous livrer beaucoup de temps étant donné qu’elle était en train de surveiller une étude et celle-ci était plutôt agitée (même dès 8 heures, eh oui!).

 

Mme Mastorgio lui aussi nous a tout dit:

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

-J’étais un assé bon élève sauf en Mathématique, j’étais très calme bien entendu.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

-Depuis la 6e, depuis que j’ai connu l’histoire j’ai tout de suite aimé et j’ai su direct ce que je voulais faire. Ce n’étais pas grâce à mon prof mais à la matière qui m’intéressait.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

-J’ai fait des littéraire, donc Bac L. Je suis allé en Fac d’histoire j’ai fais une licence, maitrise DEA (Diplôme d’étude approfondie) et Doctorat.
Et j’ai remarqué que plus on fait ce qu’on aime plus on s’améliore, j’ai remarqué ça des que j’ai été en Fac, mes notes ce sont améliorer au fur des années et puis aussi j’étais content de ne plus avoir de cour de Mathématique.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

-Je suis très satisfait même si ça ne correspond pas à ce que je m’imaginais à l’époque puisque je pensais enseigner que l’histoire et ne pas faire la discipline avec les élèves ect… et puis je le voyais de l’autre coté donc d’une manière totalement différente mais c’est pas pour autant que je ne l’aime pas.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

-Oui, peu mais j’ai des contacts par écrit, on s’appel et on essaye de ce voir dès que possible.

Voila notre dernière interview, intéressante elle aussi, pas vrai?

Bilan de ces interview

Grâce à ce Micro-trottoir, on peut voir avec l’exemple de Mme Fontenit, que ce n’est pas parce que nous ne sommes pas un excellent élève que nous n’avons pas d’avenir professionnel ou que nous ne pouvons pas faire ce que l’on désire comme métier. Il faut surtout de la motivation et de la volonté pour pouvoir y arriver et il ne faut pas baisser les bras.

Alors, avez-vous trouvé cette article croustillant de découvertes ? Voila, maintenant, vous en avez appris un peu plus sur notre Principale, notre CPE, notre Secrétaire et une Assistante d’Education.

 Eden et Amandine.

 

 

 

Déc
12
Classé dans (Micro Torchon) par Lenny JUDE le 12-12-2013

Cette semaine, nous vous proposons une interview exclusive de M. Aimé qui, en plus d’être notre prof d’Histoire, mène aussi une carrière d’homme politique :

Nous apprenons que vous meniez une vie d’homme politique ?

– Oui, je suis conseiller municipal.

Pourquoi avez vous, quand vous étiez plus jeune, désiré être conseiller municipal et assistant d’éducation ?

– Assistant D’éducation pour pouvoir vivre, financer mes études et conseiller municipal, c’est la continuation de ce que j’ai commencé au lycée.

Qu’est ce qu’un conseiller municipal ?

– Cela consiste à avoir des réunions tous les soirs ou presque pour travailler avec les autres conseillers sur les projets d’amélioration de la ville, pour ma part c’est la ville de Poitiers.

Vous étiez jeune élu à l’Agence des Temps il y a deux ans, qu’est ce que l’Agence des Temps ?

– L’agence des temps aide à l’amélioration des emplois du temps des travailleurs, pour arriver à concilier travail, loisir et vie privée.

Préférez-vous la charge d’homme politique ou celle de prof d’histoire ?

– Les deux, c’est différent.

Pourquoi avoir dit: “Ma plus grande chance est d’être passé entre les mailles de la crise” pour le journal « Le Monde » en 2010 ?

– Parce qu’en regardant autour de moi, je voyais beaucoup de mes amis qui, eux, étaient au chômage, alors que moi j’ai réussi à avancer et faire les études que j’ai voulu faire et mener ma vie politique, beaucoup ont du mal à faire les deux.

Après avoir goûté au pourvoir d’un homme politique, seriez vous prêt à le laisser ?

– En tout bon homme politique, je pense que l’on ne peut pas vraiment finir notre “tâche” mais, oui, j’aimerais continuer à faire changer choses, améliorer la vie des poitevins.

http://www.poitiers.fr/c__71_272__Les_Conseillers_municipaux_delegues.html

Théo, Lenny.

Oct
19
Classé dans (Micro Torchon) par Théo le 19-10-2013

Pendant que tout le monde sort les baskets, nous sortons papiers et stylos pour vous proposer l’interview de la semaine :

Vendredi 18 octobre, jour de CROSS au collège George Sand, mais aussi jour de vacances pour nous tous, premièrement Lenny et moi vous souhaitons donc d’exellentes vacances .

Le CROSS donc… de nombreuses personnes sont arrivées cette année dans notre collège, dont la principale, Mme Fontenit, qui ne connaissait pas le principe, elle  travaillait en Lycée. “C’est un très bel évènement, c’est une chance d’avoir cela ici” nous avouait-elle Nous ne l’avons pas dérangée plus longtemps.

Nous ne pouvions pas publier cet article sans ce professeur : lui aussi est arrivée cette année, il est prof de Maths, a une chevelure telle le grand Rafael Nadal, le sourire de Hugh Grant et la vitesse de Usain Bolt… C’est bien sur Monsieur Allard, qui semblait heureux de participer à cet évènement : “j’en suis ravi ! “, pour sa première année au collège il se prête déjà au jeu et chausse les baskets puis participe aux quiz mathématiques !

Le matin même, confiant, il nous disait qu’il allait nous “éclater”. Il nous avez prévenus, pendant la course  nous avons pourtant bataillé et  tenté à plusieurs reprises de le dépasser mais en vain… trop rapide pour nous…

Ce n’est sans doute pas notre plus long article mais encore une fois, nous vous souhaitons de bonnes vacances !

Lenny (le cassis masqué) et Théo

Interviewons  un salarié…

Êtes-vous pour où contre le travail le dimanche ?

– Contre.

– Pourquoi ?

– Eh bien parce que je pense que la société ne doit pas penser qu’au travail et doit réserver des moments pour la famille ; sauf pour certains secteurs d’activité, je pense qu’il n’est pas nécessaire de généraliser le travail du dimanche.

– Ce n’est pas encore généralisé, ce serait sur la base du volontariat :

– Le volontariat, c’est un faux argument parce que tous ceux qui ne sont pas “volontaires” sont mal vus par leur direction, qui exerce des pressions pour les contraindre à venir. De plus, les fameux volontaires, leur but n’est que de gagner plus d’argent. Or, si on augmentait leur salaire, ils n’auraient plus besoin de travailler le dimanche. A cela il faut ajouter que, si le travail le dimanche est généralisé, on nous dira bientôt que le dimanche est un jour comme les autres et il ne sera plus majoré.

– Comment feraient les gens qui souhaiteraient aller faire leurs courses le dimanche ?

– Comment ils feraient ? Lol mais comme depuis des années, ils iraient un autre jour de la semaine. Parmi tous ceux qui vont dans les magasins le dimanche, la plupart ne sont pas volontaires  pour travailler cette journée là. Si le travail le dimanche était généralisé à tous les secteurs d’activité, certains de ceux qui vont dans les magasins ne pourraient plus s’y rendre car ils seraient obligés de travailler cette journée.

– Et vous, allez vous dans les magasins le dimanche ?

Jamais ! D’ailleurs j’aimerais préciser que ceux qui souhaiteraient actuellement aller dans les magasins le dimanche ont depuis des années réussi à faire leurs achats sans problème un autre jour de la semaine.

– L’ouverture des magasins le dimanche peut aider à la relance du pouvoir d’achat, pour ou contre ?

Ça ne changera absolument rien car les ménages qui ont une somme d’argent à dépenser, eh bien, qu’ils la dépensent le dimanche ou un autre jour de la semaine, ils ne dépenseront pas plus qu’ils ont sur leur compte en banque. Les dépenses effectuées le dimanche ne sont qu’un transfert d’argent et d’achats qui auraient été effectués un autre jour de la semaine.

– Donc, apparemment,  vous êtes contre le changement de la loi pour que l’on donne la liberté de travailler et d’ouvrir les magasins le dimanche ?

– Pour répondre, je citerai Henri Lacordaire « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».

Propos recueillis par Lenny Jude

Sep
27
Classé dans (Micro Torchon) par Théo le 27-09-2013

Cette semaine, nous avons travaillé dur en classe média, mais cela ne nous a pas empêché de vous proposer l’interview de la semaine. Dans la classe, nous écrivons plusieurs articles sur le thèms des gens venant de loin pour vivre dans le beau pays qu’est la France. Je vous avoue que nous n’avions aucune idée pour notre interview avant que Johanna nous donne celle-ci : interview des élèves de FLS  ( les heures FLS sont des heures de classe comme les autres mais conçues pour aider les jeunes qui ne parlent pas, ou peu français). Défi accepté !

Leila et Soukaina sont sœurs jumelles, elles sont arrivées en France il y a plus d’un an et demi et parlent très bien le Français. Nous sommes allés parler à Leila mais elle est peu bavarde, voir très peu, nous savons seulement qu’elle aime beaucoup la ville et le pays, elle est heureuse ici.

Irakli lui, est arrivé cet année de Géorgie, plus précisément il y a cinq mois. Beaucoup d’élève ont très vite sympathisé avec lui, Lenny et moi en faisons partie, nous savons donc un bon nombre de choses sur lui. Il arrive de Géorgie, qui est son pays natal, il a été contraint de le quitter pour quelques problèmes personnels. Son grand frère est resté là-bas. En très peu de séances FLS il parle déjà très bien Français. Irakli nous a même parlé de ses passions. Mardi, avant de rentrer en cours il nous a fait partager ses goûts musicaux, une musique… métal. Chacun ses goûts. Il est aussi un grand fan de football, il aimerait justement intégrer le SOC (club de foot de Châtellerault). Comme Leila, il se plaît beaucoup ici et trouve que la France est un très beau pays.

A tous les élèves de George Sand, ce sont des personnes très sympathiques, n’hésitez pas à aller vers elles.

A la semaine prochaine pour de nouvelles interviews .