On l’attendait, le voici enfin : le Who’s who 2013 ! Cliquez en haut du site sur la rubrique “Who’s who” pour découvrir nos nouveaux rédacteurs… La photo viendra en son temps…
Le lycée c’est mieux que le collège, on est plus libre! Nous avons interviewé trois ex Pink Paillettes : Wassila, Stella, Imène.
Elle sont toutes les trois dans la même classe : elles font une seconde SES littérature et société. En histoire, par exemple, il faut prendre des notes, ce n’est pas comme au collège où l’on nous dicte où nous recopions au tableau. Au lycée, nous devons prendre des notes dans certains cours, ça dépend des profs. Et au lycée, chacun sa vie, personne ne critique personne !!
Elles nous donnent des conseils pour le brevet : c’est bien de faire des fiches de révision pour apprendre plus vite et mieux. Le brevet blanc est plus dur que le brevet normal !
Les manières d’orthographier ce patronymes furent diverses au cours des âges, nous nous fixons à cette dernière. Dutems, quel beau nom que celui-ci pour une rubrique comme celle-là!
Issu d’une famille proche de Tours, protestante, lui même protestant, Vincent-Louis, assez lointain parent des Creuzé évoqués la semaine dernière, plus particulièrement de la branche, protestante, des Creuzé-Dutems, eut des neveux qui se distinguèrent particulièrement dans le domaine des sciences, mais, puisque les sciences me lassent, je ne parlerai que de lui et pas d’eux, na!
Né en 1730, il se lance à 18 ans dans la littérature et le théâtre. Sa première pièce eut un beau succès à Orléans, mais elle fut un échec à Paris. Passé en Angleterre afin d’y être précepteur, il devint dès 1758 secrétaire d’ambassade au service de lord Mackenzie en poste près la cour de Sardaigne.
En 1775, il rédige et présente à la Cour et aux ministres un mémoire en faveur des protestants, c’est peut-être ce qui leur valut d’avoir, rédigé à leur égard, en 1787, un édit de tolérance. Mais c’est bien en Angleterre qu’il fut le plus actif, étant nommé, paradoxe, en 1784, historiographe du roi, place qui fut, en France, en son temps, celle de Voltaire.
De la vie de cet être cultivé, poète, philosophe traducteur, numismate, académicien, je souhaite retenir qu’il sut agir en faveur de ses coreligionnaires persécutés sans aucune forme de violence, il serait bon qu’on se souvienne que cela est en effet possible. Je retiens aussi que, Français, il fut historiographe du roi d’Angleterre, ce qui dénote bien tout à la fois,une intégration réussie et une assez large ouverture d’esprit de la part de ceux qui acceptèrent que leur histoire nationale ne soit pas écrite par un … national.
Je n’oserai pas dire que l’Histoire bégaie, radote ou se répète, mais je maintiens qu’elle peut présenter de beaux exemples à suivre et méditer.
Chers zélèves,http://www.youtube.com/watch?v=Imonkygpqw4&playnext=1&list=PLE26EAC54AFE086BC&feature=results_main
Nous évoquons en séance media, vendredi, la Charia dans le cadre de l’affaire Charlie Hebdo. Voici deux articles qui vous éclaireront sur ce que je vous disais au sujet de l’application de la Charia au Mali.
http://www.rue89.com/2012/08/12/entre-peurs-et-resistances-la-charia-regente-le-nord-mali-234568
Dans cette vidéo, vous verrez des jeunes maliens, ainsi que des femmes, exprimer leur révolte.
Lisez, n’hésitez pas à approfondir le sujet en cliquant sur les dossiers proposés. Réagissez si vous le souhaitez.
N.B. Une analyse intéressante sur l’appel du président Hollande à l’ONU pour un engagement en soutien aux habitants du Nord Mali dans l’émission C dans l’air ce jour.
En cette période de mauvais temps, d’automne, de crise politico-hebdo-religieuse, mais aussi de crise économique, quoi de mieux qu’un bon petit financier … un gâteau moelleux au bon goût d’amande … un peu de douceur dans ce monde …
Voilà donc la recette du jour … et si les profs sont gentils, peut être en auront- ils demain pour soulager leur mercredi après midi … ?
– 80 grs de poudre d’amandes
– 60 grs de farine
– 100 grs de beurre
– 150 grs de sucre
– 4 blancs d’oeufs
réchauffez votre four sur th 6/7- 200°.
– Faites fondre le beurre dans une casserole à feu doux ou au micro onde
– Pendant ce temps, mélangez les blancs d’oeufs, la farine, le sucre et les amandes en fouettant énergiquement.
– Ajoutez le beurre fondu. Mélangez bien.
– Déposez la préparation dans des moules à financiers légèrement beurrés ( ce n’est pas nécessaire si vous utilisez des moules silicones)
– Faites cuire à four chaud durant 25 mn.
Bonne dégustation !
Ce cheval noir se montre, dès l’affiche, ou bien les premières mesures de la bande annonce, de rose flamboyant. De là à en faire un film pour notre cuisinière du Torchon ou pour quelques Pink Paillettes égarées, je ne sais.
Ce film me fit penser à Big Fish. Je n’ai pas aimé Big Fish.
Le thème, attrayant, un adulte ado attardé rencontrant une dépressive, est vu de manière surréaliste à travers les rêves du héros. Si ces derniers sont amusants et intéressants, ce sont eux qui portent l’essentiel de la réflexion, il n’en demeure pas moins qu’ils font perdre à l’ensemble du film sa lisibilité.
Il y a donc de vrais éléments de réflexion, qui ont une véritable valeur interrogative, mais tout cela est noyé sous l’irrationnel. Sentiment d’inachevé, voire, de gâché.
Vendredi 21 septembre, c’était la journée de la paix, au lycée, nous devions mettre un accessoire blanc, un bijou, un tee-shirt etc.. Cette journée est plus particulièrement appelée “la journée internationale de la paix” elle est célébrée chaque année le vingt septembre.
Cette journée est faite pour la paix mais aussi pour l’absence de guerre. Depuis 2002, cette journée commence au siège des Nations-Unies à New York par une cérémonie, en présence du secrétaire-général qui fait sonner la Cloche de paix, qui a été fabriquée à partir de pièces de monnaie données par des enfants de tous les continents du monde. C’est un don de l’association japonaise pour l’ONU.
Miss Glamour ;).
Lorsque, comme moi, on arrive à l’automne de sa vie, sans même avoir vu que le printemps, puis l’été, se profilaient et défilaient, vous laissant simple spectateur de votre existence, passée à contempler ou scruter celles des autres, usant et abusant de cette mémoire qui, telle un don attribué par quelque bonne fée au dessus de votre berceau, vous semblait devoir être vôtre ad vitam aeternam, un film comme celui de ce soir, vu au terme d’une journée rendue mélancolique par les prémices d’un automne astronomique à peine sonné, ne pouvait que m’ interpeller, à plus d’un titre.
Le thème général du film est celui de l’euthanasie. Pour des raisons personnelles, je suis contre. Intellectuellement, je comprends parfaitement les motivations de ceux qui peuvent y recourir, comme l’héroïne, qui, par bien des aspects, me fit penser à une personne qui m’était très chère et qui souffrait des mêmes symptômes, qu’elle endura jusqu’à ce terme, qu’ici, Yvette, ne veut pas avoir à aborder.
Il y a beaucoup à étudier dans ce film, une histoire d’amour entre quadragénaires, une histoire d’amitié entre septuagénaires, la difficile relation mère/fils, le caractère des deux héros, Yvette et Alain, son fils, deux êtres de granit. Ce que mon coeur et mon esprit me poussent, ce soir, à mettre en avant, c’est le comportement de la mère vis-à-vis d’elle même et face à la mort. Yvette est rigide bien avant d’être morte. Peut-être même est-elle un peu morte, avant que la maladie ne l’achève. Elle m’interrogea profondément sur le sens que nous pouvons ou devrions donner à nos vies respectives.
Consciente de sa maladie, de la fin inéluctable et proche qui est la siennes, Yvette ne laisse rien transparaître, la maladie le lui permet: pas de signes visibles, tout au plus quelques accès de faiblesse, aisément dissimulés par cette femme qui semble ne pas avoir eu une vie des plus agréables. Mais voilà, elle est de cette génération où l’on endure stoïquement, de ces femmes de devoir qui font et sont ce qu’elles doivent avant que de penser à elles. Tout doit être “comme il faut”, aussi, la maison est-elle propre, aussi est-elle parfaite voisine. Fut-elle bonne mère? Je vous laisse le découvrir.
Il y a quelque chose de royal dans cette femme qui semble régner hautainement sur sa vie, qui refuse la douleur, mais qui souffre et, parfois, en silence, en secret, pleure. La maladie ne saurait lui imposer la déchéance, elle choisira l’heure de sa mort. Elle veut, jusqu’au dernier moment, tout contrôler, ou en avoir l’illusion, que peut-on contrôler dans nos vies? Du tréfonds de la solitude abyssale qui est la siennes elle ne trouve personne vers qui crier, pas plus Dieu qu’ Homme, puisqu’elle est dramatiquement seule. Mais, seule, elle a cette phrase au milieu du film, qui éclaire, si elle ne justifie, ses actes, s’exprimant au sujet de son désir d’en finir avec la vie elle dit à son fils: ” au moins ça fait une chose que j’ai décidée”. Désespérante lucidité. Retour bref, laconique, intensément dramatique et réflexif sur toute une vie.
Royal, vous-dis-je que cette femme, si simple, qui préserve les apparences, sa rigueur, jusqu’au moment ultime, aussi bien que Louis XIV ou Richelieu sur leurs lits de mort, aussi bien que la grand-mère de brasse-bouillon dans vipère au poing, aussi bien que ces myriades d’anonymes de tous âges, de tous rangs qui, par amour, crurent qu’il fallait dissimuler qu’ils aimaient. On fait parfois tant de choses de travers en voulant bien faire. On sait si mal se comporter envers les autres. On se comporte si mal envers soi. Pourtant, au milieu de ces hivers de nos vies, parvenus au terme de nos fugaces et douloureuses existences, je demeure persuadé que nous saurons nous retourner et y retrouver quelques heures de printemps. Ce seront celles où nous aurons su aimer et nous laisser aimer.
Je ne retrouve plus mon exemplaire du Petit Prince, mais, de tête, je voudrais terminer ici avec une citation de la Rose, qui, ce me semble, illustre parfaitement le film et la relation mère/fils: “adieu et tâche d’être heureux, on est tellement bête à vouloir cacher tous ses sentiments, voilà que tu pars, j’aurais dû te dire, depuis si longtemps, que je t’aime tant”.
Nous pensons que Charlie Hebdo “pousse le bouchon” un peu trop loin en publiant encore une fois une caricature de la communauté juive et musulmane pour se moquer et provoquer une nouvelle fois. On a le droit à la liberté d’expression mais ils exagèrent un peu. Les terroristes cherchaient un prétexte pour provoquer un attentat, pour tuer l’ambassadeur Américain et deux de ses hommes (en Lybie). Les conséquences pourraient faire que des enfants soient tués, c’est pour cette raison que le gouvernement a fermé des établissements scolaires dans les pays à majorité musulmane qui pourraient vouloir s’en prendre aux intérêts français.
Charlie Hebdo est un journal provocateur, nous le savons, mais il doit avoir un minimum de respect pour les religions.
Hugro and LeGeek
Charlie hebdo a encore publié une Une provocante. Il ne faut pas exagérer, nous avons tous le droit d’expression mais il faut savoir se contrôler et ne pas être bête.
Ils se moquent des religions et des croyants. Parce que les musulmans, qu’ils soient salafistes ou simples croyants, ne l’ont pas atteint avant qu’il commence ses satires pitoyables et ridicules. De plus, il provoque une montée de tensions dans les pays musulmans et Européens, cela me met en colère. En même temps, j’éprouve de la pitié envers Charlie hebdo, car s’attaquer à des gens en colère, c’est être vraiment bête. Ce journal ne respecte pas les religons.
D’un côté, il a son droit, puisque c’est un jounal satirique qui publie des satires depuis longtemps, mais de l’autre, il doit respecter les religions, quelles qu’elle soient.