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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 15-01-2014

Sans lecteurs, pas de presse à scandale. Sans cible, pas d’article. Si Closer existe, c’est qu’il est des gens qui lisent ce genre de presse, dite “presse à scandale”, parce qu’elle publie des “articles”, des photos, qui excitent en ces lecteurs l’instinct “voyeur”. Ce n’est pas le plus bel instinct humain. Notre cher Inconnu ne manquera pas, j’en suis certaine (je l’espère même !) de souligner qu’il est d’autres instincts vils chez l’humain). Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, à la rédaction du Torchon, c’est l’instinct voyeur.

Closer ne fait pas du journalisme, mais nourrit ses colonnes de photos indiscrètes, de potins, de légendes souvent abjectes : ce genre de presse met en scène la vie privée des “people”, contre leur gré, sans respect pour leur intimité. Et de nombreux lecteurs aiment ce genre de presse…

Vous-mêmes, chers zélèves, ne développez-vous pas ce côté voyeur, commère, quand vous publiez des photos ou des messages sur les réseaux sociaux ? Lenny va soupirer : “Et voilà, elle est repartie… On va encore y avoir droit demain. Et moi qui avais trouvé une parade pour échapper à sa revue de presse : la galette des rois ! Elle va me ficher mon Plan B en l’air…” Mais que nenni, Lenny ! J’ai même acheté une galette à deux fèves, rien que pour vous (Oui, ça existe…) ! Après la galette : la revue de presse !

Demain, rassurez-vous, le Torchon ne se penchera pas sur Closer, mais sur la place de la femme dans notre société : femme, ou “femme de” ? A vous d’interviewer les femmes de votre entourage sur leur conception du rôle de la femme aujourd’hui, et, chères zélèves, votre ambition personnelle nous intéressera. Les garçons (sisi !) vous poseront les bonnes questions pour connaître votre plan d’avenir. Quelle place êtes-vous prête à exiger auprès des hommes, dans votre vie privée comme dans votre future vie professionnelle ?