Les joyeux campeurs d’école ouverte connaissent le moulin de Chitré, le site d’écologia. En cette froide et très pluvieuse journée d’été, sur ma fidèle bicyclette, je me rendis au château de Chitré.
Affrontant les bourrasques, bravant les 12 degrés, ruisselant sous les averses, pédalant dans ces conditions extrêmes, votre reporter es-patrimoine et culture avait encore une dernière épreuve à affronter, la dernière côte donnant accès au promontoire sur lequel se dresse le château dominant ainsi la vallée de la Vienne, que, si j’étais Henri IV, je nommerais le plus joli ruisseau du royaume, bien plus que la Charente.
Parvenu au terme de mon parcours je me vis entouré d’un groupe assez nombreux de sexagénaires et plus, dont certains trainaient des enfants peu motivés m’a-t-il semblé par la découverte du patrimoine local. Comme l’avait si bien noté La Rochefoucauld, “on parle peu quand la vanité ne fait pas parler”. L’intérêt premier de cette visite fut donc la présence de ces sexagénaires, lesquels avançaient leurs anecdotes respectives sur tel ou tel point de la petite histoire en lien avec ce bâtiment. Aspect cocasse qui aurait pu devenir lassant si une bienveillante averse orageuse digne d’une giboulée de mars, égarée dans le calendrier météorologique, n’était venu y mettre un terme. Je passe par pertes et profits le fait que ladite ondée ait à nouveau rincé votre serviteur, lequel, c’est bien connu, est loin d’ être en sucre. Pour les amateurs de littérature, je confirme ce que j’avais eu occasion de dire déjà à certains, Saint Exupéry venait en vacances à Chitré et Brigitte Bardot aussi, laquelle aurait détesté la demeure…