C’est une expression que vous entendez très souvent, pas forcément dans la bouche des professeurs d’histoire d’ailleurs. Lors des cérémonies comme le 11 novembre elle est toujours présente. On nous explique alors qu’il est nécessaire de se souvenir de ce qui fut, surtout lorsque ce passé est horrible, afin d’en éviter le possible retour. On nous explique qu’il est nécessaire de se souvenir du passé pour expliquer le présent et construire le futur, pour éviter que l’histoire ne bégaie.
Nous commémorons ce jour l’anniversaire de ce qui dans le langage courant est devenu “les attentats du 11 septembre”. Il ne s’agit pas ici de chercher une culpabilité, un possible complot ou toute autre chose. Il s’agit de se souvenir de milliers de morts, de milliers de familles détruites, de traumatismes qui se transmettent et de vies brisées par le souvenir de ceux que l’on aimait et qui sont morts dans de telles conditions. Il s’agit de se souvenir afin de pouvoir dépasser la haine, l’incompréhension, les peurs, les angoisses, afin de pouvoir apprendre à vivre ensemble en acceptant ou pour le moins en respectant les différences de l’autre. Cela commence dans les familles, au collège, par des efforts au quotidien, mais cela en vaut la peine, un monde meilleur est à ce prix.
Le lien ci-dessous vous permettra de consulter les Unes des journaux du 12 septembre 2001 : l’analyse comparative des titres peut être intéressante. La face du monde semblait changée.
“Nous avons un pape”, traduction de cette phrase rituelle, proclamée du balcon de la basilique saint Pierre de Rome, lors de chaque élection pontificale. Nanni Moretti, réalisateur et acteur dans le film, nous offre ici une vision des plus improbable d’une élection pontificale.
La salle des 400 coups était pleine ce soir, et les rires furent nombreux, car c’est en effet un film plein d’humour que celui-ci. Il y a une forme d’irrévérence, mais rien d’insultant, dans la manière dont est présentée le rituel qui entoure une élection pontificale. La scène où les cardinaux s’essayent au volley me semble ainsi mériter toute l’attention de notre Big Administrator qui noterait que ces vieillards ne s’en sortent finalement pas si mal. Les dialogues entre le pape, ou les cardinaux, et le psychanaliste sont savoureux, on ne sait qui sonde l’autre et qui vit dans l’univers le plus irrationnel. Le principal reproche que j’adresse à ce film est d’ailleurs que l’on ne soit pas allé assez en profondeur dans cette confrontation et dans ces analyses. Il y a quelques longueurs dans les scènes divertissantes, même si elles permettent de mettre en avant l’humanité de tout ces hommes. Les doutes pontificaux ne sont pas non plus assez explicites alors qu’il y avait véritablement un travail à faire sur le poids des responsabilités, le doute sur ses capacités, le désir de se sentir aimé et soutenu qui sont des aspirations avant tout humaines et que nous pouvons tous rencontrer au cours de nos vies.
Il s’agit donc, pour moi, d’un agréable divertissement qui a raté la possibilité d’être une oeuvre de réflexion sur la profondeur de sentiments très forts. Cependant, j’avoue ignorer quels étaient les objectifs du réalisateur. Il faut donc retenir de ce film qu’on y rit et sourit de bon coeur sans bouder son plaisir, tout simplement.
La Vieille Rédaction et sa Vieille Garde ont l’immense plaisir de vous présenter la nouvelle rédaction de votre cher Torchon, qui prend des couleurs : le rose dominera cette année ! Eh oui, comme attendu, pas de candidat cette année à la rubrique “Blue paillettes”. Ce qui fera du petit journal Pink Paillettes un véritable journal de filles écrit pour les garçons, puisque ces messieurs ont préféré garder leurs distances ! Gageons que ces derniers vont amèrement regretter d’avoir laissé échapper ce pouvoir qu’on leur offrait sur un plateau d’argent d’exprimer au monde leur désespoir, leurs égarements leurs émotions tout adolescents. (ne nous égarons pas et revenons à nos moutons… ).
Une équipe de filles, pour le plus grand plaisir de votre Vieille rédaction (on le sait, à part quelques exceptions, les garçons sont moins productifs à l’écrit que les filles : on les voit plus souvent rêvasser que les demoiselles, et quand il s’agit de prendre la plume, elles sont plus alertes… Qui me contredira ? A part la Vieille Garde…) : pensez donc, une équipe géante de Pink Paillettes : celles et ceux qui ont vécu les débuts de ce petit journal de filles comprendront la fierté qui m’animait hier matin, au moment de compter mes effectifs ! Et puis, elles savent ce qu’elles veulent, ces jeunes filles, jugez plutôt.
“Mesdemoiselles, pourquoi avoir choisi cette option media ?”
_ Pour être avec mes amies et, ensemble, écrire des articles : à plusieurs, nous sommes plus fortes pour être entendues si on veut faire passer un message.
_ Pour avoir un certain pouvoir de convaincre les autres collégiens que quelque chose est bon. Ou pas. Pour utiliser le journal du collège comme objet de communication avec nos camarades, sur des sujets d’opinion.
_ Parce que ça m’intéresse d’écrire : j’aime écrire.
_ Pour publier des poèmes.
_ Pour m’informer, et m’exprimer.
_ Pour avoir une opinion sur le monde actuel.
_ Pour apprendre comment fonctionne le journalisme.
_ Pour s’enrichir, échanger.
_ Parce qu’ayant une expérience de la classe journalisme en quatrième, voici deux ans (rédaction de Melting-Potes), j’ai voulu continuer.
Un Torchon rose acidulé, peut-être : deux premiers sujets tombent, à l’issue de cette première conférence de rédaction. Un article sur les idées racistes véhiculées sur certains murs de Facebook (il se raconte que cette jeune fille de Marseille écrit des propos inacceptables qui choquent nos drôles de dames. C’est un grand moment : M. Mastorgio découvre, ébahi, l’univers Pink Paillettes puissance 14 !). Un second article, peut-être la première page pour la NR : la critique du film, à sortir, La couleur des sentiments. Le roman est magnifique : le film pourrait offrir l’opportunité d’un débat intéressant au sein de l’équipe de rédaction.
Espérons que tous, anciens de la classe media I, fidèles lecteurs et commentateurs (une mention pour “Christelle” !), internautes du silence (ceux qui lisent mais jamais ne commentent : on apprend, ici, là, qu’ils ont lu, et connaissent chaque article : comme quoi, Le Torchon a trouvé lecteur !), vous garderez votre intérêt pour ce nouveau Torchon : n’hésitez pas à encourager cette nouvelle équipe, dont la mission est de taille : “faire au moins aussi bien que l’équipe de l’an dernier !” !
La (vieille) Rédaction.
Il est évident que le Monde entier attend avec une rare impatience le retour du mot du vendredi, que le Monde se rassure, c’est chose faite. Cette année, nouveau défi, un classement alphabétique dudit mot. J’ose donc pousser la logique à son terme et débute par le A. En outre, afin de célébrer, en toute modestie, l’événement, un extrait musical, qui débute lui aussi par un A, phonétique, ou pas, en fonction de l’orthographe adoptée.
Il suffit d’une lettre pour qu’un souci adolescent, redouté, devienne un objectif à atteindre, pour peu que l’on choisisse bien la définition du mot. En effet acmé a deux acceptions que je cite: “phase de la maladie où les symptômes morbides sont au plus haut degré d’intensité” ou bien “sommet, point culminant”. Dois-je vraiment préciser à quel sens je faisais référence?
Ainsi, en ce début d’année, je ne puis que vous souhaiter d’éviter l’acné mais d’atteindre, en revanche, l’acmé de vos efforts, de vos compétences actuelles, de votre réussite. Notez que nous tendons tous à cet objectif. De fait, vous avez peut-être noté en nos murs, ce jour, la présence de bien des personnes dont vous ignoriez l’identité. Sachez donc que madame le Recteur de l’Académie et d’autres personnes très importantes, nous firent l’honneur de venir se renseigner sur ce qui se pratique, se fait, se vit, se réussit au sein de notre étéblissement classé ECLAIR. Nous étions donc désireux de pouvoir expliquer à quel point nous mettons tout en oeuvre afin de vous permettre de vous réaliser pleinement et d’atteindre ainsi, au moins pour cette année scolaire, votre acmé.
A visiter, un blog édité par Libération, dans lequel un dessinateur rend compte de la vie de la rédaction du journal Libération. Pour apprendre comment vit un journal, de façon ludique et humoristique.
Là : http://journaldunjournal.blogs.liberation.fr/sapin/2011/09/la-conf%C3%A9rence-de-r%C3%A9daction.html
Et puis dans la rubrique “les liens” de ce blog.
Fichtre : il va falloir modifier la rubrique “le mardi, c’est journalisme” puisque, dans le nouvel emploi du temps de la classe media, la séance du mardi est programmée le… vendredi matin !
Ce vendredi 9 septembre voit donc renaître la classe media, avec l’inscription d’une belle quinzaine d’élèves de 3ème volontaires pour assurer la relève de la rédaction du Torchon ! Qu’elles soient remerciées pour cet effort : deux heures supplémentaires dans leur emploi du temps, ce n’est pas anodin.
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre, le Torchon fêtera sa première bougie très prochainement : et si vous veniez la souffler avec nous un de ces jours, chers zélèves entorchonéidés puis partis vers d’autres horizons ? Cela pourrait être l’occasion d’un échange entre vous et la nouvelle équipe… Pensez donc : une équipe constituée de filles ! Pas un seul garçon !
Le Torchon, cette année, se déclinera au féminin : un Torchon rose à paillettes !
http://www.youtube.com/watch?v=MgwTkI0vKrM?
Il devient évident que fréquenter, 15 ans durant, sans interruption ou presque, des adolescents engendre de graves troubles, y compris chez les personnes équilibrées telles que moi.
Voici qu’en pleine semaine, en plein après-midi, sur un coup de tête, sans avoir lu aucune critique, juste car je passais devant le cinéma et que le titre m’attirait, je suis entré. Acte isolé, totalemment irréfléchi, compulsif et fichtrement adolescent, je vous le concède. Fort heureusement, rien de rien, je ne regrette rien.
Une fois de plus un film qui raconte une histoire de difficile, très difficile, relation père/fils. Amour attendu, amour refusé, amour donné à un autre, à un élu, à un individu qui est fils par le coeur et l’esprit alors que celui qui l’est par le sang est délaissé. J’ai beaucoup pensé à l’adoption que pratiquaient les empereurs romains et qui avait pour but de transmettre l’empire au meilleur, avant que la monarchie, en France par exemple, avec le coup d’éclat d’Hugues Capet, au IXème siècle, ne devienne héréditaire. On retrouve cela dans cette histoire où un domaine agricole est en jeu. Cela aurait pu être une histoire simple, mais un certain sens du devoir, des blessures autres que celles des 3 principaux acteurs entrent en scène et c’est toute une pyramide affective qui vacille, soumise aux appétits financiers.
Cet article impromptu ne révèle pas la largeur et la profondeur de ce que l’on peut analyser dans ce film. Ce n’est pas un chef d’oeuvre, il ne marquera pas les annales, mais il recèle en lui une force et une émotion qui peuvent toucher. C’est aussi cela, un film réussi, une oeuvre qui peut toucher, au coeur.
Eh oui, toutes les belles choses ont une fin, vacances terminées, grasses mat’ oubliées, rebelote, une nouvelle année commence ! Le stress, l’angoisse, les mille et une questions que l’on se pose nous tracassent de plus en plus. Les heures défilent.
9 h 30, lundi 05 septembre. Le réveil sonne, je me réveille direct, trop bizarre, on dirait que je saute éteindre une bombe ! Je me prépare, me regarde à mainte reprises, bref je me mets sur mon 31. ( lol ) Arrivée à Branly, la foule. J’étais alors guidée par l’inconnu et la découverte.
Puis on finit par retrouver les anciens, les retrouvailles toujours intenses et excitantes. Puis on rencontre les autres personnes qui tombent dans la même classe. Avec mon caractère très fonce-dedans, à midi je parlais déjà à tout le monde. Eh oui ils ont dû me prendre pour une folle à leur parler direct comme si je les connaissais depuis cinq ans ! hahaha ! – crazy crazy celle là
En revanche, je n’ai pas encore vu tous les professeurs, mis à part la prof d’anglais et le prof de mathématiques. Pour conclure, tous s’est bien passé pour moi, une bonne classe, une ambiance calme et paisible, l’établissement me plait, les horaires y compris. Je vous souhaite à tous une agréable année, que ce soit pour les anciens professeurs ainsi qu’à tous les élèves de ma classe précédente.
Hanène
Voilà maintenant 3 jours que nous sommes devenu(e)s des lycéens ou lycéennes. La rentrée des classes s’est effectuée lundi de 9h30 à 15h30.
Après 15h30, nous sommes allés en cours suivant notre emplois du temps. Le matin en arrivant je ne me sentais pas bien car je ne connaissais personne. Je ne voulais pas y aller. Mais une fois que l’on a été partis avec nos professeurs principaux, cela s’est mieux passé.
Dans ma classe je me retrouve avec un garçon qui était à George Sand l’année dernière, c’est Dennis Beauchêne. Mon emploi du temps est bien pour le moment mais j’espère qu’il va changer car, pour le moment, j’ai plein de trous. Ce qui est bien, c’est que l’on peut sortir quand on n’ a pas cours, contrairement au collège, nous n’avons pas l’obligation de rester en étude.
Pour le moment, je n’ai pas vu tous mes profs, ma professeur de français est sympa et mon professeur d’histoire est sympa aussi, quoiqu’un brin de nostalgie m’a entourée lors du premier cours. J’espère que l’année va bien se passer, je vais tout faire pour.
Je souhaite un bon courage à tous les élèves de seconde.
Manon.
Ce peut être un sujet intéressant à suivre de l’intérieur : vous êtes, chers zélèves, les premiers concernés par les débats sur l’avenir de votre école.
http://www.liberation.fr/societe/01012357991-une-rentree-deux-ecoles