Nov
05

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Aux zélèves de relayer l’information, de la commenter, d’en débattre.  Peut-être, tout d’abord, par une explication de ce clip co-produit par la journaliste Mélissa Theuriau (la femme de Djamel, pour les zintimes), qui a crée une polémique au sein de la communauté enseignante (on le sait, les enseignants manquent d’humour 😉 surtout quand le sujet n’est pas drôle et les renvoie aux difficultés de leur métier : qui croyait encore que nous étions parfaits ?).

Pauvre petit garçon, pauverino bambino, comme disait Buzzati… Dans mes classes, il ne se serait jamais retrouvé avec une feuille de papier collée sur la joue : mes zélèves n’ont plus de tube de colle depuis quelques semaines déjà… Allons, ce n’est pas drôle, comme sujet, on ne peut pas rire de tout, surtout avec un humour à deux balles : au travail, alors, les zélèves ! Enfin !

http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-journee-nationale-contre-le-harcelement-scolaire

Beaucoup de personnes, encore aujourd’hui, sont harcelées au collège ou en dehors du collège. Les personnes le plus souvent victimes de  harcèlement sont les personnes les plus faibles. Les harceleurs s’en prennent au physique des gens, les rackettent ou les insultent. Les victimes se sentent si humiliées qu’elles veulent en finir car elles ne supportent plus de vivre autour de personnes qui ne remarquent pas combien elles leur font de mal.

Il n’y a pas longtemps, en flânant  sur Youtube, j’ai vu une vidéo choquante de différentes sortes de harcèlement : un groupe d’élèves n’arrêtait pas de frapper un élève. A la fin de ses cours, un jour, un professeur a vu ce qui se passait et il a appelé la police. Voila ce qui arrivera à ceux qui harcèleront,  il leur arrivera la même chose. Il ne faut pas avoir peur de le dire à quelqu’un. Les gens qui harcèlent sont les personnes les plus idiotes. Qu’ils essaient de se mettre à la place de la victime et ils verront combien c’est dur d’être humilié ou frappé ou racketté. Donc, n’hésitez pas à le dire:  luttons contre le harcèlement.

Jan
26
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Eden DUCLOS le 26-01-2014

Mme Dibot nous avait donné un sujet de réflexion il y a quelques temps et je l’ai retrouvé. Du coup je me suis dit, pourquoi pas faire un article là-dessus ?

Le sujet était, je cite : Pensez-vous que les réseaux sociaux favorisent l’expression d’une certaine violence, voire d’une certaine bêtise ?

Les réseaux sociaux favorisent une certaine violence puisque c’est la continuité du harcèlement qui a lieu à/au l’école/collège. C’est aussi une accentuation de la dépendance à cause du besoin de savoir ce qui est dit sur soi.

Aujourd’hui, de nombreux suicides ont lieu à cause des réseaux sociaux mais pas que : il y a aussi d’autres causes : harcèlement moral ou physique, les moqueries, les jugements, les rumeurs. Toutes ces choses font qu’une personne victime de ça peut être à bout et sacrifier sa vie pour avoir un sentiment de libération. Cela paraît futile à première vue, mais à notre âge nous sommes dans une période où l’on se cherche et où on se remet aussi en question.

Les gens se laissent manipuler par des effets de rumeurs ou de bandes, ce qui fait qu’une personne peut très vite devenir le centre d’attention de tout le monde mais dans le mauvais sens du terme, en l’occurrence. Quand nous sommes du bon coté , c’est-à-dire quand ce n’est pas nous qui subissons le harcèlement, il est très facile de se laisser emporter pas l’effet de mouvement. Généralement, on ne se rend pas compte que l’on devient méchant, sauf si,bien sûr, on est conscient de nos actes, qu’on en est content  et que c’est fait pour nuire à cette personne mais là, c’est autre chose.

La plupart du temps, ça commence d’un rien pour devenir tout, ça peut commencer avec des moqueries par rapport au physique, avec des rumeurs malsaines ou avec des informations personnelles pas toujours très agréablesà endurer qui sont divulguées sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou encore Ask pour ne pas les citer) de façon injuste, c’est une cercle vicieux.

Les déclencheurs de ces harcèlements prennent plus de confiance à victimiser sur internet plutôt que de le faire en face puisque,déjà, c’est plus facile et puisque qu’ils pensent ne pas pouvoir être atteints donc ne peuvent pas être sanctionnés.  Mais ceux qui sont de l’autre côté de l’écran sont tout autant déstabilisés d’être harcelés sur internet que face à une personne réelle. Surtout que,la plupart du temps, la victime se referme sur elle même et n’en parle à personne, encore moins à ses parents. La victime est le plus souvent seule, tandis que ses tourmenteurs sont toujours plusieurs ou en groupe.

Si les réseaux sociaux n’existaient pas, il est possible que le taux de suicides chez les jeunes seraient moins importants. Malgré tout,  il y aurait quand même eu des discriminations.

Quand on n’pas concernés, il est toujours plus difficile de comprendre ce que peuvent ressentir les victimes.

La chanson de Keen’v, par exemple, illustre bien ce sujet. (lien de la vidéo sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=9JaVW9u-zrE) Le titre de la chanson est ”Petite Emilie”, elle raconte l’histoire d’une petite fille dont la vie  basculé.

Un extrait des paroles :

Faut dire qu’au collège tout avait changé, trop d’élèves ne faisaient que de se moquer, partout elle se sentait rejetée, tantôt frappée, tantôt injuriée. Elle se demandait comment faire face, elle était devenue le souffre douleur de la classe. Sur les réseaux sociaux, ils l’appelaient ”la dégueulasse”. Des photos d’elle tournaient montrant son ventre qui dépasse. Ne sachant pas comment faire, ni commet réagir à cet enfer, par honte et ne voulant pas affoler sa mère, petit Emilie décida de se taire […] C’en était trop pour elle, trop qu’elle ne puisse encore supporter, alors elle étendit ses ailes et prit son envol vers la paix.”

Eden et Julie

Oct
16
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 16-10-2017

Dans le sillage de l’affaire Weinstein et après un appel sur Twitter, de nombreuses femmes victimes de harcèlement sexuel et même d’agression sexuelle ont décidé depuis vendredi de briser l’omerta et de témoigner. (Libération)

«Balance ton porc» : quand les femmes racontent harcèlement et agressions

Oct
03
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 03-10-2017

Oct
13
Classé dans (L'actualité au collège) par jaime le 13-10-2016

 

 

facebook-icebergNous avons été accueillis par Armand dans le sous-sol du « 4 » maison de quartier de la Plaine d’Ozon. Il a fait se questionner les élèves sur leur connaissance des Snapchat, Instagram, Facebook et autre.

Rapidement les élèves se sont rendus compte qu’ils ne connaissaient finalement que la face émergée de l’iceberg. En effet, personne dans la pièce n’avait jamais lu précisément les fameuses « conditions légales » obligatoires pour profiter du réseau social. Et pourtant on y apprend que les sociétés sont les vrais et seuls propriétaires de nos données que nous publions (photos, vidéo, messages…), qu’elles peuvent les revendre et les utilisent pour mieux nous connaître…

Choqués par le fait qu’une image qui n’est sensée être visible que 5 secondes reste indéfiniment dans les serveurs de SnapChat, que l’entreprise peut faire ce qu’elle veut avec les élèves ont ensuite travaillé sur les dangers liés à une mauvaise utilisation d’internet.

Beaucoup se sont aussi inscrits avant les âges légaux (13 ans pour Facebook). Beaucoup n’utilisent qu’un seul mot de passe, ne le modifient jamais et certains (Louis par exemple) se sont même fait pirater. A la grande surprise des élèves, il est facile de pirater un compte, la recette se trouve même sur Youtube avec des tutoriels bien fait.

img_4353A l’aide d’extrait de reportage, Armand a fait prendre conscience de la possible dangerosité du partage d’info, de photo. On y voit le lien très rapide avec les notions de harcèlement. Parfois ces histoires se terminent par des drames : suicides, déménagements contraints, dépressions. Pire souvent on ne s’en rend compte que trop tard.

Les réseaux sociaux sont donc des outils formidables lorsque l’on paramètre correctement nos fonctionnalités et que l’on fait attention à ce que l’on publie.

 

http://www.indigne-du-canape.com/wp-content/uploads/2014/06/projet-crocodiles-avec-de-vrais-morceaux-de-harcelement-de-rue.png

Mai
03
Classé dans (Je suis Charlie) par Agnès Dibot le 03-05-2016

Voici un lien vers un tumblr qui cherche à retranscrire des scènes de harcèlement vécues par des femmes sous la forme de BD. Les harceleurs, toujours des hommes, sont représentés sous la forme de crocodiles.

http://projetcrocodiles.tumblr.com/

Jan
07

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Pour Louis et Axel, les réseaux c’est : Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter.
Parlons de Facebook : e créateur de ce réseau est Mark Zuckerberg qui a quand même gagné 3,2 milliards de dollars : c’est énorme.
Mark a gagné tout cet argent en mettant de la pub sur facebook.
Les pub peuvent compter comme un des inconvénients de Facebook. Nous allons demander à nos collègues de nous dire ce qu’ils en pensent :
Tous les gens, sauf Emile, disent que les pubs ne servent à rien. Pourtant, les pubs permettent de rendre facebook gratuit.

INTERVIEW :

Louis : Je suis plus pour Instagram.
Kelly : Je suis sur Facebook.
Nour : Je n’ai pas de réseaux sociaux.
Sofiane : Je suis plus sur Facebook et Snapchat.
Emile : Je suis sur Facebook et Snapchat.
N’aissita : Je suis sur Facebook

J’en conclue que la plupart des adolescents ont Facebook.

Parlons de Snapchat : le réseau social qui consiste à prendre des photos ou des vidéos de 10 secondes. Le créateur de ce réseau est Evan Spiegel il a été développé par des étudiant de Stanford en Californie.

Globalement, les réseaux sociaux sont créés pour communiquer, partager des infos, partager des photos mais surtout, le problème, c’est surtout le harcèlement.

N’acceptez surtout pas les inconnus sur Facebook ou d’autres réseaux car ils pourraient se faire passer pour d’autres personnes que vous connaissez et pourraient ainsi vous harceler.

Quand on parle de harcèlement scolaire, on doit distinguer violence physique dans la cours ‘bagarres) et violences (physique et/ou verbale) répétées : les zélèves ont tendance à confondre.

Réactions au sein du groupe media de 4ème : “Les petits, ils sont graves, ils forment des gangs et ils viennent nous taper, et nous, on a interdiction d’aller les taper dans leur cour parce que c’est nous qui nous faisons punir !”

On rappelle la charte de civilité : les zélèves ont un droit de parole collective : les délégués, qui représentent la classe, ou un niveau de classe, ont toute légitimité pour aller dire à la CPE que les sixièmes se montrent violents envers leurs aînés.

“Les caméras de vidéo-surveillance, elles servent à quoi, alors, M’Sieur ?”

” Les petits, ils nous font des doigts d’honneur…”

“Ils nous insultent.”

Conclusion : balayons devant notre porte : n’avons-nous jamais fait la même chose ? Petits, les sixièmes sortent de cm2, ils n’ont pas encore évolué, ils jouent encore au loup !” Espérons, en ce cas, que cette violence leur passera…