Mar
17
Classé dans (Brèves de couloirs) par jaime le 17-03-2016

– Alors qu’elles sont les possibilités une fois devant le jugement dernier, l’enfer,oui, le paradis, oui et ? ….

-“Moi m’sieur, la file d’attente !”

La bonne réponse était : Les limbes, moment d’errance floue sorte d’intermédiaire entre l’enfer et le paradis.

Et voici une présentation du fronton de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, où ce n’est pas une fille d’attente mais l’entrée du paradis qui est représentée.

Mar
17
Classé dans (Santé) par Agnès Dibot le 17-03-2016

Il est des zélèves qui n’en font pas des tonnes. Petit clin d’oeil à notre douce Anissa 😉Afficher l'image d'origine

 

 

Mar
17

Le lundi 7 mars des élèves de 3eme ont assisté à un témoignage en direct très touchant et poignant de la grande et forte Ida Grimspan. Mais qui était-elle ? Pourquoi « La grande et forte Ida Grimspan ?  »

Tout bascula la nuit du 30 au 31 janvier 1944, ou alors peut être bien avant…

Ida Grinspan est née en 1929 à Paris, dans le douzième arrondissement. Ses parents étaient arrivés en France quelques années plus tôt, ils  vivaient en Pologne et avaient décidé de quitter la Pologne parce qu’il y avait à cette époque un antisémitisme extrême. Ses parents décidèrent d’aller s’installer à Paris, mais arrivés en septembre 1939, un élément vint perturber leurs vies tranquilles : la guerre, et  les parents d’Ida pensaient qu’il serait préférable de l’envoyer dans les Deux-Sèvres à la campagne, pour se réfugier. Elle nous confie qu’elle a été accueillie bras ouverts et insista sur le fait qu’elle était réfugiée et non cachée…

Quelques années plus tard, en 1942 elle reçut une lettre de son père qui lui annonça que sa mère venait malheureusement d’être arrêtée et déportée en Allemagne. Et il ajouta que lui et son frère avaient échappé à cette arrestation, (la rafle du Vel’Hiv NDLR) mais qu’ils ne pouvaient pas rester à la maison, qu’ils allaient se chercher un endroit pour se cacher. En bas de sa lettre, son père lui confie qu’elle sera plus en sécurité chez Alice sa nourrice. Elle avait douze ans et demi quand elle reçut cette lettre, elle ne comprenait rien de rien, elle nous confie que c’était la première déportation qu’elle en apprenait sur toutes les déportations qui avaient eu lieu… Car ses parents voulaient la protéger et ne lui parlaient pas des de la guerre. Et c’était malheureusement celle de sa maman celle qu’elle apprenait en premier. Imaginez le choc : Sa mère a été arrêtée au moment de la rafle du Vel d’Hiv , le 16 juillet 1942, où c’était la toute première fois que l’on arrêtait les enfants et les femmes. A ce moment-là, il y a eu des personnes qui  étaient au courant et des policiers ont transmis le message. Sa mère a entendu parler de ces bruits mais malheureusement, elle n’y a pas cru. Elle a dit à son mari, le père d’Ida : ” Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Mais qu’est-ce qu’on va faire avec les femmes et les enfants ? “. Mais elle a eu peur pour son mari et son fils, elle les a obligés à aller se cacher chez des voisins et elle, est restée à la maison. Sauf que les soldats sont venus l’arrêter chez elle…

Après l’arrestation de sa mère, bouleversée, une peur omniprésente était là, elle se questionnait chaque jour : «  Comment va ma mère ? » « Où est-elle ? Elle alla voir le facteur tous les jours sans aucune nouvelle…

Mais tout bascula la nuit du 30 au 31 janvier 1944…  Il était minuit quinze précises. Trois gendarmes débarquent dans sa petite maison de campagne. Ils réveillent Alice, sa nourrice, et lui disent : ” on vient chercher la petite Juive qui vit chez vous “. La nourrice, totalement perdue, riposte et ajoute qu’ils ne vont quand même pas arrêter une petite de 14ans, que c’est insensé. Les gendarmes, totalement bornés, lui répondent sèchement que si elle ne leur livre pas la fille, ils prendraient son mari. Alors Alice va voir Ida et lui raconte la situation. Ida aurait pu s’enfuir mais Alice a ajouté que si elle ne venait, pas ils prendraient son mari. Alors pour Ida, c’était absolument impensable qu’elle s’enfuie en laissant le mari d’Alice dans le filet des gendarmes. Eh oui, Ida avait déjà un cœur énorme à 14ans. Oui, car son arrestation a eu lieu alors qu’elle avait seulement 14ans, à notre âge.. Imaginez le choc émotionnel.. Les gendarmes disent à Alice qu’il faudra des provisions pour Ida et des habits de rechange.

Ida a été au camp de Drancy, et on lui dit, à elle et aux autres déportés, qu’ils allaient partir travailler dans les camps en Allemagne et, ils ajoutèrent que ceux qui ont de la famille qui a été déportée avant eux la rejoindront. Ces mots ont de suite réconforté Ida, elle pourrait enfin revoir sa mère qu’elle n’avait pas revue depuis son arrestation, depuis plus d’un an ! Elle n’a pas ouvert les provisions qu’avait donnée Alice ” Maman,  ça fait un an et demi qu’elle est dans un camp, elle sera contente d’avoir de la bonne nourriture “. Encore une fois, on voit le grand cœur d’Ida.

Le 10 février 1944, Ida a été conduite dans une gare de Bobigny. Elle est arrivée sur le quais de la gare.  Jusque là, elle n’avait pas peur, personne n’avait peur, ils ne craignait rien car c’étaient des soldats français qui se chargeaient d’eux… Mais quelques minutes plus tard, sur le quai, ils voient que les soldats Français partent et que c’était à présent les soldats Allemand qui étaient à leurs charge.. ” Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? » Ils ne se sentaient plus en sécurité à présent, et je pense que l’insécurité est un sentiment très désagréable..

Le voyage a duré trois jours,  je ne détaillerais pas sur sa déportation jusqu’à Auschwitz, je pense que vous pouvez vous-même imaginer ce que c’est de voyager dans un petit wagon avec beaucoup de personnes, tous serrés, sans toilettes juste une espèce de petit seau pour faire ses besoins entourés d’un grand nombre de personnes.. Et, sans nourriture pour Ida qui la conservait pour sa mère.. Mais Ida était aux anges car elle croyait qu’elle allait retrouver sa mère.

Arrivée à Auschwitz : un seul SS était là pour la sélection, un peu débordé. Il n’a pas remarqué qu’elle n’avait que quatorze ans, et heureusement ! Car s’il lui avait demandé son âge, elle ne serait pas rentrée dans le camp. Les moins de seize ans étaient directement envoyés dans la chambre à gaz. Ida ne faisait pas son âge, elle faisait plus car, la dernière fois qu’elle avait vu sa mère, elle lui avait fait une nouvelle coupe, la coupe à la mode et c’était grâce à cette coiffure que le SS n’a pas remarqué sont vrai âge. « Ma mère m’a donné deux fois la vie. » Une fois en la mettant au monde et une autre fois en l’ayant coiffée, voilà d’où vient cette fameuse phrase ! Les soldats Allemands les ont accueillis de sorte à ce qu’ils aient peur, ” et cela a bien marché “, dit Ida. Ils leur ont dit de jeter toutes leurs provisions. Alors pour Ida, cela signifiait que sa mère n’aurait pas les provisions qu’Ida lui avait laissées. Elle nous a dit que cela lui a fait mal au cœur d’avoir jeté toutes ces provisions, ce qui est compréhensible. Après ça, les détenues arrivent dans les baraques où des SS leur disent de se déshabiller. Les kapos battent les détenues qui n’obéissent pas. Les détenues sont bouillantes de peur alors elles se déshabillent devant tout le monde. Leurs habits sont mélangés et emportés. Les détenues, bouillantes de peur et de froid se sentent évidement humiliées. Les kapos arrivent avec des tondeuses et tondent les détenues: aisselles, cheveux et pubis devant toutes les autres femmes. Les détenues étaient à présent méconnaissables. Les kapos reviennent pour cette fois les tatouer d’un numéro qui sera à présent leur unique identité. Celui d’Ida était le 7536.

 A suivre 😉

Mar
17
Classé dans (Non classé) par Siham Douzi le 17-03-2016

“Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges.”

Khalil Gibran 

 

 

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Mar
15
Classé dans (Non classé, Poèmes) par Kamélia le 15-03-2016

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n’est assez riche pour s’en passer,
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l’amitié,
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu’un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

Raoul Follereau

Mar
15

Dis moi toi, oui toi, là, derrière ton écran si t’as pas Facebook, c’est peut-être pour de mauvaises raisons. Vous estimez que c’est une perte de temps, qu’il n’y a rien d’intéressant ou que c’est beaucoup trop invasif au niveau de la vie privée. Chronophage et intrusif, je vous l’accorde, mais inintéressant ? C’est tout le contraire.

Le réseau social lancé à l’origine pour connecter des étudiants entre eux, puis rendu accessible au grand public, qui n’a pas toujours été utilisé à bon escient, c’est vrai. Mais Facebook, depuis longtemps, n’est plus simplement une vaste cour de récréation virtuelle. Le réseau social s’est transformé pour devenir aujourd’hui la première destination où consulter l’actualité sur Internet (ASKIP).

Plus de 350 médias parmi les plus prestigieux dont le (New York Times), (The Guardian), (la BBC), (Les Echos) ou (Libération) même si pour moi le meilleur des journaux sont Le Torchon et le Post’it qui restent les meilleurs à mon goût.

Il publient déjà une sélection de leurs articles dans l’application iOS, sauf le Torchon. Le Washington Post publie même la totalité de son contenu et dès le mois d’avril, ce service baptisé «Instant Articles» sera disponible pour tous les éditeurs, «quelles que soient leur taille et leur importance».

Mar
12

Chaque année, les émissions du genre Les Anges, Les Marseillais ou encore Les Ch’tis incluent des personnes d’une intelligence exceptionnelle (c’est ironique).

Ainsi nous avons Jessica des Marseillais South Africa qui n’a pas su reconnaitre les portraits de Nelson Mandela accrochés aux murs et qui a dit “cultivage” à la place de se cultiver.

Plus célèbre encore Nabilla avec sa « « guerre mondiale de 78 », son « allo quoi ! T’es une fille t’as pas de shampoing »…

Mais pourquoi les producteurs d’émissions nous font-ils ça ? Pourquoi mettent-ils des personnes complètement débiles sur nos écrans ? Et ces personnes, ne se rendent-elles pas compte qu’elles paraissent complètement bêtes ?

A mon sens ces émissions de téléréalité ont justement pour but de mettre des personnes qui ne connaissent même pas le mot intelligence pour faire rire les jeunes ou leur faire perdre du temps. En plus on se sent plus intelligent lorsqu’on les regarde, en tout cas merci Nabilla, merci Jessica.

 

 

Sisi, dans le monde d’Axel, sans doute 😉

“Nan, un quinquennat, c’est quelque chose qui a explosé, non ?” (sisi, dans le monde de Louis…)

Merci à Ines qui, elle, vit sur notre planète !

Mar
10
Classé dans (L'actualité au collège) par Louis le 10-03-2016

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La journée C.E.S.C (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) était bien, ça nous a permis découvrir des choses que l’on ne connaissait pas forcément comme la SNCF (société nationale des chemins de fer français) qui nous expliquait en gros les dangers quand on est dans une gare ou même quand il y a un passage à niveau.
Sinon, il y avait d’autres ateliers comme la maîtrise de soi qui en gros nous proposer de découvrir notre corps autrement que d’habitude. Après, il y avait un atelier sur l’égalité homme femme car ça s’est passé le jour de la journée de la femme. Puis, il y avait un atelier sur la sexualité. Ca, c’est les ateliers des 4èmè. Il y avait aussi des ateliers pour les 3èmes, pour les 6èmes et les 5èmes.
Tout ça pour dire que c’était une très bonne journée, on a découvert des choses et des sensations autres que d’habitude. En tout cas c’est une journée à refaire, on pense au début “ouais, c’est nul, on va s’ennuyer” mais en fait c’est extra 😉 Merci aux personnes qui réservent leur temps pour nous.

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Petit conseil de lecture pour convalescent 😉

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