Il y a énormément de couleurs qui veulent dire beaucoup de chose comme LE ROUGE , dans la culture occidentale, le rouge est ambivalent : il représente à la fois la mort mais aussi l’amour, l’interdit.
L’amour rouge, elle représente la passion, la vie, l’appétit, le luxe, la fête, le plaisir…
La mort rouge, elle représente la luxure, le diable, la colère, la haine, la destruction…
Le rouge est une couleur excitante, dynamisante et énervante qui stimule les sens avec la passion.
En Grèce, le rouge symbolise l’amour régénérateur. Il ya quelques expressions pour le rouge comme : un rouge, du gros rouge, fil rouge, alerte rouge etc…
LE ROSE : qui symbolise la pureté, la séduction et la fidélité, c’est la couleur de la chair.
C’est la couleur des filles par opposition au bleu qui est la couleur des garçons. Quelques expression qui sont : voir la vie en rose, voir des éléphants roses, le téléphone rose, envoyer quelqu’un sur les roses.
LE BLANC : Dans l’emblème occidental, le blanc évoque la paix, l’innocence et la pureté. On l’associe à la virginité, à la vie et au mariage. Mais le blanc est aussi associé à d’autres domaines comme la vieillesse, la pâleur, la mort et au vide. Quelques expressions qui sont : une arme blanche, un chèque en blanc, avoir carte blanche, peur blanche etc …
J’ai choisi ce sujet car il m’est venu en tête et j’ai fait des recherches sur internet et je me suis dit pourquoi pas faire un article … Et donc je pense que c’est bien de penser des choses à travers des couleurs, que plein de couleurs donnent plusieurs significations et veulent dire énormément de choses.
Ma couleur serait plutôt le bleu : j’ai toujours aimé le bleu depuis tout petit et aussi le rouge un peu..
Et vous c’est quoi votre couleur ? Et pourquoi ? 😉
François.
J’ai trouvé le premier sujet de mon article en solo: ma phobie.
Je vais vous parler de ma phobie : j’ai peur des araignées.
Je trouve ça vraiment laid…
Avec leurs pattes toute poilues, leurs yeux qu’on ne voit pas à l’œil nu mais ils sont quand même présent. En plus de ça, elles en ont huit : cela me rend vraiment mal. Je n’arrive même pas à les regarder en photo tellement elles m’écoeurent, je ne vois pas pourquoi elles existent. Si j’en vois une, je crie très fort et je m’éloigne le plus vite possible. Pour moi, elles ne servent pas à grand chose, juste à nous faire peur.
Vous savez maintenant une partie de moi, surtout celle qui me fait le plus peur. Je vous fais confiance, ne jouez pas avec ça…
Je vous ai parlé d’une de mes plus grandes phobies ; et vous, c’est quoi, votre phobie ?
Mazarine.
Ce qui m’a déplu, c’est cette façon dont les allemands et français traitaient les gens dans les camps surtout que moi, je ne savais pas que les Gens du Voyage étaient eux aussi enfermés dans les camps par des français, en France alors qu’il étaient eux-mêmes français !
Dans le camp de la route de Limoges, les nomades étaient en bas et les juifs en haut. Ils étaient environ 400, surveillés par les allemands et les français avec des mitraillettes. Ce qui m’a choquée, c’est cette façon de traiter les tziganes comme s’ils n’étaient pas français : les enfermer dans des camps, et les conditions dans les camps étaient terribles : pas d’eau chaude, pas de toilettes, pas d’hygiène, peu de nourriture donc certains mourraient.
Et aussi apprendre qu’un rescapé déporté en camp d ‘extermination a avoué à un homme : “Ton père est mort, c’est moi qui ai mis son corps dans un four crématoire”, c’est choquant ! certains hommes nomades, déportés, ont été gazés.
Je trouve cela affreux, c’est innommable de faire ça ! La vie dans les camps pour les tziganes et les autres a été les pires moments qu’ils ont vécu : ils ne veulent plus que ça se reproduise et ils ont bien raison.
La colère des Gens du Voyage reste encore évidente quand ils en parlent, ils en parlent avec la colère, le dégoût. Et ils ont tous la même question : “Pourquoi les français ne les aimaient-ils pas ? Pourquoi leur a-t-on fait cela ?”
Anissa.
Le 5 mai 1945, le Commissaire de la République, Monsieur SCHULER, lance l’idée d’une mission en Allemagne pour ramener les déportés de la Vienne. Le père Fleury décide d’affréter un car des Rapides du Poitou et de partir chercher les déportés de la Vienne internés au camp de Dachau.
Après beaucoup de péripéties, l’expédition arrive au camp qui vient d’être libéré. Une épidémie de typhus s’y était déclarée. Mais il doit surmonter de multiples difficultés pour les ramener à Poitiers. Outrepassant les ordres du Général De Lattre de Tassigny qui les avait consignés en quarantaine en raison du typhus, il lui faut négocier avec les autorités américaines qui finissent par accepter une liste de 96 rapatriables :
” Au moment où nous nous regroupâmes au delà des barbelés, des dizaines d’hommes se soulevèrent d’un élan unanime… Chacun respirait plus à l’aise. Une immense satisfaction brillait dans leurs regard…”
Voici ce qu’on trouve si on mène une recherche sur le Père Fleury. Rien sur son rôle dans le transfert des nomades du camp de la route de Limoges à Poitiers : mémoire sélective ?
Alexandre Le Grand et Oussama Cherifi
Ce livre, écrit par Jacques Sigot, nous a été prêté par Janick Desplebin dit “Capélo”, qui a accepté de nous prêter son livre car il fait partie de sa famille. Ce livre raconte l’internement des Tsiganes à Montreuil-Bellay. Ce livre est sur le site du Ministère de la Défense. (Mémoire)
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichebiblio.php?idPage=1641&idBiblio=12&idLang=fr
Ce livre est dédié à :
– Jean Fleury (fondateur de l’Aumônerie Nationale Catholique des Gitans et Tsiganes en France, qui jusqu’à la veille de sa mort, survenue le 4 décembre 1982, a aidé et encouragé son auteur. Voir sur ce sujet l’article d’ Alexandre et d’Oussama)
– à J.Fernandez (son ami Gitan).
– à Jean Fernandez dit Jean-Jean (son ami manouche)
-à tous ceux qui, par-delà les années ont partagé avec l’auteur leurs souffrances ou leurs souvenirs.
Dans ce livre, il y a tout ce qui concerne la vie au quotidien des nomades internés dans le camp de 1940 à 1945. Malgrés tout cela, dans le camp il y avait une école, une église.
Grâce à ce livre, nous en avons appris un peu plus sur le Camp de Montreuil-Bellay. Ce camp d’internement a reçu des Tsiganes internés de 1940 à 1945.
Ce camp était vraiment un camp de concentration mais moins rigoureux que les camps Allemands.
Nous avons feuilleté ce livre pendant une soirée, tant nous avons aimé. Voici ce que nous y avons trouvé :
– des poèmes
– des témoignages
– des photos
– le récit d’évasions
– les aliments consommés dans le camp de Montreuil-Bellay : pommes de terre, choux, navets, carottes, café au lait, boeuf en boîte, du pain de temps en temps : les matières grasses étaient rationnées…
– les arrestations
– les libérations
– Les poèmes de Tikno Adjam :
“Et les sans-partie, les sans-pays que nous sommes, sont partagés dans un enfer crée par les hommes, pour les hommes”
” Le camp où la soif tenaille les plus sombres est pour tous une rude prison. Pas un chant d’oiseau ne l’égaie et Vichy redoute même les accents d’un violon, un accord de guitare car il nous est défendu de jouer de tout instrument.”
“Notre esprit reste, malgré tout, celui d’un homme libre.”
Julie et Mazarine.
“Des français qui n’ont pas écrit leur Histoire” : cette phrase représente bien la situation, hélas. Les gens du voyage n’ont pas écrit leurs souffrances, leur haine, leur douleur et les injustices qu’ils ont subies pendant cette 2ème guerre.
Donc c’est dur de tout savoir sur leur passé tragique, ignoré par la population. Peu de livres, peu de reportages, peu de témoignages pour alimenter leur mémoire collective. C’est comme si la France ne voulait pas se souvenirs de ces faits.
Le film que j’ai vu, “Des Français sans Histoire”, pourra peut-être faire avancer les choses, je l’espère.
Le seul point négatif, c’est qu’il faudrait plus de reportages, de témoignages, car plus les années passent, plus l’étau se resserre sur ce peuple en quête de sa vraie Histoire.
J ‘ai forcément une opinion favorable pour qu’on n’oublie pas leur Histoire. Mais il faudrait que les Gens du Voyage se mobilisent pour qu’on s’intéresse à eux. Il faut qu’ils écrivent leur Histoire, que les derniers survivants témoignent, que des fils ou filles ou petits- fils ou petites- filles recueillent ces témoignages… et témoignent du passé de leurs familles.
Kévin.
Des familles catégorisées comme ” nomades ” et pourtant françaises ont perdu les traces de leur passé , un passé douloureux et marqué. Leur histoire est vaguement retrouvée . Le film nous raconte alors l’histoire méconnue d’une population mise de côté, stigmatisée et discriminée .
Avec leurs mots, accent et les émotions qu’ils éprouvaient, sous nos yeux, il y avait d’énormes révélations.
Beaucoup parmi ces témoins ne comprenaient pas jusqu’à présent pourquoi tant de français ont jugé les nomades sans chercher à les comprendre, sans les connaître, honte à eux .
L’ histoire des nomades n’a jamais été vraiment rédigée jusqu’à présent, ni mise en forme pour la lecture . Alors des interviews étaient la meilleure solution : un très bon choix de la part du réalisateur .
C’est bien de l’entendre avec leurs propres mots. Pour ma part, je suis touchée par leur vécu, ils sont passés par un chemin pas facile, un chemin terrible, et injuste.
Hanène.
M.Fernandez, témoin dans le film documentaire de Raphaël Pilosio “Des Français sans Histoire”, nous a déclaré à la suite du film que les chef des camps d’internement des Voyageurs étaient francais.
Il nous a aussi fait part de ses évasions : lui et sa famille et qu’ils ne s’enfuyaient pas facilement car ils voulaient rester en famille. Il nous a aussi exliqué que cétait grâce au Père Fleury, l’aumônier des nomades, qui les a defendus, si les Gitans du camp de la route de Limoges, à Poitiers, avaient échappé à la déportation. Il a demandé aux allemands de ne pas les enmener en Allemagne mais à Montreuil-Bellay : c’est ce prêtre qui a organisé lui-même le transfers des nomades vers Montreuil-Bellay. Il leur a sauvé la vie.
Lors de son témoingnage, le silence régnait dans la salle, surtout quand M.Fernandez a évoqué son évasion de Montreuil-Bellay sous les bonbardements.
Ce documentaire nous a fait partager les témoignages de ces survivants de la guerre. Cela nous a choqués d’apprendre ce qu’ils ont subi !
Alexandre Le Grand et Oussama Cherifi.
Je pense qu’il est difficile de transmettre son Histoire sans l’écrire, car, si nous n’écrivons pas l’Histoire, nous la transmettons oralement.
Le danger dans ce domaine là, c’est que si nous ne l’écrivons pas, nous avons beaucoup de chances de le perdre ou même de la transformer en quelque chose d’autre. Si on ne l’écrit pas, on va la raconter uniquement aux personnes proches de nous, cela réduit la transmission du témoignage, alors que les écrits sont accessibles à tous, du moins dans les démocraties qui respectent pleinement les droits de l’homme.
C’est pour cela qu’il est important d’écrire son Histoire. Je ne dis pas que l’écrire est la parade contre tous ces problèmes là, car nous ne sommes jamais à l’abri d’un incendie, d’une inondation, d’une destruction d’œuvre etc. Nous ne sommes pas non plus à l’abri d’une modification, ou du fait que l’auteur lui-même raconte un tissus de mensonges. Cependant nous pensons que ceux que nous avons eu devant nous disaient la vérité car tous les témoignages concordaient, pendant le film, lors des entretiens, nous avons pu remarquer que les personnes qui parlaient restaient dans le recueillement et dans leurs pensées.
Pour préciser ma pensée sur ce sujet, j’ai pris l’exemple de la Shoa et de l’internement des Gens du Voyage. Le monde entier a été au courant de l’extermination des Juifs, des pages de manuels d’Histoire sont consacrées au génocide juif. Pourquoi ? Parce que leur histoire a été écrite, tandis que celle de l’internement des Gens du Voyage et de leur déportation est restée méconnue de nous car elle n’a pas été assez écrite et elle a été beaucoup moins transmise. Aujourd’hui encore une grande partie des gens ignore cette histoire alors qu’elle s’est passée tout près d’ici, à Montreuil-Bellay. Heureusement, maintenant, des gens sont volontaires pour aller auprès de ces familles pour recueillir leur témoignage de manière à garder une trace et informer la population des autres génocides.
Jofrey