Juin
13
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 13-06-2014

Chers zélèves de troisième, vous le savez à présent, jeudi prochain, 19 juin (déjà ? Attention, Anissa va encore verser sa petite larme), c’est pour vous la Journée de la presse.

Le thème : Douce enfance. On le sait, vous apportez vos Doudous… Et Mme Le Nezet apporte les mille et un objets qui ont adouci son enfance : elle remplit à elle seule une salle du rez-de-chaussée (sisi) : on trouve dans cette caverne d’Ali Baba de véritables trésors, du tricotin (connaissez ?) au vieux poste de télévision noir et blanc qui ne va pas sans me rappeler celui qui implosa dans le salon de la maison de mes parents quand j’avais… 5 ans (un de mes premiers souvenirs).

 

Bref. Le thème de cette journée de la presse est l’enfance. Et votre travail, d’ici à jeudi, est le suivant : trouver un nom à votre journal, réaliser sa manchette, trouver un logo, une citation ou une phrase mettant en lumière votre ligne éditoriale, rédiger, pourquoi pas, un éditorial… Et songer, déjà, au chemin de fer, puisque vous connaissez le programme de la journée.

Au travail, les jeunes !

 

 

Juin
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 12-06-2014

Libé du 12 juin 2014

Juin
11
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Théo le 11-06-2014

Avant de parler des nombreux problèmes qu’apporte cette coupe du monde 2014, revenons en 2007 :

Cette année, le nom du pays organisateur de la CDM (coupe du monde) 2014 est connue, tout le monde savait qu’elle se déroulerait en Amérique du Sud, mais où ?

La Colombie fut  la première nation à se porter volontaire pour accueillir cet évènement le 16 juillet 2006.  La Bolivie fait de même en mai 2007 puis le Brésil le 31 juillet. Il reste donc à choisir LE pays organisateur de la 20eme édition d’un des plus grands événements sportifs de la planète.

La Bolivie se voit retirer sa candidature quelques jours après sa demande par les organisateurs  pour cause de stade à altitude trop élevée. Les soutiens à la candidature du Brésil  sont jugés trop nombreux par la Colombie qui décide donc de se retirer.

Le Brésil se retrouve désormais seul pays postulant pour la CDM et devient donc à  l’unanimité et pour la seconde fois de son histoire organisateur de l’évènement.

Les problèmes arrivent  le 17 Juin 2013, l’argent mis dans les travaux et constructions des nombreux stades énerve la population Brésilienne et  mène des milliers d’habitants à la manifestation. En effet, depuis l’annonce du pays organisateur de la 20eme CDM, le gouvernement Brésilien investit énormément (environ 11 milliards d’euros) dans les stades ou hôtels pour donner la meilleure image possible du Brésil aux 32 nations présentes lors de l’événement et néglige donc les investissements pour son peuple (rénovations d’hôpitaux, d’écoles, d’orphelinats etc…). En réponse à cela, le gouvernement Brésilien décide d’envoyer l’armée dans les favelas pour y faire régner l’ordre (les favelas sont les quartiers qui entourent les villes d’Amérique du sud, elles sont connues pour forts taux de criminalité et forts trafics de stupéfiants.  Bon exemple dans ce court extrait du film FF5 : http://www.youtube.com/watch?v=TcyqwGvAWsc) .

La Féderation de Football quant à elle réagit en appelant le peuple Brésilien à se calmer. “Il faut dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du monde et qu’ils sont là pour montrer la beauté de leur pays et leur passion pour leur football. S’ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football” rapporte Michel Platini (qui n’a sans doute pas connu la misère et la pauvreté bien longtemps…) lors d’une interview donnée à RMC sports.

Il y a une semaine, les sans abris du Brésil se sont mobilisés en faisant une manifestation pour donner un message au gouvernement Brésilien, ils veulent que l’argent soit utilisé dans les secteurs sociaux (logement, éducation) et non dans ce qu’ils trouvent”inutile” (stades etc…). Au même moment, les employés du métro de Sao Polo ont à leur tour réagi en faisant grève, profitant de la situation du Pays et de la présence de nombreux médias pour demander au gouvernement une augmentation générale de leurs salaires. Toutes ces grèves et manifestations depuis Juin 2013 font que certaines installations et certains stades ne sont pas complétement terminés.

Aujourd’hui, la Fédération de Football a réussi à calmer les Brésiliens et à promettre au monde entier une belle CDM 2014 tandis que le gouvernement Brésilien continue d’envoyer l’armée autour des stades et dans les favelas afin d’assurer la sécurité aux supporters ayant fait des kilomètres pour voir leurs nations à l’œuvre.

En attendant, je vous souhaite une bonne CDM à tous malgré l’arrière goût amer de la situation du Brésil en espérant voir du spectacle et que la France aille le plus loin possible…

 

A São Paulo, le 15 mai. Les Brésiliens ne sont plus que 48% à soutenir le Mondial (41% se disent contre). Ils étaient 79% il y a six ans.

(photo Reuters)

En 2007, quand la Fifa choisit le Brésil pour organiser la compétition, la septième économie mondiale est au zénith, un exemple du décollage réussi d’un pays émergent. Aujourd’hui, l’euphorie est passée. L’économie s’essouffle. Moins pauvres, les Brésiliens sont plus exigeants. En juin 2013 déjà, des millions d’entre eux étaient descendus dans la rue pour réclamer, non sans ironie, des services publics «qualité Fifa» et s’élever contre les dépenses somptuaires du Mondial. Depuis, les manifestations sont plus réduites. Le gros de la mobilisation actuelle n’est d’ailleurs pas en lien direct avec la Copa et émane de mouvements sociaux qui profitent de la visibilité du pays pour pousser leurs demandes. Mais le Mondial est de moins en moins populaire. Les Brésiliens ne sont plus que 48% à l’appuyer (41% se disent contre). Ils étaient 79% il y a six ans.

Ce qui dérange, c’est moins le tournoi que le gaspillage et la corruption auxquels il donnerait lieu, tandis que les bénéfices paraissent incertains. Gagne-pain de millions de foyers, le commerce ambulant ne pourra pas tirer profit de l’afflux de supporteurs. La Fifa a cadenassé le périmètre des stades au nom de l’exclusivité commerciale des sponsors. De plus, neuf ouvriers ont été tués sur les chantiers des arènes. Dans sa hâte pour boucler les travaux, le Brésil a fermé les yeux sur leur sécurité. Selon les ONG, environ 200 000 pauvres ont dû quitter leur maison ou sont menacés de déplacement forcé, pour faire place à ce que le gouvernement présente comme le «legs» de la Coupe : de grands ouvrages censés améliorer les transports. Prévus de longue date, ces travaux, qui absorbent le gros des investissements du Mondial, ne sont pas directement liés à sa réalisation. Or, seuls 10% d’entre eux ont été achevés et, vu les précédents, les Brésiliens se demandent si le reste le sera un jour. Même la météo défavorable a été invoquée pour justifier les retards dans ces projets dits de «mobilité», qui ne font d’ailleurs pas l’unanimité.” (Libération, mercredi 11 juin)

Juin
10
Classé dans (Sports) par Saadia LEGHRIB le 10-06-2014

Pour la 20ème coupe du monde, la FIFA a délibéré : la coupe du monde se déroulera au Brésil ! La coupe du monde  se déroulera du 12 juin au 13 juillet, dans plusieurs villes du Brésil. 32 équipes participeront à cette coupe du monde dont la France et l’Algérie.

Malheureusement, la FIFA et le Brésil craignent plusieurs manifestations venant du peuple, ceux-ci sont en colère car les inégalités sociales entre les pauvres et les riches deviennent trop importantes. En effet, l’équipe du Brésil elle-même  s’entraine à huis-clos afin de se protéger d’une éventuelle manifestation venant du peuple.

 

media

Manifestation du Mouvement des travailleurs sans logement à Sao Paulo, le 5 juin 2014. (source RFI)

Bon, espérons que cette coupe du monde se passe dans les meilleures conditions possible.

Pour vous, l’hymne officiel de la coupe du monde 2014: http://www.youtube.com/watch?v=TGtWWb9emYI

Dehbia, Saadia

Juin
07
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 07-06-2014

Chers zélèves qui avez, hier, donné de votre temps libre pour venir présenter à ma classe de 4ème1 pas toujours très disciplinée (!) les nombreux avantages qu’on trouve à choisir l’option media, soyez remerciées !

Je pense qu’au delà de la volonté de certains de gagner du temps en votre compagnie (on les connaît, les spécialistes du “je relance le sujet, la prof, elle est bavarde, elle va encore digresser, et en attendant, on ne travaille pas”), les questions posées étaient signe d’intérêt. Peut-être avez-vous réussi, finalement, à intriguer quelques jeunes esprits, avec lesquels j’aurai, l’an prochain, le plaisir de faire vivre ce Torchon… Les inscriptions nous le diront.

Résumons votre propos : les avantages de s’inscrire en option media seraient les suivants :

– une facilité à argumenter : on prend l’habitude d’exprimer par oral et par écrit une opinion personnelle, à la défendre contre les avis contraires

– une meilleure  maîtrise de la langue : à force d’écrire, de lire, de réfléchir à tel ou tel mot, telle ou telle orthographe, telle ou telle phrase, on finit par enrichir son vocabulaire, améliorer sa syntaxe, comme son orthographe

– une culture générale plus grande : c’est une évidence

– un enrichissement du programme d’Histoire et d’Education Civique

– une moyenne trimestrielle frôlant le 20/20 : si facile à obtenir quand on s’investit, qu’on écrit des articles en respectant les règles de l’écriture sur un site public (pas de plagiat -copier-coller-, une analyse personnelle, une composition de texte pertinente)

– peu de travail à la maison : il faut tout de même lire le Torchon, commenter ses articles, se tenir informé via la revue de presse, et achever d’écrire des articles qu’on n’a pas eu le temps de terminer en séance media

– les séances sont des espaces de parole, de dialogue où on peut s’exprimer sans avoir peur d’être jugé, toute opinion peut être dite

– dernier argument : parfois, on gagne au concours de journaux scolaires (comme cette année), et on fait des sorties, des voyages (pour cela, il faut de l’argent, de l’énergie, mais cela se fait) en lien avec le journalisme

Quant aux inconvénients soulevés par les zélèves qui n’ont pas encore goûté à cette option : les deux heures supplémentaires et l’horaire, justement. Nous répondons que certains, cette année, comme chaque année d’ailleurs, cumulent trois options : européenne, latin et media, et ont une bonne tête bien pleine, et pas vraiment le look de l’intello coincé (Messaouda et Johanna sont dans ce cas, elles ont une jolie tête de bonnes vivantes, non ?). En ce qui concerne l’emploi du temps, personne ne le maîtrise, si ce n’est M. Bouthier : en effet, les séances media entre midi et quatorze heures ne sont pas les meilleures, mes quatrièmes l’ont prouvé tout au long de l’année… Que voulez-vous, en pleine digestion, il semblerait que l’élève ne soit pas très concentré ni productif..

Encore une fois, merci à mes zélèves de troisième qui vont, la semaine prochaine, passer dans les classes de 5ème et de 4ème pour assurer le recrutement de la relève ! Je sais qu’elles seront les meilleures ambassadrices pour cette option. Parce que charmantes, souriantes, et convaincues qu’elles n’ont pas perdu leur temps cette année dans cette option, bien au contraire. Ecoutez-les, recevez-les poliment, n’hésitez pas à leur poser vos questions. Et inscrivez-vous : sans élèves, cette option n’existera pas. Sans option, fini ce Torchon…

Or, cette année, mes troisièmes ont donné beaucoup de temps, d’énergie et de bonne volonté pour que ce Torchon, ainsi que les Pink Paillettes, soient nourris, intéressants, et ce, pour vous : quel dommage de ne pas assurer la relève…

Juin
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Naouale BADAOUI le 07-06-2014

Mardi 03 juin, à 17 heures, nous avons assisté à la réunion des enseignants concernant la journée de la presse.

C’était une réunion mouvementée, ambiancée, entre pics et blagounettes. Nous avons préparé cette fameuse journée qui restera à jamais gravée dans nos mémoires ! Nous avons pu découvrir les professeurs sous un nouveau jour !

La fameuse journée de la presse est donc une affaire bien rôdée, tous les élèves de troisième participeront à l’écriture d’un journal papier et des expositions seront mises à leur disposition.

En plus, la cerise sur le gâteau : L’évènement SURPRISE !!!

Nous, les élèves média, serons là pour tous vous guider et, surtout, pour faire le meilleur journal !!

 

Naouale, Eden et Johanna.

Juin
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 06-06-2014

1994cdagb69.jpg

http://www.lemonde.fr/archives/article/2014/06/04/la-bataille-de-normandie-en-neuf-points_4432006_1819218.html

 

Notre Inconnu vous communique un lien vers un blog que notre cher Big Administrator a consulté et aimé : http://www.dday-overlord.com/debarquement_normandie.htm

Nous vous conseillons de visiter ce blog si vous voulez tout savoir sur le débarquement du 6 juin 1944 !

Juin
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 06-06-2014

Libé du 6 juin 2014

Juin
05
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Lenny JUDE le 05-06-2014

Hier, Amandine, Anissa et Lenny, accompagnés par Mme Picou, ont passé la journée à la Rochelle pour la remise des prix du concours de Unes et de journaux scolaires. L’après-midi, ils avaient à réaliser un reportage dans les rues de La Rochelle : sujet libre. Voici leur article. Il s’agit d’un canular gros comme la panse de Gargantua, et, pourtant, il a pris…

Canular sur le vieux port, les Rochelais refont l’histoire…

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En 1944, la France est occupée mais le 6 juin a eu lieu le débarquement des alliés sur les plages de Normandie. Un événement majeur qui marque le début de la chute du IIIéme Reich. La libération est en marche !
70 ans après, alors que les cérémonies de commémoration vont bientôt débuter, nous avons voulu nous rendre compte de ce qu’il restait dans la mémoire des Rochelais. Nous avons été très surpris de voir qu’à 500km et 70 ans d’écart, les habitants de La Rochelle réécrivent l’histoire de France.
Nous avons voulu tester les Rochelais sur leur culture générale quant au débarquement de La Rochelle (canular !) : Sur environ 10 personnes seulement 3 connaissent leur histoire.

Nous leurs avons posé ces questions : Connaissez-vous le débarquement du 6 juin 1944, à La Rochelle?
Savez-vous quand auront lieu les cérémonies de commémoration à La Rochelle ?

– « Les commémorations ne m’intéressent pas. »

– « Non, c’est en Normandie »

– « A la Rochelle ? Non, non sûrement pas! » (rire ironique). »

– « Je ne savais pas que ça se déroulait à La Rochelle, je vais sûrement y aller. »

– « Ah oui ! Peut-être mais il y en a eu un en Normandie également. »

Il y a même une dame qui a dit : « Ah ! Je ne connais pas l’histoire de France, j’étais pas du tout bonne en histoire, mais si vous aviez demandé à ma fille elle vous aurait sûrement répondu. »

Et vous, connaissez-vous l’histoire de France?

Ca nous a bien amusés, même notre accompagnatrice (Mme Picou) a préféré rester derrière nous pendant que nous interrogions les passants (elle avait honte).. C’était génial !