Oct
09
Classé dans (Le torchon brûle) par Manon le 09-10-2011

Voila maintenant près de six semaines que les salariés de l’usine des Fonderies du Poitou, dans la section Alu, àIngrandes, sont en grève.

Les salariés de l’usine ont voulu faire cette grève parce qu’ils ont appris  avant leurs congés d’été qu’à partir de septembre leurs salaires allaient  baisser  de 23 pour cent.

C’est le groupe Montupet, propriétaire des Fonderies du Poitou, qui a décidé ceci. C’est pour ceci que les salariés se sont mis en grève illimitée.

Les dirigeants ont refusé toutes négociations, les salariés ont fait plusieurs manifestations et sont montés jusqu’à Paris pour  faire  valoir leurs droits auprès du ministère de l’industrie et du  Groupe Renault (principal client des Fonderies) , ils doivent être reçu ces jours-ci par un  membre du cabinet de François Fillon.

Les grévistes ont monté un fond de soutien pour permettre aux personnes qui sont d’accord avec eux de leurs verser de l’argent, lorsqu’ils sont en grève les ouvriers ne sont pas  payés. Plusieurs commerces et associations ont fait des dons en argent alors que d’autres comme “les  Jardins bio-solidaires” de Senillé ont fait des dons en légumes et en fruits lors du pique-nique de jeudi midi que les manifestants ont fait dans le hall de la mairie.

MANON

Oct
09
Classé dans (Pink Paillettes) par Agnès Dibot le 09-10-2011

En avant-première, la Une du futur Pink Paillettes !

Les zélèves ont tellement écrit en quelques semaines que 12 pages ont pu être composées ! Et encore, certains articles n’ont pas été retenus dans cette première publication… Pour le prochain numéro !

Félicitations à l’équipe de rédaction, qui a relevé le défi (et la tête haute, s’il vous plaît !) ! Comme quoi, une équipe de filles, ça peut avancer !

A lire très vite, (d’ici aux vacances du 22 octobre) sous format papier distribué gratuitement au collège, au centre social d’Ozon, à la bibliothèque du centre ville, à la mairie : nos lieux de diffusion habituels.

La Une de Pink Paillettes

Oct
09

Pourquoi nous avons publié autant d’articles sur un sujet interne au collège… Retour sur les faits.

Un jour la classe de 3°2 était en cour de maths . Une belle demoiselle avec un trés jolie sourir (la victime) eut une triste nouvelle, elle se serait fait prendre en photo pas une de ses camarades, avec un portable : la photo a été envoyée avec un message osé à un garçon qui, lui, pence que cette fille (la victime) eet une personne qu’elle n’est pas !

Moi, une des camarades de cette demoiselle, je suis allée la voir en lui demandant ce qui c’était passé et pourquoi elle était dans cet état. Elle m’a tout raconté et m’a dit les personnes qu’elle soupçonnait être  les coupables.

Moi, j’ai directement eu une réaction trés révoltée, je suis partie voir une des “coupables” en question et je lui ait dit 10 mots qui pour moi étaient clairs mais elle a à la fois nié et à la fois avoué ! Moi qui etait totalement du côté de la victime (même si pour moi la première coupable en question est une de mes amies d’enfance), je l’ai soutenue et je l’ai conseillée avec plusieurs de mes camarades d’aller en parler à notre professeur principale.

La demoiselle (la victime) est partie à nos côtés pendant la recré en lui racontant l’histoire et en lui désignant les coupables en question !

Le lendemain, tout le monde en parlait : la victime alla dans le bureau du principal pour parler de cette histoire. Le vendredi venu, une partie des filles de la classe avait option media, notre professeur commença à nous parlait de cette histoire (qu’elle avait sûrement entendue du coté de la salle des profs).

Moi qui suis une fille d’un fort caractère, je m’exprimai en disant que cette histoire était injuste et pourquoi s’en prendre à une personne qui, elle, est différente de nous (le groupe des amies d’enfance) et qui ne fait pas partie de nos délires ?

A ce moment-là, une des “coupables” en question s’exprima aussi en disant qu’elle ne faisait pas partie des coupables et qu’elle n’avait rien à faire dans cette histoire. Moi, je la contredis car, pour moi, depuis le début, son prénom est dans l’histoire… Alors le ton monta entre nous deux.

A 14heures,  nous décidons de nous expliquer, et cette fois-ci encore, le ton monta car presque toutes étions contre elle !

Mais pendant ce temps-là, une des coupables en question et la victime étaient dans le bureau de la principale pour s’expliquer et nous montions en classe et pendant ce temps là, la personne avec qui je m’étais embrouillée et moi-même, nous nous sommes expliquées calmement et elle m’a juré et clairement dit qu’elle n’était pour rien dans cette histoire.

Alors, je décidai de la croire, mais, à ce moment-là, la CPE est venue raccompagner la victime et la coupable en question mais en échange elle a pris la personne qui avait été soupçonnée d’être une des coupables en question. Evidemment, après le témoignage des personnes précédentes, on pouvait croire qu’elle ne disait pas la vérité.

Et à 16heures, la recré venue, tout le monde était présent, donc nous décidons de tout régler mais une dure embrouille a eu lieu dans laquelle  j’ai dû intervenir (LOL) et nous avons essayé une fois de plus de tout régler mais impossible car toute personne a une histoire différente et toutes les personnes jurent être innocentes !

Mais ce que la coupable ne sais pas, c’est que tout se sait dans la vie et que la roue tourne : ça ne sert à rien de faire tout ça, maintenant. Il y a une personne qui ne sait plus si elle se trouve au côté de diables ou d’anges !!! Mettez-vous à sa place ! Pour moi, ça doit être très difficile et je tiens à dire que si j’étais à sa place, ma réaction aurait été très violente. Maintenant, toute cette histoire n’a pour l’instant pas de fin mais j’espère qu’elle en aura une, c’est à dire que la coupable se dénonce et que certaines personnes grandissent dans leur tête !!!! Voila pourquoi nous avons publié toutes sortes d’articles differents mais sur le même sujet…

Oct
08
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 08-10-2011

Voici un très beau film, un de plus. Je ne puis insérer de bande-annonce car n’en ai pas trouvé trace sur youtube, mais elle existe ailleurs sur internet, allez la chercher.

L’histoire en est simple: un imam, à l’instigation du directeur de la mosquée de Paris,  fait de faux papiers pour des juifs, durant la seconde guerre mondiale, afin que ces certificats, attestant qu’ils sont musulmans les sauvent des rafles et de la déportation. Autour de cela, des intrigues colatérales et annexes existent, complétant la première et révélant d’autres aspects de cette période.

Les acteurs jouent bien, l’ensemble est bien conduit, Lonsdale est une fois de plus très bon dans son rôle, et, après avoir joué un moine de Tibherine, le voici recteur de mosquée, jouant au chat et à la souris avec les autorités allemandes et françaises. L’essentiel est naturellement ailleurs, avec cette entraide interreligieuse. Elle exista. Combien de prêtres, de religieuses, de couvents ou de simples chrétiens ont aidé des juifs? Tous ne l’ont pas fait, c’est vrai, mais n’oublions pas ceux qui le firent. A l’heure où aucune solution n’existe encore en Palestine pour le conflit israélo-arabe, il m’a semblé que ce film était une lueur d’espoir, d’autant que si, pour une part, il y a de la fiction dans tout cela, l’essentiel est la retranscription de la réalité.

Je garde surtout cette réplique en tête, lorsque le recteur cache des enfants juifs et que son entourage s’inquiète: “ces enfants sont nos enfants”. Belle illustration du fait que juifs et musulmans sont descendants de deux fils d’Abraham et donc cousins.

Oct
08
Classé dans (Le torchon brûle) par LaTitePoète' le 08-10-2011

Une élève de ma classe a été victime de diffamation ; et je ne dirai pas qui. Ensuite, cette fille en question est venue me dire comme quoi c’est moi qui est allée envoyer des message dans lesquels il y avait sa photo. Mais moi je sais, pourtant, que ce n’est pas moi et le pire c’est que d’autres filles sont venues me voir en me disant ” C’est grave, c’ke t’as fait à … !!” et moi je n’ai pas du tout apprécié ; alors je n’imagine même pas ce que cette fille a ressenti.

En classe média, Mme Dibot a voulu nous en parler pour faire allusion à l’article que nous avions fait pour la N.R. et de ce fait il y a eu un débat entre nous et on m’a accusée d’être la responsable ou en tous cas d’être complice …

Ensuite, cette histoire n’a cessé de grossir, si bien que toutes mes copines (et sûrement d’autres gens autour) l’ont sue. Et de bouche à oreille l’histoire a été entièrement déformée … A la sonnerie de 14h, dans la cour, toutes mes amies ou presque sont venues me voir et elle m’ont toutes critiquée (et en disant un tas de mensonges). Et je me suis embrouillée avec certaines d’entre elles qui reffusaient de me croire.

Moi je suis partie voir la fille en question (la victime) pour lui dire que ce n’était pas moi mais elle avait beaucoup de mal à me croir car tout le monde autour d’elle racontait des versions différentes : elle ne savait plus qui croire !!

Cette histoire est remontée jusqu’au oreilles de Mmes Picoux et Grollier qui ont convoqué certaines filles et moi aussi. Celles qui étaient passées devant moi étaient toutes certaines que j’étais la coupable et, du coup, quand j’y suis allée à mon tour, j’avais beau dire la vérité, ça ne servait à rien du tout car la directrice ainsi que la CPE étaient elles aussi persuadées que c’était moi la fautive…

Et à la récré de 16h, je me suis encore pris la tête avec une fille et j’ai failli me battre avec elle parce qu’elle me manquait de respect (et du coup j’ai fait, bêtement, la même chose) mais heureusement il y avait Imene qui m’a directement écartée dès qu’elle  vu que ça commençait à chauffer ; et je la remercie de cela car la directrice m’avait déjà à l’oeil.

Maintenant mes amies qui sont dans ma classe et qui sont particullièrement au courant de la situation, me croient et savent que ce n’est pas moi (à part la victime qui n’en est pas tout à fait sûre) et moi je crois savoir qui est la coupable mais j’hésite à la dénoncer car d’un côté je ne suis pas une balance mais de l’autre, elle m’a elle-même fait passer pour la coupable et fait comme si elle n’était pas concernée devant les gens. Mais je lui parlerai sérieusement … Enfin bref, le sentiment que je ressens est vraiment affreux ; c’est vraiment douloureux quand personne ne vous croit alors qu’ils ont tort de faire ça …

Oct
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Aminata le 08-10-2011

Dans le fond, on est beaucoup à souffrir en silence. La vie nous laisse des cicatrices, des bleus, des blessures lourdes & douloureuses.
Le sang a du mal à s’arrêter de couler et les pansements à le retenir.
On essaye de tourner la page en se disant qu’il y a pire que nous, on partage nos larmes avec la solitude et on se force à sourire.
A faire croire que tout va bien quand tout va mal.
Nos sourires sont remplis de haine & de rancœur.
Malgré tout on est obligé de faire avec. On avance les yeux fermés en fonçant droit dans le tas.
On essuie nos peines, on range nos larmes et on efface les mauvaises périodes. On garde la tête droite, les épaules bien hautes et on avance.
On se bat chaque jour, pour faire en sorte que nos vies soient un réel conte de fée.
A chaque chute on se relève, le bonheur est sous nos yeux, on le sait même si c’est dur de ne pas penser à cette souffrance qui nous hante du jour comme la nuit.
Et ouais, parce que dans la vie t’as pas le temps de te lamenter sur ton sort, elle se consume aussi vite qu’une cigarette.
Aujourd’hui je fais tout pour en profiter au maximum, je vis chaque jour comme si c’était le dernier car je sais que tout peut basculer du jour au lendemain. Tout ne tient qu’à un fil…

Aminata.

Oct
08
Classé dans (Le torchon brûle) par Stella le 08-10-2011

Jeudi matin, une photo de moi a soi-disant été prise à mon insu et a été envoyée à un garçon sous une fausse identité avec des message odieux. J’ai été choquée quand j’ai appris cela mais j’avais aussi honte, car ce garçon en question croit des choses sur moi tellement horribles et fausses.Vous allez dire que ça ne devrait pas être moi qui devrait avoir honte, ce serai plutôt les coupables, mais non c’est bien moi qui me sens idiote de ne pas avoir compris avant ce qui se passait derrière mon dos !

Je me sens salie par cela , je n’arrive pas à me dire que ce n’est pas de ma faute.(Je suis toujours comme ça, c’est jamais la faute des autres, toujours de la mienne !).

Les coupables ne se sont toujours pas dénoncées ; elles nient tout en bloc. Elles essaient chacune de dénoncer l’autre, je ne sais plus qui croire ! Je vais devenir folle !!!!!!

Dans tout cela, ce qui me réconforte, c’est que toutes les personnes que je connais (donc presque tout les filles de 3ème) me soutiennent et disent tout fort ce que je pense tout bas (car je n’aime pas parler méchamment aux gens que j’ai en face de moi). Je sais que je peux compter sur elles ; elles seront toujours là !

J’espère que celles qui se sentent visées auront le courage de se dénoncer ou au moins de me le dire. J’aurais plus de facilité à leur pardonner ce qu’elles ont fait que si on doit les menacer !

Oct
07
Classé dans (Le torchon brûle) par imène le 07-10-2011

Eh oui je le sais, ma mére a mis au monde une fille de forte personnalité et  d’un caractère très fort. Oui j’ai peut-être un sourire NARQUOIS  ou très moqueur, mais moi même  suis-je moqueuse ??  Non je ne le pense pas et oui quand il y a des choses injustes envers une personne qui n’a pas les moyens de se défendre ou des embrouilles bidons je suis toujours  la première à séparer ou à ouvrir ma gross …  (excusez-moi du terme !) !! Voila pourquoi parfois je peux avoir des reproches déplacés envers des personnes qui croient que je fais une différences entre  mes amis et des personnes différentes  de moi !!  (comme ma réaction envers une amie, ce matin)

Oct
07
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 07-10-2011

Agriculteurs et jardiniers savent bien ce qu’émonder signifie. Il s’agit d’ôter, d’une vigne ou de tout autre végétal, des parties, vivantes ou mortes, qui peuvent se trouver nuisibles pour le développement ou la fructification dudit végétal.

Il faut, en effet, parfois, savoir trancher dans le vif, réduire la plante, la couper à ras, pour susciter la pousse de rejets plus forts, ou pour la contraindre à produire du fruit de meilleure qualité. Ces décisions peuvent sembler brutales, cruelles, quelque part elles le sont. Et pourtant, le résultat est là: fleurs plus belles, fruits plus savoureux, port de la plante plus esthétique. Pour ceux qui connaissent le potager du roi ou les jardins à la française de Versailles, cette tyrannie à l’encontre de la nature n’est pas une surprise et les résultats sont à la hauteur.

D’aucuns me retourneront qu’ils préfèrent la folie d’un jardin à l’anglaise. Certes, mais, comme tout ce que font les autochtones de la perfide Albion, il ne s’agit là que d’un subterfuge, voire d’une tromperie! Le jardin anglais n’est qu’un fouillis factice.

La lointaine et mystérieuse Asie nous prodigue aussi de nombreux exemples d’une nature domestiquée, les jardins japonais ou chinois, l’art du bonsaï et de l’ikebana, les arbres en nuages, n’ont ainsi rien à envier à nos topiaires versaillais.

Partisans de la nature domestiquée et ceux de celle laissée en liberté s’affrontent donc.

Il y a de cela 2500 ans Aristote affirmait qu’il fallait un tuteur à l’enfant pour grandir, Rousseau préférait laisser l’enfant grandir seul, à l’état de nature il était bon. Dans la nature les arbres poussent droit et haut lorsqu’ils sont en forêt, entourés d’autres arbres et qu’ils doivent lutter et se hâter de grandir pour atteindre la bienfaisante lumière descendue des cieux, afin de la capter plus vite que leurs voisins et ainsi parvenir à les étouffer. La nature est-elle si bonne? Ne veut-elle pas que seuls les mieux adaptés survivent? (je renvoie ici à des théories darwinistes évoquées lors de la séance media de ce jour)

Et pour l’homme? Faut-il laisser l’enfant grandir en faisant ce qu’il veut, quand il veut, comme il le veut? N’est-il pas du devoir de l’adulte de lui servir de tuteur et de l’aider à grandir, quitte à émonder ses désirs, ses pulsions, ses fantasmes? Guider vers la liberté et l’autonomie n’est pas chose aisée, parents et professeurs s’y emploient, prenez des notes, un jour ce sera à votre tour de vous poser ces questions et d’agir.

Oct
07
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 07-10-2011

Les séances media se suivent et ne se ressemblent pas : ce matin, gâteau au chocolat au menu (les zanciens regretteront d’être scolarisés au lycée !).

En dessert (façon de parler), débat sur les traditions liées à la religion (oups, sujet tabou dans un établissement scolaire !), puis débat sur les théories de la création et de l’évolution : vaste sujet, pour lequel le recours à la culture de M. Mastorgio fut bienvenu…

Et, de façon tout à fait inopinée, en guise de pouce-café, débat sur les dérives liées aux réseaux sociaux et à l’utilisation de l’image et de l’identité d’autrui : la fin de la séance fut mouvementée, le ton est parfois monté. On a assisté à quelques interventions posées, argumentées, riches : nous avons apprécié le point de vue d’une de nos zélèves, capable d’exprimer son opinion personnelle sur une dérive, et d’affirmer sa désapprobation au risque de ne pas être en accord avec ses amies. Saluons ce propos courageux, qui aura, c’est le moins qu’on pouvait espérer, certainement permis à la jeune victime de la dérive en question (usurpation d’identité et diffusion publique d’un message  odieux) d’exprimer son sentiment, et d’exposer le recours qui est le sien. Qui s’est mis à sa place, pour imaginer sa situation ? Pensez toujours que la loi protège tout citoyen de la diffamation. Et sanctionne les délits.

Ce message, non pour mettre en accusation, mais pour inviter chacune à la réflexion, et apaiser les maux de mes zélèves… Toutes mes zélèves, sans distinction, quelle que soit leur implication dans cette affaire.

N’hésitez pas à réagir ici : cet espace est le vôtre. L’écriture est parfois un bon pansement.