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Classé dans (Sports) par Louis le 17-03-2016

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De 700 à 8 000 dollars… C’est ce qu’il faut débourser actuellement sur le second marché pour s’offrir une place pour le dernier match de Kobe Bryant qui joue actuellement au LAKERS de Los Angeles prévu pour le 13 avril, face au Jazz.

Ses tarifs devraient encore flamber dans les jours qui viennent, mais il existe une autre méthode pour assister à cette dernière historique.En association avec Omaze Kobe, il a décidé de lancer une tombola ouverte à tous pour gagner deux places pour sa dernière danse. Des places de choix puisque l’heureux gagnant, accompagné de la personne de son choix, sera au premier rang !

Pour avoir une chance de gagner ces places, il faut faire un don à l’une des trois œuvres de charité sélectionnées par Kobe Bryant. Plus vous donnez (ça va de 10 à… 7 500 dollars), plus vous avez de chance de remporter le gros lot !

Kobe Bryant lance une tombola pour gagner deux places pour son dernier match

Cette équipe est une bonne équipe, je trouve que Kobe Bryant est très généreux pour faire ça car c’est le seul qui propose de faire une tombola pour gagner des places, vu qu’il part à la retraite.

Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé à qui il allait offrir l’argent, mais l’année dernière, ils l’ont fait pour les sans abris.

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Classé dans (Brèves de couloirs) par jaime le 17-03-2016

– Alors qu’elles sont les possibilités une fois devant le jugement dernier, l’enfer,oui, le paradis, oui et ? ….

-“Moi m’sieur, la file d’attente !”

La bonne réponse était : Les limbes, moment d’errance floue sorte d’intermédiaire entre l’enfer et le paradis.

Et voici une présentation du fronton de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, où ce n’est pas une fille d’attente mais l’entrée du paradis qui est représentée.

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Classé dans (Santé) par Agnès Dibot le 17-03-2016

Il est des zélèves qui n’en font pas des tonnes. Petit clin d’oeil à notre douce Anissa 😉Afficher l'image d'origine

 

 

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Le lundi 7 mars des élèves de 3eme ont assisté à un témoignage en direct très touchant et poignant de la grande et forte Ida Grimspan. Mais qui était-elle ? Pourquoi « La grande et forte Ida Grimspan ?  »

Tout bascula la nuit du 30 au 31 janvier 1944, ou alors peut être bien avant…

Ida Grinspan est née en 1929 à Paris, dans le douzième arrondissement. Ses parents étaient arrivés en France quelques années plus tôt, ils  vivaient en Pologne et avaient décidé de quitter la Pologne parce qu’il y avait à cette époque un antisémitisme extrême. Ses parents décidèrent d’aller s’installer à Paris, mais arrivés en septembre 1939, un élément vint perturber leurs vies tranquilles : la guerre, et  les parents d’Ida pensaient qu’il serait préférable de l’envoyer dans les Deux-Sèvres à la campagne, pour se réfugier. Elle nous confie qu’elle a été accueillie bras ouverts et insista sur le fait qu’elle était réfugiée et non cachée…

Quelques années plus tard, en 1942 elle reçut une lettre de son père qui lui annonça que sa mère venait malheureusement d’être arrêtée et déportée en Allemagne. Et il ajouta que lui et son frère avaient échappé à cette arrestation, (la rafle du Vel’Hiv NDLR) mais qu’ils ne pouvaient pas rester à la maison, qu’ils allaient se chercher un endroit pour se cacher. En bas de sa lettre, son père lui confie qu’elle sera plus en sécurité chez Alice sa nourrice. Elle avait douze ans et demi quand elle reçut cette lettre, elle ne comprenait rien de rien, elle nous confie que c’était la première déportation qu’elle en apprenait sur toutes les déportations qui avaient eu lieu… Car ses parents voulaient la protéger et ne lui parlaient pas des de la guerre. Et c’était malheureusement celle de sa maman celle qu’elle apprenait en premier. Imaginez le choc : Sa mère a été arrêtée au moment de la rafle du Vel d’Hiv , le 16 juillet 1942, où c’était la toute première fois que l’on arrêtait les enfants et les femmes. A ce moment-là, il y a eu des personnes qui  étaient au courant et des policiers ont transmis le message. Sa mère a entendu parler de ces bruits mais malheureusement, elle n’y a pas cru. Elle a dit à son mari, le père d’Ida : ” Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Mais qu’est-ce qu’on va faire avec les femmes et les enfants ? “. Mais elle a eu peur pour son mari et son fils, elle les a obligés à aller se cacher chez des voisins et elle, est restée à la maison. Sauf que les soldats sont venus l’arrêter chez elle…

Après l’arrestation de sa mère, bouleversée, une peur omniprésente était là, elle se questionnait chaque jour : «  Comment va ma mère ? » « Où est-elle ? Elle alla voir le facteur tous les jours sans aucune nouvelle…

Mais tout bascula la nuit du 30 au 31 janvier 1944…  Il était minuit quinze précises. Trois gendarmes débarquent dans sa petite maison de campagne. Ils réveillent Alice, sa nourrice, et lui disent : ” on vient chercher la petite Juive qui vit chez vous “. La nourrice, totalement perdue, riposte et ajoute qu’ils ne vont quand même pas arrêter une petite de 14ans, que c’est insensé. Les gendarmes, totalement bornés, lui répondent sèchement que si elle ne leur livre pas la fille, ils prendraient son mari. Alors Alice va voir Ida et lui raconte la situation. Ida aurait pu s’enfuir mais Alice a ajouté que si elle ne venait, pas ils prendraient son mari. Alors pour Ida, c’était absolument impensable qu’elle s’enfuie en laissant le mari d’Alice dans le filet des gendarmes. Eh oui, Ida avait déjà un cœur énorme à 14ans. Oui, car son arrestation a eu lieu alors qu’elle avait seulement 14ans, à notre âge.. Imaginez le choc émotionnel.. Les gendarmes disent à Alice qu’il faudra des provisions pour Ida et des habits de rechange.

Ida a été au camp de Drancy, et on lui dit, à elle et aux autres déportés, qu’ils allaient partir travailler dans les camps en Allemagne et, ils ajoutèrent que ceux qui ont de la famille qui a été déportée avant eux la rejoindront. Ces mots ont de suite réconforté Ida, elle pourrait enfin revoir sa mère qu’elle n’avait pas revue depuis son arrestation, depuis plus d’un an ! Elle n’a pas ouvert les provisions qu’avait donnée Alice ” Maman,  ça fait un an et demi qu’elle est dans un camp, elle sera contente d’avoir de la bonne nourriture “. Encore une fois, on voit le grand cœur d’Ida.

Le 10 février 1944, Ida a été conduite dans une gare de Bobigny. Elle est arrivée sur le quais de la gare.  Jusque là, elle n’avait pas peur, personne n’avait peur, ils ne craignait rien car c’étaient des soldats français qui se chargeaient d’eux… Mais quelques minutes plus tard, sur le quai, ils voient que les soldats Français partent et que c’était à présent les soldats Allemand qui étaient à leurs charge.. ” Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? » Ils ne se sentaient plus en sécurité à présent, et je pense que l’insécurité est un sentiment très désagréable..

Le voyage a duré trois jours,  je ne détaillerais pas sur sa déportation jusqu’à Auschwitz, je pense que vous pouvez vous-même imaginer ce que c’est de voyager dans un petit wagon avec beaucoup de personnes, tous serrés, sans toilettes juste une espèce de petit seau pour faire ses besoins entourés d’un grand nombre de personnes.. Et, sans nourriture pour Ida qui la conservait pour sa mère.. Mais Ida était aux anges car elle croyait qu’elle allait retrouver sa mère.

Arrivée à Auschwitz : un seul SS était là pour la sélection, un peu débordé. Il n’a pas remarqué qu’elle n’avait que quatorze ans, et heureusement ! Car s’il lui avait demandé son âge, elle ne serait pas rentrée dans le camp. Les moins de seize ans étaient directement envoyés dans la chambre à gaz. Ida ne faisait pas son âge, elle faisait plus car, la dernière fois qu’elle avait vu sa mère, elle lui avait fait une nouvelle coupe, la coupe à la mode et c’était grâce à cette coiffure que le SS n’a pas remarqué sont vrai âge. « Ma mère m’a donné deux fois la vie. » Une fois en la mettant au monde et une autre fois en l’ayant coiffée, voilà d’où vient cette fameuse phrase ! Les soldats Allemands les ont accueillis de sorte à ce qu’ils aient peur, ” et cela a bien marché “, dit Ida. Ils leur ont dit de jeter toutes leurs provisions. Alors pour Ida, cela signifiait que sa mère n’aurait pas les provisions qu’Ida lui avait laissées. Elle nous a dit que cela lui a fait mal au cœur d’avoir jeté toutes ces provisions, ce qui est compréhensible. Après ça, les détenues arrivent dans les baraques où des SS leur disent de se déshabiller. Les kapos battent les détenues qui n’obéissent pas. Les détenues sont bouillantes de peur alors elles se déshabillent devant tout le monde. Leurs habits sont mélangés et emportés. Les détenues, bouillantes de peur et de froid se sentent évidement humiliées. Les kapos arrivent avec des tondeuses et tondent les détenues: aisselles, cheveux et pubis devant toutes les autres femmes. Les détenues étaient à présent méconnaissables. Les kapos reviennent pour cette fois les tatouer d’un numéro qui sera à présent leur unique identité. Celui d’Ida était le 7536.

 A suivre 😉

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Classé dans (Non classé) par Siham Douzi le 17-03-2016

“Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges.”

Khalil Gibran 

 

 

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