Dans la mythologie, Zéphyr est le vent d’Ouest, celui même qui, depuis un temps certain nous vaut le climat que nous avons, faisant alterner bourrasques et accalmies, pluie fortes et crachin persistant, bref, croyez en un cycliste, on se croirait souvent sous les giboulées de mars.
Ce morceau, que j’aime beaucoup, m’y fait penser toujours, ce sera ma contribution musicale à vos soirées de Saint Sylvestre. Il s’agit ici d’une version orchestral mais les versions à la guitare sont aussi très belles.
http://www.youtube.com/watch?v=qRWIrIQl-ZU
La nature déteste le vide, on me pardonnera alors aisément de prendre ce blog pour tribune.
Pour toutes celles et ceux qui aspirent à la quiétude, à la douceur, au charme d’une promenade hivernale sous des cieux céruléens et adamantins, qui rêvent d’une discussion au coin du feu, pour toutes celles et ceux que cette fin d’année, peut être solitaire ou triste, rend mélancoliques. Pour toutes celles et ceux qui aiment à s’engourdir dans une introspection proustienne, pour toutes celles et ceux qui veulent, simplement prendre 10 minutes de détente, sans penser à rien d’autre qu’à l’être aimé, à la douceur de sa présence, à la douleur de son absence, voici, paradoxe, un morceau d’Ernesto Cortazar intitulé “le silence de Beethoven”. On me le fit découvrir hier soir, je m’empresse de partager avec vous, pour une fois que du contemporain trouve grâce à mes yeux.
on n’est pas moins fautif en ne faisant pas ce qu’on doit faire qu’en faisant ce qu’on ne doit pas faire.
Marc-Aurèle
J’en connais certains qui vont tourner et retourner en tous sens cette citation avant de commencer à la comprendre, c’est voulu. Voulu car cette phrase a un petit côté Janus ou palindrome, à moins que ce ne soit amphisbène… en tout état de cause, c’est une bonne base de réflexion , au milieu de ces vacances, pour envisager les résolutions de nouvelle année.
Mesurez aussi à quel point ces quelques mots peuvent être invoqués dans tant et tant d’actes, du quotidien ou de l’exceptionnel: ne pas aider une personne qui en a besoin, lors d’une guerre par exemple, est-ce pire que de lui faire du mal? Et lorsque l’on est plus en guerre? Ne pas aller visiter quelqu’un, est-ce pire que de s’y rendre et de n’être pas aimable? Ne pas rendre un devoir est-ce pire que d’en rendre un mal fait?
Nous voudrions si souvent bien faire et n’y parvenons pas, nous voudrions si souvent ne pas faire mal ou blesser et y parvenons si aisément… Le devoir, le vouloir, l’éternel “il faut, je dois” opposé au non moins célèbre “j’ai pas envie”. Ne faut-il voir là qu’une question de génération? Peut-être plus une question d’évolution à travers les âges de la vie, et c’est bien une des questions sur lesquelles se penchait Marc-Aurèle.
Il n’est pas ici question de morale, de culpabilisation, non, ce serait plus une invitation à tenter de changer notre regard sur les choses, afin de nous rendre compte que les choses sont ce qu’elles sont, cela ne peut être autrement, mais nous, ne pouvons nous changer un peu, en entendant cela comme une évolution naturellement, pas comme une contrainte. Il nous faut en effet demeurer fidèles à ce que nous sommes, puisque c’est nous, mais il n’est pas interdit, parfois, de tenter de porter un regard autre sur nous, les autres, le monde, afin de relativiser, sans sombrer dans le relativisme, nos points de vue, nos conceptions, nos certitudes.
Méditons donc, aux côtés de ce grand empereur romain, alors que l’année s’achève et l’année qui s’ouvrira n’en sera que plus paisible.
Tiré du roman éponyme (cela signifie qui a le même nom, mais c’est plus classe tout en étant maintenant galvaudé) de François Mauriac, ce film est une petite merveille. Oh, naturellement, pas d’effets spéciaux, pas de grand spectacle, mais le spectacle de la vie, de la vie d’une femmes prisonnière, telle l’Albertine de Proust, de ce carcan des convenances sociales de son temps. Il flotte sur ce film comme il règne sur le livre, le délicieux parfum des landes de pin, de cette odeur si caractéristique de résineux, qui, pour nombre de nos contemporains signifie “vacances à la mer” et qui, pour Thérèse, rime avec l’odeur insupportable de son étouffement.
Thérèse le dit, elle a trop d’idées dans la tête et parfois ses actes n’ont pas de motivation claire. C’est dans cet état d’esprit qu’elle va tenter de mettre fin à la vie de son mari. Le jeu des enjeux, le poids de la famille, le poids des convenances, des préjugés etc, sont-ils responsables de cela? Le dégoût envers son mari, à l’encontre de sa vie ne le seraient-ils pas tout autant? C’est bien car on ne parvient pas à le déterminer que le film est bien conduit, le jeu des possibles reste ouvert et permet à plus de spectateurs de se retrouver dans le personnage. Enfin, avec 4 séances au cours de la semaine, les spectateurs furent assurément peu nombreux, on ne peut que le déplorer.
La fidélité au roman, le jeu des acteurs, les décors, tout y est pour vous faire oublier le temps et replonger dans cette France des années 20, celle des années dites folles, dans l’euphorie de l’après guerre, folie qui, manifestement n’était pas parvenue dans les Landes. Naturellement le sentiment d’oppression est assez évident, mais c’est aussi cela qui fait la force du film et, pour qui aime réfléchir sur les oppressions de tous ordres et leurs poids, pour celles qui voudraient se convaincre que leur existence de ce jour est finalement très libre, voici un film tout indiqué.
Au retour de ma sortie du samedi à la bibliothèque, je suis perplexe.
La façade de l’ancien théâtre est restaurée, c’est une pure merveille, allez voir aussi les deux statues ajoutées dans les niches, ce sont des reproductions des statues de terre cuite qui se trouvaient là jusque dans les années 70. J’ai déjà une place réservée pour le premier spectacle, dans 1 an, peu importe ce qu’il sera, je n’irai que pour m’émerveiller des décors, des dorures, des velours, des lustres, afin de me sentir revivre en plein XIXè siècle. Je devrais donc être heureux.
Cependant, c’est aussi hier que s’achevaient 3 semaines de fouilles sur le site de l’ancien hôpital. On y découvrit des vestiges du XIIIè et d’autres du XVIIè, des fortifications. Tout cela fut relevé, photographié et est…détruit pour l’éternité, afin que le nouveau cinéma puisse s’élever, et même si j’aime le cinéma, j’ai un pincement à ce qui me tient lieu de coeur.
On ne peut conserver tout tout le temps. Ce théâtre restauré, que j’admire, fut construit dans une chapelle du XIIIè que j’eus assurément préféré voir demeurer intacte. Les belles demeures du XIXè que j’observe furent construites sur d’anciennes maisons du XVIIIè qui s’étaient érigées suite à la destructions de demeures de la Renaissance, lesquelles n’avaient pu voir le jour que par la destruction des maisons gothiques qui les précédaient etc.A chaque fois, je pense que j’aurais adoré voir ces demeures qui précédaient, mais cela reviendrait à vouloir définitivement figer une ville et le Temps. Impossible.
Je suis donc lucide, mais aussi perplexe. Entre les deux mon coeur ne cesse de balancer, je voudrais pouvoir tout conserver de notre patrimoine, cela est impossible, la Vie en décide autrement. Les Hommes, le Temps, les modes, tout cela fait que des choses sont, l’espace d’un temps, puis disparaissent, retournent au néant. Seule la mémoire, parfois des actions de préservation, le hasard aussi, tout simplement, font que des vestiges demeurent, il faut savoir s’en contenter.
Il me semble que je crains de n’être qu’un vestige. Je crains les disparitions, je redoute les fins. Fichtre, que tout cela est angoissant. Fort heureusement, les Archives départementales existent, lorsqu’on s’y trouve, on a le sentiment, illusoire, de pouvoir lutter contre les ravages du Temps en exhumant, pour un temps seulement, ce qui fut et disparut. Il y a dans tout cela quelque chose de cyclique profondément métaphysique, non? Ne peut-on ici tisser un lien avec des angoisses de nature existentielles et religieuses? Vite, un philosophe à la rescousse!
Celles et ceux que j’ai pu voir ce jour, au hasard des oraux de stage étaient très beaux ! Vous avez joué le jeu de l’effort vestimentaire : bravo !
Et cet oral, comment l’avez-vous vécu ? Ecrivez ici, sous forme d’article ou de commentaire, ce que vous avez ressenti…
Bonnes vacances à toutes et à tous…
L’espace d’un instant, l’esprit traversé par une sorte de vent de folie, j’envisageai, en ce vendredi N, de faire mention du père Noël. Fort heureusement, la trivialité ne se trouvant pas être mon fort, je suis revenu à des réflexions bien plus conventionnelles et proches des objectifs assignés à cette rubrique: cultiver le monde entier, voire les galaxies proches accédant à nos moyens de communication, en leur expliquant la grande Histoire, laquelle ne peut manquer de passer par celle de notre bonne vieille cité.
Ce fut donc finalement le tzar de toutes les Russies qui emporta les suffrages, car oui, un lien fort, bien que peu évident à première vue, existe entre la Russie et Châtellerault. Il ne doit pas se trouver grand monde en ville ignorant l’existence d’une cloche russe en l’église de Chateauneuf, eh bien elle nous met directement en lien avec le dernier empereur de Russie.
De fort longs et documentés ouvrages existent sur la question et je ne ferai pas l’insulte à leurs auteurs de vouloir ici les plagier, je me contenterai donc de donner quelques éléments à nos lecteurs.
Notre manufacture d’armes, dont tout le monde sait qu’elle est due en grande partie aux Creuzé et à leurs parents et alliés, fut chargée en 1891 de produire 500 000 fusils pour les armées impériales. Tout cela se déroulait alors sous la surveillance d’une délégation russe dont les membres habitaient des maisons de la ville, délégation conduite par le prince Gagarine. Lorsque le père de Nicolas II mourut, la ville et son clergé firent dire des messes pour le repos de l’empereur Alexandre III. En remerciement, Nicolas II offrit, en 1897 une cloche à l’église de Chateauneuf, la plus proche de la Manufacture. Ce bourdon de près de 2,6 tonnes et 1,25 mètre, recouvert d’une couche d’argent, ayant pour parrain et marraine des membres des familles Treuille et la Fouchardière, parents des Creuzé et d’un certain Eugène Turquand dont nous reparlerons en son temps, arriva par train, après 2600 kilomètres de trajet tout de même. Ce fut un exploit que de parvenir à la hisser dans le clocher, où elle ne sonne d’ailleurs jamais. Les occasions de voir cette cloche sont rares, ne manquez pas de les saisir lorsqu’elles se présentent.
Naturellement, pour les 3èmes,Nicolas II est le signataire de l’alliance franco-russe qui permit à la France d’avoir cet allié au sein de la triple Entente, c’est aussi le dernier empereur, renversé par Lénine et les bolchéviks, autant de choses que vos récents cours d’histoire vous permettent de parfaitement maîtriser, vous voyez à quel point cet homme, ses armées, furent liées à notre ville, il y a à peine 100 ans. Ah, l’Histoire et ses voyages…
Treize tableaux représentant la fin du monde : à retrouver dans Libération ce jour.
Brève de revue de presse : on apprend qu’au Texas, dans certains établissements scolaires, les professeurs sont… armés ! L’argument est de prévenir les massacres tel celui de Newtown… Une société qui arme ses éducateurs ? Dans laquelle ce sont les parents qui enseignent à leurs enfants à manier les armes ! A méditer…
Article rédigé en mars dernier par les zélèves de l’option media : toujours d’actualité. A (re)lire !
Le vendredi 30 mars 2012, notre classe Media a eu la chance d’accueillir M.Joseph (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Tunisie) et M.Laborda ( responsable G.A.J.E : Guerre d’Algérie Jeunesse et Enseignement). Ils sont venus pour nous parler en nous racontant comment et quand la guerre d’Algérie avait eu lieu. C’était très intéressant car nous avons appris les causes de cette guerre et bien d’autres choses. Le vendredi 23 mars, nous étions allées visiter l’exposition sur la Guerre d’Algérie, à la mairie de Châtellerault.
Ils nous ont raconté leur jeunesse pas comme les autres, « une jeunesse gâchée », a même dit M.Laborda. Leur jeunesse, ils l’ont vécue durant la guerre d’Algérie, appelée avant « Maintien de l’ordre » puis « Événements d’Algérie ». Aujourd’hui, on parle de guerre. A l’époque, il n’était pas question de guerre puisque l’Algérie étant française, on ne concevait pas une guerre dans un même pays.
Ils nous ont raconté leur histoire avec beaucoup d’émotion et de tolérance. »Le temps est venu de nous réconcilier et de nous accepter, différents les uns des autres. Cette histoire est aux historiens maintenant » a dit M.Joseph. Avec beaucoup de pudeur, M.Laborda nous a avoué qu’il ne s’était confié qu’à sa petite fille ! Et qu’il faisait son devoir de mémoire en recherchant des anciens combattants de la région depuis 10 ans.
Mais comment vit-on après cette guerre ?
M.Joseph est retourné deux fois en Algérie depuis le cessez-le-feu. Quand il y est retourné, les jeunes Algériens lui expliquaient qu’ils ne comprenaient pas pourquoi les français, après la guerre, les avaient abandonnés. Mais l’accueil était toujours chaleureux !
M.Laborda, lui, n’y est jamais retourné car il reste encore des endroits dangereux, et il a peur de ne pas retrouver le pays qu’il a appris à connaître. Mais il garde en mémoire un souvenir merveilleux, un magnifique coucher de soleil à Djidjelli. Rien que d’en parler, ses yeux brillaient. « L’Algérie est un pays magnifique », ont-ils tous deux déclaré.
M.Laborda terminera par un conseil ou même une morale : » Surtout, ne faites pas du mal autour de vous, même si on vous en a fait ! » Il explique que la violence est un cercle vicieux, et qu’il ne faut pas garder de rancoeur.
Stella Rivière.
Deux témoignages
On ne peut percevoir aucune rancœur dans les yeux, seulement l’envie d’inculquer. Enseigner une histoire, une vie, une guerre et tout ce que cela engendre. Cette guerre a longtemps été tue, appelée simplement « les événements d’Algérie ». Mais, vu les innombrables vies prises pour le prix de la liberté, il serait peut-être temps de voir la réalité en face ? (ndlr Le Torchon)
M.Joseph et M.Laborda sont des « Appelés ». Aucune carrière militaire, on leur demande de se battre. Ils exécutent les ordres. L’Algérie était un pays avec un coeur français mais souhaitant son indépendance, tel ses deux voisins, le Maroc et la Tunisie. Qui aurait enfin le pouvoir ?
« 50 ans après, ça peut paraître ridicule de s’être tiré dessus, mais quand on est dans le contexte, tout est différent, nous dit M.Joseph. La guerre ne brise pas seulement des corps et des os, mais aussi des vies. »
« J’ai perdu toute ma jeunesse. J’étais un cycliste prometteur, et je voulais être agriculteur. Et puis je fus blessé, il ne me reste que 20% d’autonomie » poursuit M.Laborda. Une balle a ricoché et traversé son bassin. Adieux les rêves de cyclisme…
Sujet encore tabou : beaucoup ne connaissent rien de cette guerre, peut- être parce que ses combattants ne veulent pas remuer cette période difficile, on ne dit rien de ce qui s’est passé là-bas. » C’est à ma petit fille que j’ai réussi à me livrer » confie M.Laborda.
« Dans ces postes isolés, c’était la vie la plus spartiate possible, mais d’autres ont connu pire, » explique M.Joseph « Là-bas, en deux ans, je n’ai jamais connu de lit! » ajoute M.Laborda.
Et puis, la différence de coutumes est de taille : alors l’Algérie, si française que ça ? (ndlrLe Torchon) « Ici, tu n’as pas à dire quoi que ce soit aux femmes, ni à molester les hommes! », dit un officier au soldat Laborda, qui s’était vu reproché son intervention auprès de villageois par le conseil du village. Un jour, le jeune soldat Laborda avait vu des femmes porter des charges lourdes sur le dos, et il y avait un homme sur un âne. Il a donc demandé à l’homme de descendre pour faire porter les charges à l’âne et donc soulager les femmes, en bon gentleman qu’il était. Mais là-bas, ce n’est pas acceptable. Entre hommes, plus tard, l’officier avait félicité le soldat Laborda pour ce geste galant. Mais l’armée devait respecter les coutumes des algériens.
Fort heureusement, il n’y pas que des mauvais souvenirs…
« Je revois cette mer avec le soleil qui s’y enfonce. Magnifique. Je revois chaque détail lorsque j’en parle » dit M.Laborda. M. Joseph est retourné en Algérie, ce pays aux magnifiques montagnes et aux délicieuses dattes : « Quand j’y suis retourné, peu de choses avait changé. On m’a très bien accueilli, mais les jeunes algériens ne comprennent pas pourquoi nous les avons abandonnés. Aujourd’hui, poursuit-il, tout est pardonné. Je n’ai pas de rancœur : ils défendaient juste leurs convictions indépendantistes ! » Il ajoute qu’eux, soldats, obéissaient.
Aujourd’hui est une nouvelle ère, aujourd’hui est un nouveau jour, un nouveau lever de soleil, le même en France, le même en Algérie. 50 ans après, il faut accepter.
Océane Legrand.
Article rédigé pour Le Torchon, journal en ligne du Collège George Sand.
« Pour la nouvelle génération : tournez la page et partez de l’avant »
Interview de Kenza Mahmoudi, née en Algérie en 1968.
Kenza Mahmoudi est responsable de formation à ODA-formation, à Châtellerault : c’est une association qui aide les primo-arrivants à parler et écrire le français..
En 1970, à l’âge de ses deux ans, Kenza entre en France avec sa famille grâce à son père qui est venu juste après l’indépendance de l’Algérie pour travailler. Kenza est fille d’un ancien combattant de la guerre d’Algérie, un « Moujahid » FLN.
Durant cette Guerre, son père était le seul Moujahid parmi toute sa famille dans laquelle le climat était tendu : eux étaient des Harkis. Pour lui et sa famille, cette guerre a été horrible, il a été emprisonné en France et en Algérie pendant sept ans dans des conditions très dures, puis condamné à mort juste avant l’indépendance : grâce à l’indépendance, il a échappé à la mort. Durant toute cette période, toute sa famille croyait qu’il était décédé.
« Ma mère l’a attendu toute cette période avec beaucoup d’espoir, dit Kenza. La vie était très dure durant cette période, surtout pendant les Rafles (pour les moudjahidine). Ma mère s’enlaidissait pour pouvoir aller chercher de l’eau et du bois sans avoir de problèmes avec l’armée française ».
Après la fin de la guerre, Kenza et sa famille sont venus vivre en France à cause du manque de biens en Algérie. Cela n’a pas était facile, surtout pour la maman de Kenza, cela a formé un froid dans la famille, « Sujet tabou ». De plus, son grand père a été reconnu en France en tant que Harkis.
« Cela s’est passé il y a maintenant 50ans, il est temps de tourner la page des deux cotés. Pour la nouvelle génération, tournez la page et partez de l’avant ».
Je remercie Kenza pour cette interview qu’elle m’a accordée. Mon propre grand-père était un Moudjahid…
Imène.