Ce vendredi 22, nous avons reçu Roland Gaillon, qui nous a raconté son histoire : il est né en 1938 dans une famille juive, ses parents sont morts à Auschwitz. Quelques questions lui on été posées dont une :
“Qu’est-ce que l’on peut ressentir lorsque l’on découvre la mort de ses parents, comme vous l’avez découverte ?” (Ses grands-parents l’ont emmené dans un cimetière et Roland, à 15 ans, a découvert une plaque sur laquelle était inscrit le nom de ses parents.)
Roland s’est adressé directement à moi et m’a dit “Imagine toi que tu attends tes parents, que tu ne sais pas où ils sont et s’ils sont encore vivants. Je peut te dire que c’est atroce.”
Aujourd’hui encore, il affirme avoir les cheveux qui se hérissent sur sa tête quand il en parle, comme à l’époque.
De mon point de vue, j’espère n’avoir jamais à vivre ça, cela doit être vraiment quelque chose d’horrible, ne plus avoir ses parents lorsqu’on a besoin d’eux, ne plus pouvoir leur parler, ne plus avoir de traces d’eux. Je préfère ne pas y penser.
Hugo, qui aime fort ses parents! 😉