http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2016/03/01/en-allemagne-une-carte-de-toutes-les-rumeurs-sur-les-migrants/
Le Monde publie ce matin une carte répertoriant, grâce au travail d’internautes avertis, les rumeurs circulant ici ou là, en Allemagne, au sujet des migrants. Intéressante lecture : il devient capital de dénoncer les rumeurs, les fausses informations, qui ont pour but d’entretenir la peur de l’autre, la peur de l’étranger…
Une vidéo du Petit Journal de Canal+ permet, elle aussi, de mettre en lumière l’atteinte à l’intelligence du spectateur, de l’auditeur (de l’électeur) dans le discours politique, celui de Nadine Morano (tiens, on retrouve Nadine !!!) en l’occurrence : à regarder jusqu’au bout pour comprendre la pertinence du métier de journaliste. (à retrouver sur Youtube)
Cette année, pour tous les sixièmes, l’accompagnement continu a été mis en place. L’accompagnement continu ? Kézako ?
Il s’agit d’ateliers organisés par les professeurs pour les élèves. Les élève doivent en choisir un parmi les huit suivants.
Mesdames Brunel et Mayer s’occupent d’un atelier correspondance avec des enfants étrangers ;
Madame Delabie supervise l’atelier cinéma ;
Madame Martin Romo anime l’atelier culture espagnole ;
Mesdames Randrianarisoa et Ilott s’occupent d’un atelier jeux en anglais ;
Monsieur Eklu s’occupe de l’atelier Journal (l’oeil d’N Gaia) ;
Madame Douzi anime l’atelier écriture politique ;
Mesdames Vaye et Mayer supervisent l’atelier presse scientifique ;
Enfin, Madame Massez s’occupe de l’atelier culture autour des contes.
Ce projet d’ateliers est coordonné par Mme Brunel-Gadet, professeur de Physique Chimie, et M. Santa-Cruz, professeur de français. Ce sont des volontaires. Afin d’en savoir plus, j’ai interrogé M. Santa-Cruz qui m’a renseignée sur les ateliers ci-dessus.
Ce projet d’ateliers fait partie de la réforme des collèges. Sur le papier, c’est une bonne chose. Cependant, c’est assez contraignant pour les élèves, qui, quand ils sont externes, ont moins de temps pour manger. On ne sait pas si ces ateliers seront reconduis l’an prochain, mais les élèves sont globalement satisfaits de leurs ateliers.
Le jeudi, de 13h à 14h, a lieu l’atelier presse scientifique au CDI, animé par Mmes Mayer et Vaye. Neuf élèves y participent, principalement des élèves de 6eme 3 (et un de 6eme 5 ainsi que deux de 3eme) .
L’atelier presse scientifique, c’est une heure durant laquelle quelques élèves vont chercher des articles qui les intéressent dans des magazines comme Science & Vie Junior. L’atelier a lieu sur une période.
A la fin de cette période, chaque élève a rédigé un texte sur ce qu’il a recherché et appris.
Les sujets traités sont intéressants, très variés : les plantes, les animaux, les dinosaures, l’astronomie. De plus, chaque passage d’élève est ponctué par des questions de leur camarades ainsi que des remarques de Mmes Vaye et Mayer. On y apprend alors beaucoup de choses.
A la fin de cette période, après le passage des élèves, j’ai posé quelques questions aux élèves, puis à Mesdames Mayer et Vaye concernant cet atelier :
Pourquoi avez vous fait cet atelier ? Cela vous plaît-il ? Pourquoi ?
Certains élèves disent qu’ils sont un peu obligés (l’accompagnement continu est obligatoire). D’autres élèves aiment participer à cet atelier parce qu’ils y apprennent plein de choses.
Que préférez vous faire à l’atelier Presse Scientifique ? Qu’aimez vous moins faire ?
Aller sur Internet, se renseigner sur des sujets à traiter, présenter les articles.
Lire et écrire est l’activité un peu moins aimée de l’atelier.
Cela vous dérange-t-il de commencer à 13h le jeudi ?
Cela dérange les externes, majoritaires dans le groupe, car ils n’ont pas beaucoup de temps pour manger.
(merci à Medhi, Cassidy, Noella, Tom, Keivan, Axel et Adel, qui ont accepté de répondre à mes questions) .
Questions à Mmes Vaye et Mayer :
Aimez vous animer cet atelier ? Pourquoi?
” Je travaille avec des élèves que je ne connais pas, et que je n’ai pas en classe ” dit Mme Vaye. (Les élèves découvrent que Mme Vaye est professeur de SVT) . C’est aussi une façon différente de travailler par rapport aux cours.
” C’est un peu mon métier de voir les élèves s’approprier des informations et retenir l’essentiel, ajoute Mme Mayer. De plus, travailler en petits groupes est mieux car on peut accompagner les élèves un peu plus “.