Fév
10
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 10-02-2011

Chers zélèves,

Trois (Actualisation : quatre ! Que s’est-il passé aujourd’hui ?) commentaires que l’on peut juger “stupides”, voire orduriers, viennent d’être classés en “indésirables” par votre serviteur : trois auteurs dont nous avons relevé l’adresse électronique et qui, s’ils réitèrent leurs commentaires sans intérêt, voire relevant de la pure bêtise, pourraient se voir rappeler à l’ordre.

Vous aurez accès, en tant que rédacteurs du Torchon, à ces commentaires, afin que vous sachiez ce qu’il en coûte d’ouvrir les commentaires à tout le monde : c’est votre travail, autant que le nôtre qui n’est plus respecté. D’où la nécessité de continuer à modérer, quitte à freiner la fréquentation de votre journal en ligne.

A bon entendeur, salut.

Fév
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-02-2011

Chers zélèves, voici un beau sujet de reportage pour vous, aujourd’hui : la grève dans l’éducation nationale (n’oubliez jamais l’adjectif).

Je vous propose de mener enquête auprès des divers représentants de la communauté scolaire présents aujourd’hui au collège : professeurs, chef d’établissement (demandez un rendez-vous à madame Grollier), surveillants, assistants pédagogiques, élèves de 3ème. Vous pouvez poser à chacun les questions suivantes :

– Savez-vous quelles sont les revendications des professseurs grévistes ? Par exemple, dans notre collège, que se passerait-il si les réformes du gouvernement étaient appliquées ?

– Partagez-vous ces revendications ? Pourquoi ?

– Que se passerait-t-il si tous les enseignants faisaient grève le même jour ?

– La grève des enseignants sert-elle à quelque chose ?

– Souhaitez-vous ajouter un mot à ce sujet ?

Vous notez les réponses, de façon anonyme ou pas, selon ce que la personne à qui vous vous êtes adressés vous autorise à faire. Vous rédigez un article (brouillon) sur ce blog : je me charge ensuite de rassembler vos textes et de composer un seul article.

Merci ! N’oubliez pas, c’est en torchonnant qu’on devient Torchon !

Fév
09
Classé dans (Correspondance, Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 09-02-2011

Poussée par la nécessité de communiquer dans un monde qui vit plus vite que son ombre, me voici stagiaire sur Facebook.

Mon objectif : créer une page Facebook pour Le Torchon, afin de faciliter entre vouszémoi l’échange d’articles avant publication sur ce blog.

Ceci est un cadeau pour le 200ème article…

Fév
09
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 09-02-2011

Chers zélèves,

Vos textes sont mis en page pour la NR : Jean-Yves Le Nezet attend votre page pour la fin de la semaine. Votre dossier, tel qu’il apparaît actuellement, manque cruellement d’une chose : les témoignages !

Je passe donc commande, et en urgence, de courts portraits de chaque témoin du film : reprenez le dossier de presse du film (que je vous ai distribué) : vous y trouverez le prénom des témoins interrogés dans le film de Pilosio. Pour chacun, dressez un bref portrait (physique ou un trait de caractère) et résumez son propos : c’est encore assez récent pour que vous puissiez fournir cet effort de mémoire. (à l’exception de notre cher Jofrey , atteint, comme chacun le sait, d’un Alzheimer précoce !!!!)

Facile, la preuve, votre (vieille) Rédaction en est capable : je vous donne un exemple !

Louise est une dame âgée, assise à l’entrée de sa vieille roulotte stationnée dans un jardin. Le réalisateur ne rentre pas dans la roulotte. On voit des tissus colorés sur des sièges, à l’intérieur de la roulotte… Vêtue d’habits colorés et d’un vieux chandail, Louise ressemble aux gitanes telles qu’on les imagine au 19ème siècle ! Elle parle peu, ne raconte presque rien…

Ce témoignage ne nous apprend pas beaucoup, la caméra semble même intrusive : on voudrait presque dire au réalisateur : “Coupez !” Pourtant, il a sa place dans le documentaire, et le spectateur se souvient avec respect de cette vieille dame au regard perdu dans des pensées qu’il devine douloureuses.

Vous voyez, ce n’est pas bien difficile ! A votre tour !

Votre (vieille) Rédaction.

Fév
09
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par moustoifaini le 09-02-2011

Article 3 de loi du 16 juillet 1912
Les gens du voyage (ou les nomades) étaient traités comme des citoyens mais pas comme les autres. On les obligeait à faire signer un carnet anthropométrique. On les photographiait de profil et de face, on prenait leurs empreintes digitales de l’auriculaire gauche, de l’annulaire gauche, de l’ index gauche, du pouce gauche. On les signalait en donnant leur taille, poids.

Pendant la guerre, ceux qui voulaient s’échapper des camps d’internement en étaient empêchés : les fuyards n’ avaient plus de papiers et ils ne pouvaient pas se mêler à la population qui les rejetait et les dénonçait.

Je trouve que ce n’est pas normal, et pas juste que des français nomades aient été internés. Le gouvernement français de l’époque laissait faire. De mon point de vue, ce n’est pas humain, ce que les français et les allemands ont fait en 1940 , on est tous des êtres humains, peu importe la couleur de peau (blanc, noir ,métissé ), le mode de vie. On est tous de la   même espèce : l’espèce humaine.

Moustoifaïni.

Fév
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par françois le 08-02-2011

Il y a énormément de couleurs qui veulent dire beaucoup de chose comme LE ROUGE , dans la culture occidentale, le rouge est ambivalent : il représente à la fois la mort mais aussi l’amour, l’interdit.

L’amour rouge, elle représente la passion, la vie, l’appétit, le luxe, la fête, le plaisir…

La mort rouge, elle représente la luxure, le diable, la colère, la haine, la destruction…

Le rouge est une couleur excitante, dynamisante et énervante qui stimule les sens avec la passion.

En Grèce, le rouge symbolise l’amour régénérateur. Il ya quelques expressions pour le rouge comme : un rouge, du gros rouge, fil rouge, alerte rouge etc…

LE ROSE : qui symbolise la pureté, la séduction et la fidélité, c’est la couleur de la chair.

C’est la couleur des filles par opposition au bleu qui est la couleur des garçons. Quelques expression qui sont : voir la vie en rose, voir des éléphants roses, le téléphone rose, envoyer quelqu’un sur les roses.

LE BLANC : Dans l’emblème occidental, le blanc évoque la paix, l’innocence et la pureté. On l’associe à la virginité, à la vie et au mariage. Mais le blanc est aussi associé à d’autres domaines comme la vieillesse, la pâleur, la mort et au vide. Quelques expressions qui sont : une arme blanche, un chèque en blanc, avoir carte blanche, peur blanche etc …

J’ai choisi ce sujet car il m’est venu en tête et j’ai fait des recherches sur internet et je me suis dit pourquoi pas faire un article … Et donc je pense que c’est bien de penser des choses à travers des couleurs, que plein de couleurs donnent plusieurs significations et veulent dire énormément de choses.

Ma couleur serait plutôt le bleu : j’ai toujours aimé le bleu depuis tout petit et aussi le rouge un peu..

Et vous c’est quoi votre couleur ? Et pourquoi ? 😉

François.

Fév
08
Classé dans (Non classé) par Mazarine le 08-02-2011

J’ai trouvé le premier sujet de mon article en solo: ma phobie.

Je vais vous parler de ma phobie : j’ai peur des araignées.

Je trouve ça vraiment laid…

Avec leurs pattes toute poilues, leurs yeux qu’on ne voit pas à l’œil nu mais ils sont quand même présent. En plus de ça, elles en ont huit : cela me rend vraiment mal. Je n’arrive même pas à les regarder en photo tellement elles m’écoeurent, je ne vois pas pourquoi elles existent. Si j’en vois une, je crie très fort et je m’éloigne le plus vite possible. Pour moi, elles ne servent pas à grand chose, juste à nous faire peur.

Vous savez maintenant une partie de moi, surtout celle qui me fait le plus peur. Je vous fais confiance, ne jouez pas avec ça…

Je vous ai parlé d’une de mes plus grandes phobies ; et vous, c’est quoi, votre phobie ?

Mazarine.

Fév
08

Ce qui m’a déplu, c’est cette façon dont les allemands et français traitaient les gens dans les camps surtout que moi, je ne savais pas que les Gens du Voyage étaient eux aussi enfermés dans les camps par des français, en France alors qu’il étaient eux-mêmes français !

Dans le camp de la route de Limoges, les nomades étaient en bas et les juifs en haut. Ils étaient environ 400, surveillés par les allemands et les français avec des mitraillettes. Ce qui m’a choquée, c’est cette façon de traiter les tziganes comme s’ils n’étaient pas français : les enfermer dans des camps, et les conditions dans les camps étaient terribles : pas d’eau chaude, pas de toilettes, pas d’hygiène, peu de nourriture donc certains mourraient.

Et aussi apprendre qu’un rescapé déporté en camp d ‘extermination a avoué à un homme : “Ton père est mort, c’est moi qui ai mis son corps dans un four crématoire”, c’est choquant ! certains hommes nomades, déportés, ont été gazés.

Je trouve cela affreux, c’est innommable de faire ça ! La vie dans les camps pour les tziganes et les autres a été les pires moments qu’ils ont vécu : ils ne veulent plus que ça se reproduise et ils ont bien raison.

La colère des Gens du Voyage reste encore évidente quand ils en parlent, ils en parlent avec la colère, le dégoût. Et ils ont tous la même question : “Pourquoi les français ne les aimaient-ils pas ? Pourquoi leur a-t-on fait cela ?”

Anissa.

Fév
08

Le 5 mai 1945, le Commissaire de la République, Monsieur SCHULER, lance l’idée d’une mission en Allemagne pour ramener les déportés de la Vienne. Le père Fleury décide d’affréter un car des Rapides du Poitou et de partir chercher les déportés de la Vienne internés au camp de Dachau.

Après beaucoup de péripéties, l’expédition arrive au camp qui vient d’être libéré. Une épidémie de typhus s’y était déclarée. Mais il doit surmonter de multiples difficultés pour les ramener à Poitiers. Outrepassant les ordres du Général De Lattre de Tassigny qui les avait consignés en quarantaine en raison du typhus, il lui faut négocier avec les autorités américaines qui finissent par accepter une liste de 96 rapatriables :

” Au moment où nous nous regroupâmes au delà des barbelés, des dizaines d’hommes se soulevèrent d’un élan unanime… Chacun respirait plus à l’aise. Une immense satisfaction brillait dans leurs regard…”

Voici ce qu’on trouve si on mène une recherche sur le Père Fleury. Rien sur son rôle dans le transfert des nomades du camp de la route de Limoges à Poitiers : mémoire sélective ?

Alexandre Le Grand et Oussama Cherifi

Fév
08

Ce livre, écrit par Jacques Sigot, nous a été prêté par Janick Desplebin dit “Capélo”, qui a accepté de nous prêter son livre car il fait partie de sa famille. Ce livre raconte l’internement des Tsiganes à Montreuil-Bellay. Ce livre est sur le site du Ministère de la Défense. (Mémoire)

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichebiblio.php?idPage=1641&idBiblio=12&idLang=fr

Ce livre est dédié à :

– Jean Fleury (fondateur de l’Aumônerie Nationale Catholique des Gitans et Tsiganes en France, qui jusqu’à la veille de sa mort, survenue le 4 décembre 1982, a aidé et encouragé son auteur.  Voir sur ce sujet l’article d’ Alexandre et d’Oussama)

– à J.Fernandez (son ami Gitan).

– à Jean Fernandez dit Jean-Jean (son ami manouche)

-à  tous ceux qui, par-delà les années ont partagé avec l’auteur leurs souffrances ou leurs souvenirs.

Dans ce livre, il y a tout ce qui concerne la vie au quotidien des nomades internés dans le camp de 1940 à 1945. Malgrés tout cela, dans le camp il y avait une école, une église.

Grâce à ce livre, nous en avons appris un peu plus sur le Camp de Montreuil-Bellay.  Ce camp d’internement a reçu des Tsiganes internés de 1940 à 1945.

Ce camp était vraiment un camp de concentration mais moins rigoureux que les camps Allemands.

Nous avons feuilleté ce livre pendant une soirée, tant nous avons aimé. Voici ce que nous y avons trouvé :

– des poèmes

– des témoignages

– des photos

– le récit d’évasions

– les aliments consommés dans le camp de Montreuil-Bellay : pommes de terre, choux, navets, carottes, café au lait, boeuf en boîte, du pain de temps en temps : les matières grasses étaient rationnées…

– les arrestations

– les libérations

– Les poèmes de Tikno Adjam :

“Et les sans-partie, les sans-pays que nous sommes, sont partagés dans un enfer crée par les hommes, pour les hommes”

” Le camp où la soif tenaille les plus sombres est pour tous une rude prison.   Pas un chant d’oiseau ne l’égaie et Vichy redoute même les accents d’un violon, un accord de guitare car il nous est défendu de jouer de tout instrument.”

“Notre esprit reste, malgré tout, celui d’un homme libre.”

Julie et Mazarine.