Dans la mesure où l’ensemble des zélèves de media furent informés vendredi passé de mes névroses habituelles, il faut ici, afin que mon choix de film soit éclairé, présenter une de mes grandes passions: la réflexion sur le métier d’enseignant, dans un sens large.
Ce film présente la relation qui se noue entre Terri, ado américain assez classique (en dépit d’un visage et d’une coupe de cheveux qui font de lui un Dorian Gray contemporain), et un de ses professeurs, à mi-chemin entre proviseur et CPE. Ce dernier veille plus particulièrement sur tout ce que son établissement peut compter d’éclopés divers, à tel point que dans un premier temsp Terri se sent mis au rang des “monstres” de son établissement. Il n’en est rien, tout cela est simplement lié au fait que son professeur eut à endurer une scolarité difficile et que, de la sorte, il tente d’éviter aux nouvelles générations ce qu’il eut lui même à supporter. Il y a de la part de l’adulte une forme de transfert, de règlement de compte aussi avec le système éducatif. Tout cela dans une période difficile pour Terri, ah, le complexe du homard cher à Françoise Dolto, et un contexte qui l’est tout autant: la prise en charge de son oncle malade, alors que Terri n’a pas d’autre famille que lui.
Pas de pathos dans ce film, de bons sentiments qui peuvent parfois faire craindre de tomber dans le mièvre, mais le film évite. Il aurait aussi pu éviter deux scènes qui mettent en avant une forme de découverte de la sexualité, non essentielles à l’entendement de l’histoire, même s’ il est vrai que cela fait aussi partie de ce qui peut troubler et interroger les adolescents à cet âge.
Je retiens du film la bonne volonté évidente de tous les héros, englués pourtant dans ces vies au long desquelles il font tant d’erreurs, adultes en premier. Comme ils est dit à un moment “je fais des conneries, car tout le monde en fait, mais cela ne m’empêche pas de toujours tenter de faire de mon mieux”.
Il me semble, mais tout le monde le sait, que c’est essentiel. Nous commettons tous des erreurs, de pleine bonne foi qui plus est. Nos erreurs ne font pas de nous des monstres, nous valons plus que nos actes, mais le regard des autres doit aussi nous aider à surmonter nos culpabilités face auxdites erreurs, cela, quel que soit l’âge de la vie.
Manelle souhaitait rédiger un article sur le sujet : lisez celui du Monde, long, mais facile à lire, et exprimez, peut-être, une opinion.
Dans le règlement intérieur du collège, on aborde la notion de “signe ostentatoire religieux”. Il faut souvent l’expliquer aux zélèves. A priori, tout le monde vit en bonne intelligence, dans notre collège.
La question soulevée par l’article du Monde concerne les mères d’élèves qui, voilées, ne sont pas autorisées à encadrer les sorties scolaires de leurs enfants. A Manelle, peut-être, de se saisir de cette information !
A lire, au sujet de la manifestation de jeunes musulmans français devant l’ambassade américaine à Paris, ce week-end.
Les Anonymous sont des pirates informatiques considérés comme des sortes de Robin des bois, ils défendent les droits de la population, ainsi que les droit des internautes en piratant le gouvernement. Ils sont plus présents sur les Etat-Unis, ils ont plus particulièrement comme ennemis le FBI qui ennuie les internautes comme pour la fermeture de Megaupload récemment. Un de leur membres se serait fait arrêter lors d’une conversation (chat vocal et vidéo) le mercredi 12/09/12.
Chers zamis, chers zinternautes, chers zélèves, chers profs, terriens, j’ai vu sur internet un procédé innovant et parfaitement inutile : un Bristle Bot !
Pour vous expliquer, et pour la faire courte, c’est une brosse à dents, à cheveux, à chaussures (ou un balai mais c’est plus difficile à faire) qui vibre. Etant en équilibre sur les poils de la brosse qui le composent, la vibration enchaîne un déplacement assez marrant à regarder.
Pour le faire vous avez besoin :
– d’une brosse à dents manuelle
– d’un vibreur de téléphone avec les fils qui le reliaient au téléphone (trouvable dans une boutique d’electronique, ou dans un vieux teléphone portable)
– de quoi alimenter votre robot (une pile 3v, les mêmes que pour les montres, devrait suffir)
– du scotch double face
Tout d’abbord, découpez votre brosse, de façon à n’avoir que la partie avec les poils. Collez un bout de scotch sur son dos pour y fixer votre vibreur. Attention la pièce mobile du vibreur (une sorte de barrette métalique en forme de T) doit pour voir tourner sans emcombre.
Avec un deuxième bout de scotch, coller le fil rouge sur le dos de la brosse, et le connecter à la borne négative de la pile. Fixer avec un autre bout de scotch, la pile et le fil noir sur sa borne positive. Si aucun mouvement ne se produit :
– la pile est peut-être déchargée
– la partie en cuivre d’un des fils n’est peut-être pas bien connectée
– le vibreur est H.S.
Astuce : si vous n’avez pas de vibreur de téléphone : obtenir un vibreur en démontant une manette de console vidéo (PS, WII et Xbox, les autres n’en ont pas). Cette pièce étant plus grosse, utiliser une borsse plus grosse, et une source d’alimentation plus importante.
source : Youtube.
Image : Evil Mad Scientist Laboratories