Le vendrdi 29 octobre 2010, dans les Deux- Sèvres, à Cersay, un cyclomotoriste a été grivèvement bléssé. Cet homme s’est bléssé en cyclomoteur, il avait 4.02 grammes d’alcool dans le sang. En voyant les résultats du test d’alcolémie, les gendarmes ont été plus que surpris.
Cet article m’a intéressée car je trouve que cet homme n’était pas bien dans sa tête pour faire une bêtise pareille. Il faut être fou pour avoir 4.02 grammes d’alccol dans le sang.
Je pense que si cet homme s’était tué, aprrès avoir 4.02 grammes d’alcool dans le sang, sa famille aurait été très bouleversée. Je pense qu’il a franchement eu de la chance en étant juste blessé.
autre nouvelle énorme, la cuisine française portée au pinacle. ce soir, l’UNESCO a officiellement inscrit au patrimoine immateriel de l’humanité la cuisine française à travers le modèle que représente son repas gastronomique. ces repas de famille autour de la table ornée de sa nappe blanche, avec un repas constitué de : apéritif, hors d’oeuvre, entrée, poisson, viande, salade, fromage, dessert, liqueur. ces repas autours desquels toute la famille se rassemble, pour partager un moment de pur amour, car cuisiner pour nourrir sa famille c’est du pur amour. cela n’empêche pas les discussions politiques, les débats et tout le reste, je vous renvoie à la célèbre caricature de Caran d’Ache sur l’affaire Dreyfus, cf le programme de 4è….
véritablement, cette nouvelle me ravit.
première énorme nouvelle de ce soir:
le cambriolage de la bijouterie de Châtellerault sise près de la poste, aucun papier n’est sorti à ce sujet, mais, la vieille garde, spécialisée dans le scoop, est en mesure de vous dire que ce soir, peu avant 19h au moins 2 malfaiteurs armés s’en sont pris à cet orfèvre et sont partis en voiture. pas plus d’info sur le butin, en outre la discrétion m’oblige à ne pas en dire plus, enquête oblige!
chers lecteurs vous mesurez je pense à quel poitn ce blog est informé et réactif
Liu Xiaobo se bat pour l’application des droits de l’homme en Chine. C’est un intellectuel, ancien leader du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989 (manifestation pacifiste d’étudiants).
Actuellement, il est condamné à onze ans de prison pour “subversion du pouvoir de l’Etat”. Sa femme se bat pour que le gouvernement chinois libère Liu Xiaobo. La Chine a mis en garde la Norvège contre de possibles répercussions diplomatiques si cette dernière décernait le prix Nobel de la paix à Liu Xiaobo.
J’admire Liu Xiaobo qui se bat pour qu’en Chine il yait le respect des droits de l’homme et qu’une démocratie s’instaure. Pourquoi la Chine menace-t-elle la Norvège, et pourquoi se croit-elle en mesure de soumettre le monde ?
Non, c’est à nous de réagir et aussi en partie à notre gouvernement d’exiger qu’il soit libéré. Je peux comprendre que le gouvernement français ait peur des répercussions chinoises, mais si elle n’agit pas seule, les autres pays suivront.
Ce matin, notre professeur d’histoire-géographie a dit que quand la France prend des décisions, on peut espérer un soutien de nos ex-colonies. Je pense que nous pouvons aussi compter sur les Etats –Unis et les pays membres de l’Union Européenne. Les pays ayant un poids important dans l’O.N.U pourraient s’allier pour la défense des droits de l’homme, en demandant ensemble la libération de Liu Xiaobo. Si nous faisions pression sur un pays, je pense que cela montrerait l’exemple et permettrait aux peuples des autres pays qui sont sous un régime que nous pouvons qualifier de dictature de se libérer de cette dictature. Car ils sauront que leur gouvernement devra se plier aux poids de l’ O.N.U.
Je trouve que notre gouvernement a agi lâchement en acceptant le marché avec les chinois alors qu’il aurait très bien pu demander au président chinois Hu Jintao la libération de Liu Xiaobo malgré le risque de perdre les marchés, car je suis sûr que d’autres pays se seraient joints à la France.
Jofrey Martin
Article de la Nouvelle République du 20/09/10 : (avant le remaniement !)
Les ministres de l’Intérieur et de l’Education nationale, Brice Hortefeux et Luc Chatel, se sont rendus lundi 20 septembre au lycée de La Mare Carrée à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), pour inaugurer un nouveau dispositif de sécurité dans 53 collèges et lycées, où seront postés des policiers.
Moi je pense que ce n’est pas normal qu’un policier armé intervienne en temps que surveillant dans un collège ou un lycée. Cela voudrait dire que le C.P.E et les surveillants ne suffiraient pas à rétablir l’ordre ? Même s’il y a un vrai désordre dans une cour de collège ou de lycée, est-il réellement nécessaire qu’il y ait continuellement une force armée ?
Dans l’extrait vidéo, M. Hortefeux dit que ça répond à trois besoins : « Prévenir les situations de tension, garantir la sécurité et faciliter le contact entre les services de sécurité et la communauté éducative ». Et M. Chatel dit : « Cela permettrait de travailler avec le personnel d’éducation en abordant les sujets de racket et de stupéfiant. »
Se sent-on réellement en sécurité quand une force policière se trouve dans notre environnement immédiat ou cela renforce-t-il la psychose de l’insécurité ? Moi, si je me trouvais en présence, en permanence, d’un policier armé, je développerais un sentiment permanent de mal être, car j’aurais vraiment l’impression qu’à tout moment une bagarre pourrait arriver d’une violence extrême…
Est-ce que cela va réellement faciliter le contact entre les services de sécurité et la communauté éducative ou au contraire les éloigner ?
Je pense que la police devrait intervenir ponctuellement à la demande de la communauté éducative de l’établissement, pour rappeler les règles de fonctionnement de la société ou pour des interventions préventives (comme la drogue.) Mais je ne vois pas l’intérêt d’être présent continuellement et avoir au contraire une action répressive par la présence de l’arme.
Martin Jofrey
…pour aller au cinéma pendant ce temps. Croyez-moi, j’en ai fait l’expérience ce matin. Vous vous retrouvez à votre retour avec des copies à corriger, des bribes de conversations transcrites à saisir sur le support-blog ci-présent, et -et c’est bien là le pire !- l’impression désagréable que Léonie et Mélanie, vos deux jeunes assistantes pédagogiques, ont réussi où vous échouez régulièrement : faire écrire ces chères têtes brunes !!!
Précisions pour les éventuels parents d’élèves de la classe media qui se promèneraient innocemment sur ce blog sans oser inscrire de commentaire : le professeur (la vieille rédaction) ne s’est pas permis d’aller à une séance de cinéma (oh, voir Les petits mouchoirs, pourtant !!!!) pendant ses heures de cours. Pas tout à fait, enfin, si, presque…
Mais avec une centaine de 5èmes en ébullition, croyez-moi, ce ne fut pas de tout repos ! Et le film, ce n’était pas Les petits mouchoirs, mais Joue-la comme Beckam ! Très intéressant, au demeurant : du sujet de réflexion pour mes Pink Paillettes ! Eh oui, la place de la femme dans la société, le poids des traditions, les préjugés, les mariages arrangés…
Mais c’est un autre sujet.
Autorisée à quitter mes 3èmes bien avant la sonnerie, libérée par Léonie et Mélanie, me voici donc au cinéma, rêvant de football et de mariage… De l’Inde aussi, de jeunes années… entre deux promesses de punition à Yacine et Laredj qui ne savent pas bavarder à voix basse au cinéma…
A mon retour, quelle ne fut pas ma surprise de trouver ces petits textes, résultats du travail de mes chers zélèves de 3è4 ! J’avais inscrit une consigne de travail au tableau, ma foi, elle fut exécutée ! Et souvent, en 20 minutes, avec brio !
“Imaginez et rédigez une conversation entre deux individus d’avis opposés” (sujet de la conversation libre)
Ca fleurait bon le débat (logique, c’est au programme, et on venait d’étudier le dialogue argumentatif entre Jacques et Antoine, dans Les Thibaut, au moment de la mobilisation, en 1914…).
Les sujets ont été variés : le tabac, l’alcool, la nécessité -ou non- de poursuivre des études, celle -ou non- de commémorer les guerres, Mac Do-malbouffe, histoire des arts au brevet, interdiction de la burqa en France, port du voile pour les musulmanes… Ils en ont, des zidées, les zélèves !
Autant de bribes de conversations, vos fiches déposées innocemment sur le coin de mon bureau (ma table, devrais-je dire plus modestement) : merci !
Hanène pense qu’il est important de continuer ses études, Anissa estime que cela ne lui servira à rien…
HANENE : C’est important de poursuivre ses études, pour acquérir des connaissances !
ANISSA : Moi, je pense que ça ne sert à rien, car ces connaissances, après, ça ne sert à rien…
HANENE : Si, les connaissances t’aident pour aboutir à un niveau supérieur et adapté pour obtenir un travail…
ANISSA : Quand je vois qu’il y en a qui ont des master et ne trouvent pas de travail, ça me décourage.
WAHIBA : Moi, je ne veux pas porter le voile.
N : Moi, je veux le porter. N’oublie pas, Wahiba, nous sommes musulmanes.
WAHIBA : Je sais qu’on est musulmanes mais rien ne m’oblige à le porter.
N : Donc, tu n’es pas une musulmane.
WAHIBA : Si, car je respecte ma religion : le voile, ce n’est pas obligé. Je peux très bien être musulmane sans le porter.
N : Peut-être que toi, rien ne t’oblige à le porter, mais moi, mes parents m’ont dit de le porter depuis toute petite.
WAHIBA : Ce n’est pas tes parents qui décident : c’est toi !
N : Non, ce sont mes parents, je respecte : ma mère le porte et toutes les autres filles de ma famille.
WAHIBA : Ma grand-mère le porte, mais ma mère ne le porte pas ! Ca ne l’empêche pas d’être musulmane !
Je trouve que l’interdiction du voile en France un peu exagérée car on peut l’interdire, par exemple, au bureau mais non sur la voie publique : sinon, la liberté ne sert à rien, en France ! Toutes les musulmanes qui portent le voile en France n’ont pas toutes le même : certaines se couvrent la tête et certaines se couvrent tout le corps.
Et moi, en tant que musulman, je trouve dommage que certaines musulmanes se couvrent tout le corps de la tête aux pieds, mais toutes les citoyennes ont le droit de mettre ce qu’elles veulent !
On ne peut pas mettre tous les gens dans le même sac…
Kévin n’aime pas qu’on retouche ses papiers, qu’on se le dise ! Voici donc, sans ratures, sans censure, dans son intégralité, le propos de notre cher élève. Même si le sujet est tabou… même si certains mots semblent impropres, si certaines idées heurtent, même si on espère un droit de réponse, c’est promis, pas de censure pour Kévin…
“J’ai eu une discussion ou plutôt un débat avec un français nationaliste sur la burqa. Je ne suis pas d’accord avec cette loi, c’est une atteinte à la religion islamique.
MOI : L’état n’a pas à faire une loi qui dénigre une religion.
FRANCAIS : La plupart des gens sont pour cette loi : on est en France, (les femmes) doivent s’adapter et ne pas être voilées de la tête aux pieds.
MOI : “Liberté, Egalité, Fraternité” sont soit-disant le symbole de la France : je doute !
FRANCAIS : Ne doutez pas !!!
MOI : Si ! L’état s’attaque à une religion, à une pratique écrite dans le Coran, et vous me dites de ne pas douter !
FRANCAIS : Et puis, ces femmes voilées, c’est pour leur bien, cette loi… Leur mari les force à porter le voile.
MOI : Pas du tout ! Pour la plupart, c’est elles qui décident de ce choix !
FRANCAIS : Mais de toutes façons, on est en France, les étrangers doivent s’adapter, c’est tout.
MOI : Justement : les étrangers viennent en France pour avoir un meilleur cadre de vie. Ils font tout pour s’adapter et cette politique leur rappelle constamment qu’ils ne sont plus dans leur pays, c’est regrettable.
FRANCAIS : On n’est pas les méchants : les étrangers ont beaucoup d’aides, même trop…
MOI : Hey, heureusement ! Mais revenons à la burqa : être dans votre pays ne vous permet pas de faire une loi à l’encontre d’une religion.”