Fév
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par kevin le 08-02-2011

“Des français qui n’ont pas écrit leur Histoire” : cette phrase représente bien la situation, hélas. Les gens du voyage n’ont pas écrit   leurs souffrances, leur haine, leur douleur et les injustices qu’ils ont subies pendant cette  2ème guerre.

Donc c’est dur de tout savoir sur leur passé tragique, ignoré par la population. Peu de livres, peu de reportages,  peu de témoignages pour alimenter leur mémoire collective.  C’est comme si la France ne voulait pas se souvenirs de ces faits.

Le film que j’ai vu, “Des Français sans Histoire”, pourra peut-être faire avancer les choses, je l’espère.

Le seul point négatif, c’est qu’il faudrait plus de reportages, de témoignages, car plus les années passent, plus l’étau se resserre sur ce peuple en quête de sa vraie Histoire.

J ‘ai forcément une opinion favorable pour qu’on n’oublie pas leur Histoire.  Mais il faudrait que les Gens du Voyage se mobilisent pour qu’on s’intéresse à eux. Il faut qu’ils écrivent leur Histoire, que les derniers survivants témoignent, que des fils ou filles ou petits- fils ou petites- filles recueillent ces témoignages… et témoignent du passé de leurs familles.

Kévin.

Des familles catégorisées comme ” nomades ” et pourtant françaises ont perdu les traces de leur passé , un passé douloureux et marqué. Leur histoire est vaguement retrouvée . Le film nous raconte alors l’histoire méconnue d’une population mise de côté, stigmatisée et discriminée .

Avec leurs mots,  accent et les émotions qu’ils éprouvaient, sous nos yeux, il y avait d’énormes révélations.

Beaucoup parmi ces témoins ne comprenaient pas jusqu’à présent pourquoi tant  de français ont  jugé les nomades sans chercher à les comprendre, sans les connaître,  honte à eux .

L’ histoire des nomades n’a jamais été vraiment  rédigée jusqu’à présent,  ni mise en forme pour la lecture .  Alors des interviews étaient la meilleure solution :  un très bon choix de la part du réalisateur .

C’est bien de l’entendre avec leurs propres mots. Pour ma part,  je suis touchée par leur vécu,  ils sont passés par un chemin pas facile, un chemin terrible, et injuste.

Hanène.

Fév
08

M.Fernandez, témoin dans le film documentaire de Raphaël Pilosio “Des Français sans Histoire”,  nous a déclaré à  la suite du film que les chef des camps d’internement des Voyageurs étaient  francais.

Il nous a aussi fait part de ses évasions : lui et sa famille et qu’ils ne s’enfuyaient pas facilement car ils voulaient rester en famille. Il nous a aussi exliqué que cétait grâce au Père Fleury, l’aumônier des nomades, qui les a defendus, si les Gitans du camp de la route de Limoges, à Poitiers, avaient échappé à la déportation. Il a demandé aux allemands de ne pas les enmener en Allemagne mais à Montreuil-Bellay : c’est ce prêtre qui a organisé lui-même le transfers des nomades vers Montreuil-Bellay. Il leur a sauvé la vie.

Lors de son témoingnage, le silence régnait dans la salle, surtout quand M.Fernandez a évoqué son évasion de Montreuil-Bellay sous les bonbardements.

Ce documentaire nous a fait partager les témoignages de ces survivants de la guerre. Cela nous a choqués d’apprendre ce qu’ils ont subi !

Alexandre Le Grand et Oussama Cherifi.

Je pense qu’il est difficile de transmettre son Histoire sans l’écrire, car, si nous n’écrivons pas l’Histoire, nous la transmettons oralement.

Le danger dans ce domaine là, c’est que si nous ne l’écrivons pas, nous avons beaucoup de chances de le perdre ou même de la transformer en quelque chose d’autre. Si on ne l’écrit pas, on va la raconter uniquement aux personnes proches de nous, cela réduit la transmission du témoignage, alors que les écrits sont accessibles à tous, du moins dans les démocraties qui respectent pleinement les droits de l’homme.

C’est pour cela qu’il est important d’écrire son Histoire. Je ne dis pas que l’écrire est la parade contre tous ces problèmes là, car nous ne sommes jamais à l’abri d’un incendie, d’une inondation, d’une destruction d’œuvre etc. Nous ne sommes pas non plus à l’abri d’une modification, ou du fait que l’auteur lui-même raconte un tissus de mensonges. Cependant nous pensons que ceux que nous avons eu devant nous disaient la vérité car tous les témoignages concordaient, pendant le film, lors des entretiens, nous avons pu remarquer que les personnes qui parlaient restaient dans le recueillement et dans leurs pensées.

Pour préciser ma pensée sur ce sujet, j’ai pris l’exemple de la Shoa et de l’internement des Gens du Voyage. Le monde entier a été au courant de l’extermination des Juifs, des pages de manuels d’Histoire sont consacrées au génocide juif. Pourquoi ? Parce que leur histoire a été écrite, tandis que celle de l’internement des Gens du Voyage et de leur déportation est restée méconnue de nous car elle n’a pas été assez écrite et elle a été beaucoup moins transmise. Aujourd’hui encore une grande partie des gens ignore cette histoire alors qu’elle s’est passée tout près d’ici, à Montreuil-Bellay. Heureusement, maintenant, des gens sont volontaires pour aller auprès de ces familles pour recueillir leur témoignage de manière à garder une trace et informer la population des autres génocides.

Jofrey

Fév
07
Classé dans (Non classé) par Agnès Dibot le 07-02-2011

Bleu, rose : François et Mazarine ont donc leur rubrique ! Que ne ferait-on pas pour forcer un ado à écrire…

Courage : vous avez du coeur !

En effet, en Inde les filles manquent à l’appel.

L’ Inde, le pays aux mille couleurs,  se voit en manque de filles, les femmes indiennes ne peuvent pas connaître le sexe de leur enfant avant la naissance, par peur d’avortement forcé si le fœtus est une fille.  Nous pouvons voir que dans ce pays, 5 million de fœtus féminins sont avortés chaque année. La pratique de cet avortement est devenue tellement courante qu’on parle de foeticide.

Pourquoi, parce-que les indiens préfèrent avoir un garçon  plutôt qu’une fille, soit disant le garçon est une force de travail chez eux, c’est celui qui hérite du patronyme du père, lui qui sera en charge du rituel : en gros, l’honneur de la famille.

Quant à elle, la fille est inférieure à l’homme, soit disant, charge économique aux yeux de ses parents, par rapport à la dot lors de son mariage. Le manque de filles ne se voit pas que dans la classe pauvre de l’Inde. Un proverbe indien dit “Élever une fille c’est comme arroser le jardin de son voisin” . Je me demande bien où est passée l’égalité entre la femme et l’homme dans ce pays.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/075/article_42801.asp

Un autre lien : en Chine, les filles sont elles aussi abandonnées à la naissance : les garçons sont préférés.

http://www.rue89.com/chinatown/2011/02/07/des-meres-chinoises-racontent-labandon-de-leurs-filles-189286

Julie.

Fév
07
Fév
06
Classé dans (Poèmes) par Alexandre Le Grand le 06-02-2011

Enfin c’est vendredi

La semaine est finie

On va partir pour un samedi

Je pense à toi malgré lundi

J’ai mal quand tu es loin

Tu es ce dont j’ai besoin

Je t’aime tu sais à quel point

T’aime bien les week end

Que tu passes à mes côtes

Tu ne veux plus me quitter

Personne poura nous séparer

Te casser serait cruel

Tu es le seul, le fidèle

Mon vélo qui mémerveille

Le cycliste du Torchon

Alexandre Le Grand

Fév
06
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 06-02-2011

Pour des raisons techniques ce texte apparait comme déposé par votre serviteur, ce qui est vrai, mais l’auteur en est Jofrey.

Harold et Maud est une comédie tragique et une satire écrite par Hal Hashby (1929-1988). Ce film fit d’abord scandale à sa sortie et fut donc un total échec. Plus tard il devint un succès fulgurant auprès des jeunes. Le film parle d’une histoire d’amour entre un jeune homme de 20 ans et une femme âgée de 79 ans.  Le jeune homme (Harold) est de nature mélancolique et suicidaire, il va d’ailleurs pendant le film en simuler plusieurs. La femme (Maude) elle est plutôt excentrique et pleine de vie, plus tard on apprendra qu’elle est rescapée des camps de la mort. Maude va enseigner la vie et apprendre à Harold  à la saisir à  pleine main. Le film a fait scandale au début car il se moque de la police, de l’armée, de l’Eglise, de la morale aristocratique et  surtout il présente la richesse matérielle comme le fondement d’une société totalement vide de vie.

Dans un passage du film, Harold offre à Maude une bague gravée avec inscrit « Harold aime Maude » et Maude répond « Maude aime Harold ». A ce moment là elle jette la bague dans l’eau et dit à Harold « comme ça, je saurai toujours où elle est.» J’ai trouvé ce passage particulièrement émouvant car c’est à ce moment là que Harold déclare sa flamme amoureuse pour Maud et inversement. Ce passage est chargé d’amour et de tendresse. Ce qui m’a aussi plu, c’est la réplique de Maude qui est très touchante : Le message qu’ils veulent faire passer c’est que l’on peut s’aimer où on veut, que le lieu importe peu, car ils déclarent leur amour l’un à l’autre au bord d’une décharge. Le second message c’est que leur amour n’est pas attaché à un bien matériel car Maude lance la bague avec inscrit leur amour.

Ce qui m’a touché, c’est le fait que leur amour passe par-dessus leur écart d’âge, le lieu, le bien matériel. Cela montre que l’amour c’est s’attacher à la vie et à la personnalité exceptionnelle de chacun et non au symbole où tout est beau et merveilleux, mais vide de sens.

Jofrey.

Fév
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Manon le 06-02-2011

Mardi 1er février, nous sommes allés voir un film au cinéma Les 400 Coups avec la classe journaliste  de Descartes. Ce film s’intitule ” des Français sans Histoire“. Il est réalisé par Raphaël Pilosio. Cette histoire raconte la vie des Gens du Voyage entre 1939 et 1946.

Le film est un documentaire. Le réalisateur a réalisé des temoignages des personnes qui ont vécu pendant la seconde guerre mondiale et qui sont des Gens du Voyage, internés pendant la guerre. Ce film a été projeté environ une centaine de fois. Toutes les personnes qui ont témoigné n’ont pas vu le film. Le plus grand camp d’internement est situé à Montreuil-Bellay dans le Maine et Loire. Il pouvait contenir jusqu’à 3000 personnes.

Ce film a été réalisé en 2 ou 3 ans. L’idée du film est d’avoir le témoignage des personnes internées.  En france, il y a 30 camps d’internements mais, dans le film, nous en avons vu une quizaine. Les camps d’internements pouvaient contenir de 50 à 3000 personnes.

J’ai bien aimé ce film. Cela m’a appris beaucoup de choses sur les Gens du Voyage pendant la seconde guerre mondiale.

Manon.