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Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 23-04-2011

Il est important de se souvenir que l’on fut un enfant, trop de grandes personnes l’oublient, n’est ce pas monsieur de Saint-Exupéry.

 Fort de ce constat, à l’heure des enfants, je pris le chemin du cinéma. Première surprise, celle à la caisse, oui, une place pour Winnie l’ourson. Seconde surprise, on m’empêche de monter, le film précédent n’est pas terminé me dit-on. Naïvement le projectionniste pensait que j’allais voir un film, pas un dessin-animé. Il faut savoir dépasser ces étapes et ces regards pour accéder à un petit bijou, partagé en toute intimité, une petite fille, ses deux parents, (pas un seulement, notez le) et votre serviteur.

Un Disney comme on en faisait de mon temps, du dessin normal, pas de l’image de synthèse, pas de 3D. Quel plaisir de retrouver ces images qui disparaissent progressivement de nos écrans. Et puis ces personnages, ces voix, cette petite histoire en partie chantée, tous ces bons sentiments et cette douceur, dans la forêt des rêves bleus…, que l’enfance avait du bon.

Les enfants de maintenant auront des souvenirs différents des miens, mais j’ai du mal à voir ce qui correspond désormais à la douceur de ce qui se faisait de mon temps, toujours ce privilège de l’âge.

Oh, je suis persuadé qu’ils sauront idéaliser quelques séries et les ériger en âge d’or, c’est une chance assurément, il faut demeurer enfant le plus longtemps possible. Sans quoi, comment comprendre les enfants, comment les aimer?