La population Roms est estimée à 14 millions dans le monde dont 10 millions en Europe, ils seraient 15 000 en France en provenance de Roumanie et Bulgarie, ce qui est peu par rapport aux gens du voyage qui sont près de 400 000. Jusqu’en 2012, les Roms n’avaient pas accès à tous les emplois, la liste de ceux qu’on leur proposait était courte, le gouvernement leur donnait seulement 150 emplois possibles, des métiers qui, en plus, connaissent de grosses difficultés de recrutement.
Toutes les semaines, des Roms partent et arrivent en France. Ils ne partent pas forcément parce qu’ils en ont l’envie, il faut dire que les forces de l’ordre les poussent un peu à prendre cette décision. Amnesty International demande à l’union Européenne de défendre les Roms.
Un camp abritant une centaine de Roms a été demantelé à Roubaix, dans le Nord, récemment. Beaucoup avaient déjà quitté le camp d’eux-mêmes dans la nuit. Une dizaine de caravanes a été évacuée ce vendredi, vers 7h, du camp de Roms du Galon d’Eau, à Roubaix dans le Nord, a annoncé la vice-présidente du conseil régional.
La ville de Croix est une ville qui accueille un grand nombre de Roms, elle est littéralement coupée en deux : un quartier de plusieurs propriétaires riches fait face à un quartier notamment peuplé par des Roms pauvres.
Selon Marion Cadier, chercheuse à Amnesty International, “les Roms ont tendance à se regrouper selon leur région d’origine, par nécessité pour survivre, mais pas par choix de vivre en communauté”. Elle confirme: “Ce sont des nomades forcés, qui fuient une situation encore plus discriminante dans leur pays d’origine”. Un rapport de l’ONG dénonce les traitements réservés à ces “condamnés à l’errance”: “Les Roms continuent d’être chassés de leurs lieux de vie de façon répétitive sans être consultés, informés et relogés de façon adéquate, en infraction avec des engagements internationaux pris par la France”.
Proposition d’un retour en Roumanie : Certaines de ces caravanes se seraient désormais installées à Wattrelos, au nord de Roubaix, selon le quotidien régional. Deux familles ont été relogées et une vingtaine de personnes vulnérables ont été placées en hébergement d’urgence. Théo, Léo , Lenny et Hugo.