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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 08-04-2011

Préparer ce voyage en Espagne ne fut pas de tout repos, euphémisme, jusqu’à ce matin même où de nouveaux bouleversements survinrent. Les soucis et ennuis, en langage soutenu tribulations donc, ne manquèrent pas. Il me semble malheureusement que je ne suis pas au bout de toutes mes peines et que quelques éventuels désagréments sont à redouter, puissent les cieux cléments me secourir en ces circonsatances.

Nous avons une culture à nous forger et une image de la France et de notre collège à donner, nous ne pouvons nous permettre de n’être pas à la hauteur et devons tout faire pour tendre vers la perfection. Je compte beaucoup sur tous les zélèves pour donner le meilleur d’eux mêmes au cours de ces quelques jours et pour s’ouvrir à toutes les découvertes humaines et intellectuelles qu’ils feront.

Je vais, pour ma part, quoi qu’il arrive, vivre 8 jours d’angoisse permanente, redoutant le moindre incident, le moindre bobo chez les zélèves, le moindre couac lors des visites, le moindre hic face aux familles, bref, je serai sur les nerfs et il paraît, mais est-ce vrai, que lorsque je suis sur les nerfs, je hurle! Que l’on ne me tienne donc pas rigueur de cela, je ne respirerai que lorsque le 18, au mitant du jour, tout le monde sera rentré sain et sauf, heureux de son séjour. Alors je ne regretterai aucune de ces tribulations qui me chagrinent tant.