L’éditorial par Fanta
Pour moi, la journée de la femme est banale, il n’y a pas de changement, les garçons sont toujours pareils : ils nous insultent et nous frappent, il y en a même qui ne sont pas au courant que c’est notre journée. Par exemple, j’ai dit à un garçon qu’aujourd’hui les filles auront le droit de les frapper car aujourd’hui c’est la journée de la femme ; ce garçon m’a clairement répondu que les coups donnés seront rendus. Quand un garçon me frappe, je le frappe… Donc, pour mes camarades et moi, cette journée est banale et ne change rien à ma vie. En plus, aujourd’hui ,il ne fait pas beau et j’ai cours jusqu’à 17h !! Mais quand même, mes parents chéris m’ont offert une jolie robe pour me faire plaisirs 😀
La journée de la femme, par Manelle
La journée de la femme ne change rien à mon quotidien du vendredi, les garçons ne changent pas de comportement avec nous et nous non plus avec eux. La plupart des filles du collège ou même en dehors du collège ne savent même pas que cette journée leur est consacrée… Je ne pourrai pas expliquer à quoi sert cette journée et pour moi elle n’est pas importante. Je suppose que beaucoup de femmes se sont battues pour l’obtenir et que cela a dû être très dur pour elles. Je ne connais pas l’origine de cette journée mais je pense que cet événement est censé déclarer légalement la femme et l’homme égaux. Aujourd’hui, la femme n’est pas égale à l’homme : les gens font encore beaucoup de différences entre la femme et l’homme. En somme, cet événement est inutile pour moi.
Hommage
Aujourd’hui est un hommage à toutes ces femmes qui se sont battues pour leurs libertés, le droit de vote, le droit à la parité au travail, à l’égalité des sexes et l’indépendance. Et qui ont lutté contre le machisme ! Badjo.
Ce que les garçons pensent des filles…
Selon une fille : La plupart des garçons perçoivent les filles comme des personnes qui se plaignent trop et sont trop encombrantes.
Pour ma part, je trouve que la plupart des garçons perçoit les filles d’une mauvaise manière. Ils nous mettent toutes dans le même sac (cartable ? sac à chaussures ? panier de courses ?) Or, nous sommes toutes différentes, comme eux le sont. Aujourd’hui, je pense qu’un homme et une femme ne peuvent pas être ami car les caractères sont différents et cela se termine souvent en querelle amoureuse ou en déception.
Ma mère, ce héros…
Je prends l’exemple de ma mère qui ne vit que dans une famille de garçons, DE BONHOMMES ! Elle me donne l’image d’une femme forte et courageuse, car ça n’est pas évident au quotidien, elle s’en sort très bien même si quelque fois elle aurait besoin de plus de présence féminine. 😉 Hugro.
Quelle est votre femme idéale ?
La femme idéale, pour moi c’est elle qui aura bien été éduquée pendant son enfance, qui pourra reconnaitre ses valeurs, qui sera capable de fonder une famille et de m’aimer plus que tout et comme je suis, qui soit féminine. En gros, qu’elle me fasse rêver et que notre histoire soit magnifique au point que je ne l’oublie pas. Le loveur Pedro.
La femme idéale, c’est une femme qui a de l’éducation, est polie, travaille, s’occupe de la famille, qui lit des histoires aux enfants avant de s’endormir, les câline, s’en occupe comme une vraie maman. Une femme idéale, c’est une femme qui aime les roses, qui sent bon, qui prend soin d’elle, qui est romantique, que j’inviterai au restaurant le jour de la Saint-Valentin. Je veux que ma femme m’emmène au bout du monde, qu’elle soit prête à tout pour la famille, qui m’aime plus que tout… Ma femme, je la ferai rêver comme personne ne l’aura jamais fait. J’espère que ma femme sera comme ma mère, qu’elle sera unique, une perle rare, tout simplement. Je veux la faire pleurer le jour de notre mariage. Riyadh
La femme idéale est une femme gentille, pas manipulatrice, qui ne ment pas, qui est fidèle, qui m’acceptera comme je suis. Je rêve d’une fille aux cheveux ondulés, châtains, aux yeux bleus ou verts . Une femme a du caractère, qui ne se laisse pas faire. Qui travaille a du temps pour moi, me remonte le moral quand je me sens mal et me pousse à travailler si je déprime. Mais une femme parfaite n’existe pas 😉 (pas plus qu’un homme)… Emile
8 mars… 15 ans
La journée de la femme, je la perçois comme une journée dans laquelle je suis plus particulièrement attentif aux besoins des femmes, cependant, elles ne disposent pas de toutes les libertés pour autant ! Si vraiment elles commencent à prendre une confiance trop encombrante, je n’hésiterai pas à les remettre à leur place. Cependant, leur place est celle égale à nous, les hommes, car, oui, la femme est notre égale.
Je souhaite donc une merveilleuse fête à toutes les femmes. Zine-Abidine
Super-héroïne !
La plupart des noms des super-héros finissent par « man » : Superman, Batman, Ironman, Spiderman… Maman : maman est un héros dont je suivrais volontiers l’exemple si j’étais une fille !! Ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse me touche. Pedro.
Les femmes, ces hommes nos égales
Depuis quelques années, la femme a beaucoup évolué sur le plan professionnel. Par exemple, elles ont désormais accès à des métiers autrefois monopolisés par les hommes : notre Principal de collège est une femme, notre préfet est une femme, nos hommes politiques sont devenus des femmes (mais pas tous !). Hugros.
Sur la rive gauche de la Vienne, côté Chateauneuf, se trouve la rue Urbain Grandier. Un nom que l’on rencontre assez souvent dans les villes de la Vienne, pas ailleurs. Le nom est assez obscur, je ne connais pas grand monde capable de citer quelques faits concernant la vie de cet homme et c’est peut-être mieux, tant sa vie fut dissolue! En ces temps de conclave et d’agitation curiale à Rome, esquissons un bref retour sur la vie du prêtre Urbain Grandier, né en 1590, mort en 1634, à Loudun, soit à 50 kilomètres de notre bonne cité.
Faisant du Tartuffe dans le texte, à la méthode Jourdain, sans en rien savoir, logique, Molière n’avait pas encore écrit sa pièce (on se réveille Servane!), bref, affirmant que pour être dévot il n’en était pas moins homme, notre Urbain, fort poliment, se trouvait séducteur invétéré, mettant enceintes plusieurs femmes de son entourage, il alla même jusqu’à rédiger un pamphlet contre le célibat des prêtres, vous constatez donc que la question n’est pas d’hier.
Il est surtout connu pour cette affaire des possédées de Loudun, des religieuses du couvent des Ursulines de la ville qui prétendirent que ledit Grandier les avait envoûtées, en usant de diablerie, et séduites. Lors de son procès il parvint à prouver son innocence ou du moins sa moindre implication dans l’affaire et se trouva acquitté. C’était sans compter sur le cardinal de Richelieu qui fit rejuger l’affaire, utiliser la question extraordinaire, donc la torture, afin d’obtenir de Grandier des aveux en bonne et due forme, y compris les lettres, signées, du diable en personne, prouvant le pacte entre le démon et le prêtre indigne.
Cela lui valut de terminer sur le bûcher. C’est peut-être pour cela que la rue d’Enfer est si proche de la rue Grandier, toujours à Chateauneuf.
Il ne manque que des questions d’argent et l’on penserait entendre le quotidien débité par nos postes radiophoniques, entre malversations diverses, affaires de mœurs et règlements de comptes. Se pose alors l’éternelle question dont la réponse devrait justifier l’existence de mes propres cours: à quoi cela sert-il de connaitre le passé si les hommes se condamnent toujours à le revivre?
Peut-être à éviter malgré tout le pire?