Sep
26
Classé dans (Poèmes) par la rêveuse le 26-09-2014

Ton sourire qu’il est beau ton sourire.

Qu’il est merveilleux, quand il s’adresse à moi.

Quel charme il dégage, qu’il est bon, agréable et chaleureux, ton sourire.

Quand tu souris, tes yeux montrent ton Coeur.

Quand tu me regardes en souriant, ca me transporte ailleurs .

Quand je ne vais pas bien, ton sourire est toujours là pour illuminer ma journée.

N’éteins jamais ce sourire magnifique qui fait vibrer mon Coeur.

Car le jour où il s’éteint, c’est aussi ma vie qui s’éteint.

Sep
26
Classé dans (Poèmes) par Kamélia le 26-09-2014

Tu es la seule personne qui me comprend même dans mes plus grands silences

Tu fais partie de ces gens bienveillants et sereins

Comme si tu n’avais jamais douté de la beauté du monde

J’ai besoin de toi comme d’une cigarette après les cours

quand je me demande ce que je fais ici en posant ma tête contre la table en pensant à toi

J’en ai marre de faire semblant, de faire comme si tout me glissait dessus

j’en peux plus d’entendre les sirènes même à travers le double vitrage

J’ai besoin de toi, pour que tu répares ma tête et mes sentiments

que tu me dises que c’est rien , que tu es là …

 

 

 

 

Les enfants qui détestent l’école ont la flemme, généralement,  de faire leurs devoirs, d’étudier, de se lever tôt le matin pour aller à l’école et de porter leur sac qui est lourd.

Mais il ne connaissent pas leur chance d’aller à l’école, la chance d’apprendre et d’étudier, de s’instruire et d’être protégés par des droits. Ils ne connaissent pas leur chance d’être au chaud dans des maisons ou appartements en sécurité et de se préparer à un avenir professionnel. Alors que d’autres enfants, dans d’autres pays, n’ont pas cette chance. La chance d’être à l’école et d’étudier comme en France, en Europe ou aux Etats Unis. Leur chance d’avoir de la nourriture. Dans d’autres pays, il y a des orphelins, des maladies (comme Ebola), des guerres, donc il faut arrêter de se plaindre de l’école et savourer cette chance.

 

Sep
26
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 26-09-2014

 

“Plan Vigipirate oblige, Madame, ouvrez votre sac à main, je vous prie !” Sourire désolé de la jeune caissière de mon petit supermarché préféré ce midi, face à mon oeil sombre quand elle m’a demandé d’ouvrir mon sac à main en passant à la caisse…

La cliente qui me précédait possédait un grand sac à mains (plus tendance que le mien, adoncques) : qu’on lui demande de l’ouvrir pour vérifier qu’elle n’a pas dérobé un paquet de MNM’S, passe encore… Pourtant, l’injonction m’a choquée : qu’est-ce que ces manières, c’est nouveau…  Plus  docile que moi, la cliente s’est exécutée sans rien dire. Mais quand, à mon tour, la caissière demande la même chose, je m’offusque : “Ah, non ! Il est tout petit, que voulez-vous que je glisse dedans ?”

Mes zélèves savent que mon sac est si petit que j’achète les paquets de Kleenex format micro… Chacun le sait, petit format de femme, petit sac, sans quoi, on frôle le fashion faux pas.

Comme il est midi trente, que l’heure du repas est proche, et le dit repas sur le tapis roulant de la caissière, obéissons, soumettons-nous, ouvrons le sac… Diantre, est-il rangé, au moins ? Oui, mieux que l’armoire de ma salle de cours ou que mon casier… L’honneur est sauf !

Notez qu’on peut entrer dans le supermarché sans ouvrir le dit sac, mais pas en ressortir : les bombes (bombinettes, en ce qui concerne mon sac à main) sont donc en vente intramuros…

Je m’enquiers de la raison de la chose, du pourquoi du comment : “Je ne sais pas, la direction nous a dit ça ce matin, c’est Vigipirates, c’est renforcé à cause de l’actualité, mais je ne sais rien de plus.” Et si j’avais refusé d’ouvrir mon sac à mains ? J’aurais été un bien mauvais sujet… De quoi a-t-on peur, dans mon petit supermarché tranquille ? Des égorgeurs fanatiques ? Fichtre, s’ils sont aux portes de mon petit supermarché, mais alors, mais alors : PANIQUE !

Peut-être est-il une explication moins anxiogène, moins délirante à cette mesure émise par la direction, toujours est-il que ma petite jeune caissière ne la connaît pas. La vérité est toujours ailleurs.

 

Conseillé par les professeurs d’Histoire, ce roman (lu et apprécié !), tout comme le film adapté du roman, est accessible aux zélèves de 3ème : l’action se déroule dans un lycée, un professeur met en scène son cours sur la dictature. Passionnant tout autant que glaçant…