Juil
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Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 02-07-2011

L’effet papillon, c’est cette théorie qui voudrait qu’un battement d’aile de papillon puisse provoquer une tempête à l’autre bout de la planète. Outre l’aspect culpabilisant à l’extrême, digne de ce que ressentit la petite Amélie Poulain avec son appareil photographique (souvenez-vous, film merveilleux qui date déjà de ma lointaine jeunesse), il s’agit de voir que rien n’est sans conséquences.

Ici, dans une salle où nous étions deux, et qui cette fois était climatisée, ce furent plusieurs couples et destins individuels qui furent présentés avec ce film. Film dans lequel la musique, Vivaldi, a un rôle important et qui est d’ailleurs construit comme une symphonie. En premier lieu on redoute l’abondance des personnages et des destins, d’autant que tous se croisent voire s’entrechoquent. Au final, tout le monde tient sa partition de vie, de mort, de naissance, de secret, de non-dit, de violence ou de douceur et c’est une sensation harmonieuse qui se dégage du tout. Pour reprendre une parole du film “c’est comme la vie mais c’est pas la vie”.

Ce film, à mon sens, n’a pas prétention à devenir un mémorable chef d’oeuvre, mais c’est l’occasion d’un moment à la fois agréable et réflexif. Quelques points particuliers de la relation à la vie et à la mort sont abordés avec sensibilité et pertinence. Il faut préciser, enfin, que Cécile de France et, plus encore, Elsa Zylberstein, apportent à ce film grâce, féminité et beauté.