Sep
18
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 18-09-2011

Ce film, à première vue ne m’attirait pas trop. La bande annonce, dans un second temps, ne m’attirait pas beaucoup plus: trop sombre, le ton des personnages ne me plaisait pas non plus et puis, le thème, pas très joyeux, me laissait craindre le mélodrame sentimental larmoyant.

Fort heureusement, je suis malgré tout allé aux 400 coups hier soir et ai vu ce film. Les images sont assez sombres et j’avoue ne pas trop aimer cela, mais pour le reste, l’évolution de ce couple de parents confrontés à la grave maladie de leur fils, ce fut grandiose.

Roméo et Juliette, puisqu’il s’agit d’eux, lors de leur rencontre, se disent qu’avec de tels prénoms ils vont avoir un destin tragique. De fait, c’est un peu le cas. Vie de couple sans histoire jusqu’à la naissance de leur fils, Adam, qui, rapidement présente des symptômes nécessitant une hospitalisation, puis une opération grave. L’essentiel dans tout cela, c’est la manière dont les parents réagissent. De plus en plus posément. Ils mûrissent vite. Rien n’est facile, les sacrifices nombreux. La vie idéale des premiers temps devient un temps de renoncement, avec un seul objectif, tout faire pour guérir leur fils.

Si la guerre est déclarée, il y a des batailles victorieuses et des défaites. L’ensemble est traité sans excès, il y a un bon équilibre entre les différents types de sentiments qui peuvent exister, entre les différentes relations au sein de ce microcosme. Demeure aussi cette question: et nous, dans cette situation, que ferions nous? Une invitation à la réflexion donc et au courage lucide.

Sep
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 17-09-2011

 

Amira et Aminata : revue de presse

Fanta dans le rôle de la “zapette”. !

Après Un dîner presque parfait chez les profs (voir rubrique “Le Torchon en vacances : pause estivale ?”), l’émission D and Co s’inviterait-elle à son tour ? Un peu fort, diront les zinternautes zabonnés à notre cher Torchon.

 

Non point : simplement, cette année Le Torchon innove et se crée son nid douillet ! Enfin, (c’est comme le vidéo-projecteur en salle 305, tout vient à point à qui sait attendre !), la classe media dispose de sa propre salle de rédaction ! Une jolie salle pour nous : la salle 107 !

Bien sûr, cette salle sert aussi à deux trois autres petites choses anodines, comme les cours de soutien en français, les séances de secourisme (du moins est-ce ce que l’on a supposé en ouvrant l’armoire…. au contenu aussi intéressant qu’hétéroclite…), et les conseils de classe en 5ème et 4ème : ceci reste anodin car ponctuel.

A nous, donc, la déco de la salle ! Nous allons, c’est certain, l’aménager façon Torchon et Pink Paillettes ! Il faut investir les lieux : premiers coups portés à l’ancienne déco, l’arrachage (propre, net et radical) des affiches qui défiguraient les murs jaunis. Au placard, les vues d’Istambul et des rives de la méditerranée !

Une première idée : repeindre cette salle aux couleurs du Torchon (aïe, un engagement à tenir, peindre n’est pas une partie de plaisir : et le vert pomme, vous êtes sûres, les filles ?).

Un premier rituel : le torchon acheté l’an dernier à la boutique du Parlement européen à Strasbourg, symbole de la classe media de l’an I, est accroché : au moment de servir les cookies cuisinés par notre pâtissière en chef, Stella, il a rejoint la table, comme il se doit.

Petits sablés au chocolat sur lit de torchon... Merci, Stella !

Et quand avons-nous travaillé, vous demandez-vous ? Avant, pendant et après la dégustation des cookies ! Première page pour la NR en fin de mois : Facebook, quand les réseaux sociaux hébergent les propos les plus condamnables.

Vous voyez ? C’est efficace, une équipe de filles : ça déménage, ça cuisine, ça rédige des revues de presse, ça décore, et ça suit une conférence de rédaction tout en maîtrisant l’art du bavardage ! Ca, mes Hanène, Julie et Mazarine de l’an dernier, grandes bavardes devant l’Eternel (c’est une expression) sont dépassées : le cru 2012 est un cru de bavardes !

Seconde conférence de rédaction : et ça bavarde, et ça rit !

Sep
16
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 16-09-2011

Un livre, son adaptation cinématographique.

Naturellement, l’adaptation, à mon sens, bien que de qualité, est très largement en dessous de ce que procure le livre. D’autant plus que, si dans l’ensemble, les textes sont très bien adaptés, quelques libertés prises avec le livre gâchent un peu les choses. Le fait, par exemple, que la jeune Paloma  réalise un film au lieu de remplir un carnet de ce qu’elle nomme ses pensées profondes, fait grandement perdre en réflexion. Le film n’en demeure pas moins un bon moment.

Que dire alors du livre qui fut pour moi une révélation et un moment, de ce fait, extraordinaire, au sens propre. Pour faire simple et bref, je me souviens de ces romans que l’on me reprochait autrefois, je dirais que ce qu’il y a dans ce livre de fascinant c’est sa capacité à montrer que les rencontres improbables sont tout à la fois possibles et à contruire, au-delà de tous les préjugés. C’est ainsi que Renée, vieille et laide concierge érudite se dissimulant sous une feinte ignorance, parvient à tisser les liens d’une amitié profonde avec Paloma, jeune adolescente surdouée désireuse de mettre fin à ses jours afin de fuir le milieu très bourgeois dans lequel elle vit. Quant à l’amitié amoureuse qui apparait entre ladite Renée et monsieur Ozu, riche japonais qui emménage dans son immeuble, elle est tout aussi improbable et pourtant si merveilleusement possible et vraie. Disons le, seule Renée s’interroge et n’ose croire à ces dons du Ciel. Cette amitié, cet amour, avec des personnes si étrangères à son milieu, à son âge, à son apparence, ces relations si hors-norme, elle s’en réjouit mais n’ose croire qu’elles puissent exister. Elle ne parvient pas à les accepter tout simplement, à vivre les instants sans s’interroger sur leur possible et leur légitimité.

Ces scrupules, ces interrogations, elle parvient finalement, mais trop brièvement, à les balayer et à entamer une vie nouvelle, où le regard d’autrui ne compte plus, face à la vérité de sentiments, certes atypiques mais vrais et purs.

Sep
16
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 16-09-2011

Poursuivons notre voyage au  pays des mots, avec, à la fois, la rigueur de l’ordre alphabétique et la phantaisie de la découverte.

Ce sont les cours de 6ème qui m’inspirent celui de ce soir. Nous abordons, en notre premier chapitre d’histoire, l’Orient Ancien. Comme vous le savez tous, c’est là que naquirent les premières écritures, au milieu du IVème millénaire avant le Christ. Cette naissance, celle de l’écriture, est le point de rupture entre la préhistoire et l’histoire, vous mesurez donc l’ampleur de la chose.

Ainsi, apparurent les pictogrammes, l’écriture cunéiforme, les hiéroglyphes, puis, plus tard, bien plus tard, chez les premiers Grecs et chez les Etrusques, une écriture dite boustrophédon. On écrivait de gauche à droite, puis, arrivé  au bout de la ligne de droite à gauche, à nouveau de gauche à droite, etc.

Nous n’écrivons plus en boustrophédon, en revanche, chez certains la graphie calamiteuse donnerait à croire que les hiéroglypes ou le cunéiforme ont encore de beaux jours devant eux!

Sep
15

Pour toutes celles et ceux qui ont déjà joué avec nous, et pour toutes celles et ceux qui aimeraient se lancer dans une nouvelle aventure à nos côtés : une réunion d’information jeudi 22 septembre, à 13 heures, au Foyer.

Venez nombreux, cela ne vous engage à rien !

Sep
14
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 14-09-2011

Ce petit article a bien failli passer inaperçu dans la revue de presse de ce mercredi. Stupéfiant. Dangereux.

http://www.ecrans.fr/Juif-ou-pas-Juif-application,13276.html

http://www.rue89.com/mon-oeil/2011/09/13/nouveau-sur-iphone-un-fichier-des-juifs-au-prix-dun-demi-cafe-221796

Sep
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 14-09-2011

Chacun doit s’impatienter, chacun attend les premiers articles de la classe media cru 2011-2012. Encore un peu de patience : le temps pour notre Big Administrator d’attribuer à toutes nos rédactrices un statut de contributeur. Ensuite, il n’y aura plus qu’à lire nos chères rédactrices !

Merci à tous nos fidèles internautes de leur patience : elle sera dûment récompensée !

Eh bien merci pour votre patience et soyez les bienvenues, chères nouvelles contributrices ! Je – Big Administrator – viens tout juste de créer vos comptes qui sont à présent pleinement opérationnels. En cas de soucis, laissez un commentaire ici (sinon vous savez où me trouver au collège…)
Nous attendons maintenant avec impatience vos productions, persuadés qu’elles seront au moins aussi bonnes que celles de vos prédécesseurs 😉

…Pour la plus grande satisfaction de vos professeurs. Lisez, si vous le voulez bien, l’article du Monde, ci-dessous :

http://www.lemonde.fr/education/article/2011/09/13/trois-lecons-de-l-ocde-sur-le-salaire-des-enseignants_1571413_1473685.html

Et là, celui de Libération :

http://www.liberation.fr/societe/01012359423-salaires-des-enseignants-la-france-toujours-en-bas-du-tableau

 

Sep
12

Madame le Recteur était en visite de rentrée au collège George Sand vendredi 9 septembre, accompagnée par Monsieur l’Inspecteur d’académie et Monsieur Collin, vice-président du Conseil général. L’occasion pour l’équipe de direction du collège, ainsi que pour les membres représentants de l’équipe éducative, de présenter les différents dispositifs mis en place dans l’établissement au service de la réussite des élèves.

A George Sand plus qu’ailleurs, de nombreux dispositifs sont offerts aux élèves, dans le but de les aider à travailler, ainsi qu’à s’épanouir, à se cultiver. Le classement de notre établissement en ECLAIR permet en effet de bénéficier de moyens supplémentaires pour venir en aide aux élèves les plus en difficultés, comme pour valoriser et encourager les parcours vers l’excellence.

La NR se fait rapporteur de la visite de Mme le Recteur. Ici :http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALITE/Education/Enseignement/Un-nouveau-dispositif-en-test-a-George-Sand

Cela dit, de nombreuses approximations figurent dans cet article, qu’en tant qu’enseignants fidèles à ce collège, nous souhaiterions voir corrigées : à nos élèves, peut-être, d’enquêter sur ce que sont tous ces dispositifs, afin de les présenter à la face du monde !

Sep
12
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 12-09-2011

Chers zinternautes zélés, on annonce un coup de vent sur Le Torchon : un tsunami, un ouragan, que dis-je, un ouragan, un typhon : un bugg informatique qui risquerait de gêner momentanément l’accès aux blogs pédagogiques de l’académie, dont votre chouchou Torchon.

En attendant que  la tornade ne nous décoiffe sur son passage, lisons, lisons Le Torchon !