(Le Baiser , de Gustav Klimt) 

Chers zélèves,

Au Maroc, trois adolescents jugés pour “attentat à la pudeur” : à lire dans Libération. Ici : http://next.liberation.fr/sexe/2013/10/07/le-baiser-d-ados-qui-electrise-le-maroc_937732

Que disait Brassens, déjà ? “Les zamoureux qui s’bécotent sur les bancs publics… ont des p’tites gueules bien sympathiques”. C’est cela ?

“Les amoureux qui s´bécott´nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s´fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s´bécott´nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s´disant des “Je t´aime” pathétiques
Ont des p´tit´s gueul´ bien sympatiques”

 

Oct
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 08-10-2013

Chers zélèves, un concept intéressant : la critique littéraire façon BD (en plus, BD statique économique : un seul dessin pour plusieurs vignettes… Discutable à mon sens, mais…). Regardez, il s’agit de donner envie à quelqu’un de lire un livre que vous avez aimé. C’est tout simple ! Léo et moi (si Léo est d’accord pour que je parle en son nom !) vous ferons les dessins, si vous voulez : à vous d’imaginer les textes. L’objectif : présenter un livre et donner aux zinternautes l’envie de le lire.

C’est Rue89 qui propose cette petite planche de BD.

Jean-Baptiste Gendarme et Alban Perinet/Décapage

France, vers 1860, négatif sur plaque de collodium, 11×10,5 cm (Alfred Le Petit)

Les populations roms devaient déjà énerver des éléments de la société française, au XIXème siècle. Voilà ce qu’écrivait, le 12 juin 1867, Gustave Flaubert, à son amie George Sand :

‘Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule, en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme.

Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.”

Cet extrait de lettre de Flaubert à George Sand illustre une exposition de photos retraçant l’histoire de la présence des populations tziganes, roms, bohémiennes, romanichelles, sur le territoire français : les photos datent du 19ème siècle.

La galerie «  Lumière des Roses  » à Montreuil (Seine-Saint-Denis) est spécialiste de la photographie anonyme et d’amateurs. Du 12 au 25 octobre, elle présente ses trouvailles sur les «  Roms  ». La plupart issues du XIXe siècle et produites par les photographes ambulants, elles témoignent de l’existence sur nos routes de Roms ou Gitans, Tsiganes, Romanichels, Bohémiens… (Rue89)