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Classé dans (L'actualité au collège) par Technovore le 26-06-2012

A la demande de monsieur Dargenton et de monsieur Charpentié, voici un article sur le club aéronautique du collège, qui a eu lieu lors des journées portes-ouvertes du collège. Alors attachez votre ceinture, mettez votre casque et direction l’infini ! (enfin, techniquement on a découvert que l’univers avait peut-être une fin…enfin bref !)

Dans cet atelier, encadré par M. Charpentié, on fabrique des fusées à eau et à air comprimé ! Tout d’abord une question : Comment marche une fusée à pression (eau ou air) ? Simple : on injecte de l’air ou de l’eau grâce à une pompe. Le gaz ou le liquide se compriment à l’interieur du réservoir de la fusée, fermée hermétiquement, ce qui y fait augmenter la pression à l’interieur. Après le décompte, on tire d’un coup sec le bouchon qui fermait le réservoir et l’air ou l’eau sort, projetant la fusée en l’air. Malheureusement, la trajectoire et l’atterrissage sont incontrôlables ! (je crois qu’il y a encore une marque sur le volet de la salle de M. Mastorgio). De plus, elle éclate en mille morceaux après avoir touché le sol. Elle n’a fait qu’un court vol (30 m). Comment rectifier les défauts de cette fusée primitive ?

– Elève 1 : Pour que la trajectoire soit rectiligne, il faut empêcher le vent de la diriger à sa guise, et donc la rendre plus aérodynamique. Le vent aurait moins d’adhérence à la fusée et ne la dévirait pas.

– Elève 2 : Pour ça, il faut faire comme sur les vraies fusées : lester son nez, et y ajouter des ailerons.

– Professeur : Pour les ailerons on se servira de Charly robot (machine qui découpe des pièces dans du plastique grâce à un ordinateur), et pour le poids, on ajoutera un autre réservoir plus petit à l’avant de la fusée, dans lequel on ajoutera du sable, de l’eau, des chutes de morceaux de plastique, de façon à l’alourdir.

En trois heures, les mises à jours sont faites et testées. La fusée vole droit, haut et loin… puis retombe et se splashe littéralement…

Il faut absolument rectifer cet atterrissage meurtrier sinon les Astronautes vont se transformer en Thanatonautes !

– Elève 1 : Pour l’atterissage, on pourrait fabriquer un parachute .

– Elève 2 : oui, mais ce parachute ne doit pas gêner pendant le vol. Il doit donc sortir à un certain moment.

– Professeur : Pour ça, on pourrait fabriquer un système basé sur un minuteur qui ouvrirait une trappe une fois le laps de temps écoulé.

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Un système est élaboré en classe puis testé le lendemain. Le parachute fait en sac poubelle ralentit parfaitement la chute de la fusée.  Malheureusement, il suffit d’un coup de vent descendant pour bien amocher notre bolide.

– Elève 1 : On pourra améliorer le fuselage

– Elève 2 : Oui, une fusée solide resiste mieux aux chocs !

– Professeur: Pour ça il nous suffira de coller des morceaux de mousse autour de la fusée pour absorber les chocs.

Après deux heures d’élaborations fructueuses, nous essayons les nouvelles fusées. Elles volent haut, et ne se font pas pulveriser à l’atterrissage. MAIS un problème persiste ! Comment les faire voler plus loin ?

– Elève 1 : Les fusées à air ne volent pas longtemps car elles se vident trop vite, et les fusées à eau sont trop lourdes

– Elève 2 : Et si on essayait les deux à la fois, moitié eau, moitié air ?

– Professeur : Oui, mais n’oubliez pas de respecter les normes de pressions que j’ai fixées afin d’éviter toute éxplosion de fusée  : 2 bar avec de l’eau et 2.5 bar avec de l’air ! Avec les deux, faites à deux bar seulement !

L’expérience est un succès ! La fusée a atteint la hauteur du bâtiment du collège et atterri à 45 mètres de la zone de lancement ! Elle semble en un seul morceau et les Astronautes vont bien !

Pour nous récompenser de cette performance, M. Charpentié nous emmène voir l’aérodrome de Châtellerault ! Nous avons même pu monter dans des avions biplace ! Le Président du club d’aviation nous fait un petit cours sur les avions, la façon de les diriger, les grades pour pouvoir voler (ils recrutent même à seize ans !!!). Semaine très enrichissante et magnifiques records :

– Le plus gros crash : 80 pourcent de dégats : à reconstruire intégralement (oups…)

– la plus longue distance parcourue : 47 m (waaaah !)

– la plus courte : 50 centimètres (zut !)

– la plus grande hauteur atteinte : 2 M plus haut que le troisième étage du batiment ( O.O )

– la plus petite : 1m ( -_-‘)

– le plus long temps de vol : 15 secondes

Voici quelques souvenirs en images et vidéos :

Essai de lancement :

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