Petit article adressé à l’un de mes zélèves inscrit en option media, qui se reconnaîtra certainement…

Ce matin, revue de presse au ralenti (la température, la toux, la gorge brûlante : eh oui, terrassée par les poumons…) : pourtant, il faut la mener, et valider les articles que mes chers zélèves ont composés et mis “en attente”. Un article de Dehbia, un article d’Eden : quelques coquilles à corriger, un ou deux s à ajouter, quelques accents sur les a à supprimer, un é à la place d’un er et le tour est joué. Avec Eden et Debhia, il n’y a pas trop de travail de correction. Si ce n’est qu’Eden continue à ne pas mettre d’espace avant les : GRR…

Enfin, c’est facile, et on peut corriger ces articles même en plein brouillard fiévreux. Le troisième article à corriger s’ouvre : un article sur les jeux vidéos et le cancer (aïe, pas des poumons, j’espère… ). Croyez-moi ou non : aucune erreur à corriger. Aucune faute, pas une coquille. Quinte de toux pour exprimer la colère qui monte : cet article est un simple copier-coller et mon élève un fieffé plagiaire. Jugez plutôt du style : “Dans le cas de Borderlands 2, la langue dans laquelle le jeu sera joué est mise à prix, et les Français et Japonais sont au coude à coude pour imposer leur idiome. Il est également possible de gagner quelques lots physiques de prestige en participant à des tirages au sort. Réunis pour s’amuser autour d’une bonne cause, les joueurs se livrent à l’exigeant exercice du speedrun.” Ce n’est qu’un exemple.

Quand vous rédigez un article documenté (bien évidemment, il faut vous informer avant de composer un article), vous n’avez pas le droit de recopier ce qu’un autre (journaliste) a écrit ! Cela s’appelle du plagiat. De plus, cela ne présente aucun intérêt pour les lecteurs du Torchon, qui attendent votre prose, et non celle de professionnels. Honnêteté intellectuelle oblige : vous devez écrire avec vos propres mots ce que vous avez compris. C’est un exercice qui demande un effort, c’est certain. Mais c’est la règle.

Depuis le début de la semaine, la sonnerie ne fonctionne pas (la sonnerie fonctionne mal depuis la semaine où les troisièmes sont partis en stage : de ce fait, ils ne s’en sont pas encore très bien rendu compte… NDLR) , du coup nous avons droit à une sonnerie particulière et, ce matin, à 8 heures, une sonnerie autre que celle de d’habitude a retenti : une sonnerie telle celle d’une église ou de Big Ben. Plutôt surprenant !

Dans la cour, tout le monde a réagi : “Amen!”, “On va faire la prière!”, “On se croirait à l’église!”. En média, tout le monde a réagi, surtout Mme Dibot qui espérait qu’on ne nous referait pas le coup de la cloche à 10 heures. Du coup, nous avons décidé d’aller interroger la vie scolaire Amandine et moi, Eden.

C’est Sylvie qui nous a répondu, elle nous a avoué que ce n’était en aucun cas pour provoquer ou même faire allusion à la religion chrétienne mais simplement parce qu’ils ont un site pour faire une sonnerie et ils la font sonner dans la cour grâce aux hauts parleurs, elle nous a montré et effectivement il y en a plein. Faute de temps, elle n’a pas trouvé la bonne et a donc mis celle-ci avec l’accord de Mme Picou.

Voilà l’explication de cette sonnerie on ne peut plus surprenante, surtout quand on se trouve juste au-dessous des hauts parleurs et que le son est assez fort.

Amandine et Eden

Jan
22

Dans ma famille, les études et le travail sont primordiaux. Il n’y a pas de différence entre les filles et les garçons, c’est pareil. D’ailleurs, mes sœurs ont fait des études :

– Ma sœur âgée de 30 ans : master

– Mon autre sœur âgée de 25 ans : licence en biologie

– Et enfin, ma dernière sœur, âgée de 23 ans : erasmus à Gibraltar; une année au Canada, et de retour cette année pour son master en langues étrangères appliquées.

Quant à ma mère, elle travaille actuellement à la MAS de Targé (maison d’accueil spécialisée).

Moi, bien sûr, je compte faire des études et avoir un métier. J’ai interrogé ma mère sur ce sujet pour avoir son avis :

“Est-ce que dans ta famille on voulait que tu sois mère au foyer ?”

– Non, mes parents m’ont toujours encouragée dans mes études et à travailler.

“Pourquoi avoir fait le choix de travailler ?”

– Pour être indépendante, subvenir aux besoins de ma famille, partager les taches et les responsabilités avec mon mari.

” Quel avenir veux- tu pour tes filles ?”

– Je veux qu’elles réussissent  leurs études et qu’elles s’épanouissent dans le métier qu’elles auront choisi.

“Quel est le statut de la femme dans ta religion ?”

– C’est une obligation d’être instruite, dans l’Islam. La femme prend de grandes décisions ,et aussi qu’il est écrit que la mère est tellement importante que le Paradis est sous ses pieds.

Et enfin, mon point de vue, c’est qu’une femme doit travailler. Cependant, il y a encore des stéréotypes. Par exemple : les gens du voyage -j’ai vu un documentaire là-dessus – veulent que la femme reste au camping pour faire le ménage, l’entretien du camping-car, l’éducation des enfants …

 “Appeler les femmes “le sexe faible” est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes.”

GANDHI

              Dehbia

Chers zélèves, notamment de 4ème, qui réfléchissez à la place de la femme dans notre (votre) société, lisez cet article du Monde : en Espagne, une loi projette de ne plus accorder aux femmes le droit de disposer elles-mêmes de leur corps, en leur interdisant l’avortement (sauf en cas de viol ou de danger à subir une grossesse).

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/28/le-gouvernement-rajoy-veut-lancer-une-croisade-contre-l-avortement-en-europe_4340993_3214.html

 

Jan
20
nananedu72.centreblog.net

nananedu72.centreblog.net

Je n’est pas fait d’interview mais je l’ai remarqué : environ 50% de mes amies n’arrivent pas à dire “je t’aime” à leurs parents sincèrement et moi je fais partie des 50% de mon sondage :

La phrase “je t’aime” est plus facile à dire ses amie qu’à ses parents .

 La phrase “je t’aime” est beaucoup plus dite à son/sa petit(e) ami(e) qu’à sa propre mère ou à son propre père .

La phrase “je t’aime”, pour l’adolescent, est quelque chose de très intime qui ne se dit jamais ou très rarement .

Moi je n’ai jamais dit “je t’aime” à ma mère ni à mes amies de vive voix : je n’arrive pas à sortir cette phrase de ma gorge, j’ai comme un blocage et beaucoup des mes amies ressentent la même chose.

Nous avons interrogé plusieurs personnes sur leur adolescence, dans le cadre d’une enquête sur ce que deviennent les élèves après la troisième…

Mme Fontenit : élève modèle ? On aurait pu le croire… La première personne que nous avons interviewée est Mme Fontenit, qui nous a accueillies dans son bureau:

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais assez bonne élève mais ça dépendait des matières, mes notes allaient de 0 à 19/20.  (Premier effet surprise : non ?) J’étais aussi une élève perturbatrice en cours (deuxième effet surprise !), j’ai redoublé ma 4ème mais ça ne m’a en fait servi à rien puisque l’année d’après, pour aller en 3ème, j’ai changé de collège.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je voulais devenir écrivain, j’avais d’autres passions mais j’ai toujours été attirée par le métier d’enseignant.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai un Bac Pro Commerce + 3, j’ai fait des études d’économie, de maîtrise. J’ai fait un DESS ( Diplôme d’études supérieures spécialisées). J’avais l’envie de devenir enseignante, donc j’ai passé le concours de prof. Aujourd’hui, je suis directrice ou principale du collège mais, avant, j’ai été professeur pour des étudiants en commerce.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ? 

– Oui, beaucoup.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

-Il y a quelques temps oui, une copine du collège. Mais pas beaucoup, parce que j’ai beaucoup déménagé, j’ai voyagé un peu partout en France.

 Nous avons appris un tas de chose sur Mme Fontenit durant notre Micro-trottoir, nous avons passé environ trois quart d’heures avec elle. Elle nous a ouvert une partie de son passé et de sa vie privée, nous avons discuté aussi longuement sur nos idées de nos études respectives (le nous désigne Amandine et moi, Eden).

 Mme Picou nous a reçues en blaguant parce que nous étions encore des envoyées de Mme Dibot :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais pas un cancre ni meilleure de la classe. Mais j’étais assez farfelue et pipelette.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– J’ai fait des études de commerce mais je n’ai pas eu mon BTS commerce. Au lycée j’ai croisé une CPE et j’ai donc vu et appris en quelque sorte le métier et ça m’a intéressée. Du coup je suis allée en Fac d’histoire pour devenir CPE.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac Technologie , j’ai été à la Fac comme pour devenir prof donc j’ai fait une licence d’Histoire. Donc j’ai fait le concours, j’ai fais des stages pour apprendre mieux le métier et j’ai suivi des cours à l’IUFM. Aujourd’hui je suis Conseillère Principale d’Education (CPE).

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Oui, vraiment, ce que j’aime dans mon métier, c’est le contact avec les jeunes, le suivi des élèves et la diversité du travail.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– J’ai encore des nouvelles de ma meilleure amie de l’époque, une à deux fois pas an, et aussi une copine de collège plus fréquemment.

 Nous avons aussi passé une petit bout de temps avec Mme Picou bien que le temps nous ait été compté puisque nous étions encore dans son bureau après la première sonnerie de 9h, mais nous avons pu apprendre des choses intéressantes.

 Nous avons aussi interrogé Mme Veteau :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais une élève moyenne et je me reposais sur mes acquis.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je n’ai pas fait de longues études mais j’ai pu faire des études de secrétariat grâce à mes bons résultats.

 – Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac Pro Secrétariat et un BEPC et un CAP Secrétariat correspondance. Aujourd’hui, je suis donc Secrétaire du collège.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Je suis Secrétaire et le suis avec beaucoup de plaisir, ça me plait.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– Non, je n’ai pas de contact.

 Cette interview à été beaucoup plus courte que toutes les autres… Sûrement avait-elle beaucoup de travail alors nous n’avons pas voulu la déranger plus longtemps.

  L’interview de Lisette :

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

– J’étais une élève moyenne.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

– Je voulais devenir secrétaire.

 – Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

– J’ai fait un Bac et BTS Secrétariat. Aujourd’hui, je suis Assistante d’Education.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

– Oui, parce que je peux avoir mes vacances en même temps que mes enfants, je peux profiter d’eux.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

– J’ai des contacts, d’un peu partout là où j’ai été durant mes études grâce aux réseau sociaux (Facebook pour ne pas le citer). Mais par contre, je ne les vois pas souvent.

 Lisette non plus n’a pu nous livrer beaucoup de temps étant donné qu’elle était en train de surveiller une étude et celle-ci était plutôt agitée (même dès 8 heures, eh oui!).

 

Mme Mastorgio lui aussi nous a tout dit:

– Quel genre d’élève étiez-vous en 3ème ?

-J’étais un assé bon élève sauf en Mathématique, j’étais très calme bien entendu.

– En 3ème, de quel avenir professionnel rêviez-vous ?

-Depuis la 6e, depuis que j’ai connu l’histoire j’ai tout de suite aimé et j’ai su direct ce que je voulais faire. Ce n’étais pas grâce à mon prof mais à la matière qui m’intéressait.

– Quelles études avez-vous faites ? Quel métier exercez-vous aujourd’hui ?

-J’ai fait des littéraire, donc Bac L. Je suis allé en Fac d’histoire j’ai fais une licence, maitrise DEA (Diplôme d’étude approfondie) et Doctorat.
Et j’ai remarqué que plus on fait ce qu’on aime plus on s’améliore, j’ai remarqué ça des que j’ai été en Fac, mes notes ce sont améliorer au fur des années et puis aussi j’étais content de ne plus avoir de cour de Mathématique.

– Êtes-vous satisfaite de votre vie professionnelle ?

-Je suis très satisfait même si ça ne correspond pas à ce que je m’imaginais à l’époque puisque je pensais enseigner que l’histoire et ne pas faire la discipline avec les élèves ect… et puis je le voyais de l’autre coté donc d’une manière totalement différente mais c’est pas pour autant que je ne l’aime pas.

– Avez-vous encore des contacts avec vos anciens camarades ?

-Oui, peu mais j’ai des contacts par écrit, on s’appel et on essaye de ce voir dès que possible.

Voila notre dernière interview, intéressante elle aussi, pas vrai?

Bilan de ces interview

Grâce à ce Micro-trottoir, on peut voir avec l’exemple de Mme Fontenit, que ce n’est pas parce que nous ne sommes pas un excellent élève que nous n’avons pas d’avenir professionnel ou que nous ne pouvons pas faire ce que l’on désire comme métier. Il faut surtout de la motivation et de la volonté pour pouvoir y arriver et il ne faut pas baisser les bras.

Alors, avez-vous trouvé cette article croustillant de découvertes ? Voila, maintenant, vous en avez appris un peu plus sur notre Principale, notre CPE, notre Secrétaire et une Assistante d’Education.

 Eden et Amandine.

 

 

 

Jan
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Salimatou SIDIA le 16-01-2014

Généralement, je suis plutôt d’accord avec les paroles de Dieudonné et je trouve ses sketchs drôles. Un jour, dans le journal, j’ai vu qu’il avait dit des paroles antisémites et qu’il serait condamné. Au début je me disais que c’était de l’humour, puis j’ai lu les phrases qu’il a dites et c’était vraiment antisémite ! Pour moi, dire que les Juifs, c’est une “secte”, une “escroquerie” m’a choquée. C’est à la suite de ces paroles mal placées qu’ils ont décidé d’annuler son spectacle. Ce qui ne l’a pas atteint.

Pour moi, la quenelle n’est pas vraiment un salut nazi inversé, c’est une sorte de provocation contre le gouvernement et les personnes qui croient qu’il est antisémite. On dit à présent que l’année 2014 va être l’année de la quenelle.
Je pense que, pour lui, la traite négrière a été humiliante. Je comprends pourquoi il est un peu énervé contre François Hollande.
Après avoir marqué un but, Nicolas Anelka reproduit la quenelle pour montrer son soutient à Dieudonné. On le soupçonne maintenant d’être antisémite aussi.
Des adolescents, dans la rue, reproduisent aussi la quenelle. Inconscients de ce qu’il font,  ils font polémique chez les médias.

Jan
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 16-01-2014

Un article du Monde (ici en extraits) dresse le portrait du photographe qui a pris les clichés diffusés dans Closer. Intéressant d’apprendre les motivations de ce photographe.

“En janvier 2013, dans un café de la place des Ternes, à Paris, Sébastien Valiela, 42 ans, nous raconte ses exploits de paparazzi devant deux croissants. Sans fanfaronnade. Au bout du deuxième café, il lâche : « Si quelqu’un arrive à photographier François Hollande et Julie Gayet ensemble, ce sera un coup énorme. Mais qui osera le publier ? »

Douze mois ont passé, et ce « coup énorme », il l’a fait. Vendredi 10 janvier, les images s’étalent dans le magazine Closer, spécialisé dans le paparazzi pugnace. Elles montrent deux hommes blottis sur un scooter – dont le président –, visages casqués comme les Daft Punk. Puis une femme blonde entrant dans un immeuble.

On rappelle à Sébastien Valiela sa prophétie. Il s’en amuse : « Oui, je savais déjà… Ça faisait un petit moment que les paparazzis en parlaient. Encore fallait-il trouver le lieu de rendez-vous. On a pisté un agent de sécurité attaché à Julie Gayet, et on a trouvé. » Certains affirment que Nicolas Sarkozy aurait mis la presse people sur la piste du nid d’amour. « N’importe quoi », balaie le photographe.

Sa réputation, il l’a gagnée avec une image prise il y a vingt ans, et qui résonne de façon troublante avec celle du couple Hollande-Gayet. Même retentissement, même façon de dévoiler un pan de la vie privée du chef de l’Etat. En 1994, il révèle dans les pages de Paris Match l’existence de Mazarine Pingeot, la fille « cachée » du président François Mitterrand. Sur la photo en couleurs, le père, 77 ans, pose la main sur l’épaule de sa fille, 19 ans, à la sortie du restaurant étoilé Le Divellec, à Paris.

Ses images ont bousculé deux présidents de la République socialistes. Il en rigole.”

Michel Guerrin
Journaliste au Monde

Jan
15
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Théo le 15-01-2014

    Qu’est ce que la quenelle ? Ce geste qui fait tant polémique? 

                       

La quenelle a été créee par Dieudonné dans les années 2000, ce geste simple consiste à tendre le bras droit vers le sol puis rabattre la main gauche sur l’épaule droite. La quenelle est qualifiée par certains d’un “salut nazi inversé”, pour Dieudonné, cela ne représente qu’une simple provocation anti-système et signifie “on vous la mets jusque là”. (ce qui est très vulgaire, NDLR)

Dernierement, suite aux différentes apparitions médiatiques de ce dernier, la quenelle est devenue le symbole de son idéologie et une provocation à part entière. Un très grand nombre de personnes suivent Dieudonné dans cette opposition au gouvernement (ou dans l’antisémitisme) à l’image de Nicolas Anelka, joueur de football Français évoluant dans le championnat Anglais (West Bromwich Albion) et ami de Dieudonné qui a effectué une quenelle après un but en championnat.

Si la quenelle a tant fait parler d’elle, c’est parce que des fans de “l’humoriste” font ce geste en l’assimilant au nazisme devant des lieux tels que le Mémorial de la Shoah .

L’affaire de la quenelle baisse en intensité depuis quelques jours, suite aux interdictions de spectacle de Dieudonné , affaire à suivre.

Jan
15
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 15-01-2014

Sans lecteurs, pas de presse à scandale. Sans cible, pas d’article. Si Closer existe, c’est qu’il est des gens qui lisent ce genre de presse, dite “presse à scandale”, parce qu’elle publie des “articles”, des photos, qui excitent en ces lecteurs l’instinct “voyeur”. Ce n’est pas le plus bel instinct humain. Notre cher Inconnu ne manquera pas, j’en suis certaine (je l’espère même !) de souligner qu’il est d’autres instincts vils chez l’humain). Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, à la rédaction du Torchon, c’est l’instinct voyeur.

Closer ne fait pas du journalisme, mais nourrit ses colonnes de photos indiscrètes, de potins, de légendes souvent abjectes : ce genre de presse met en scène la vie privée des “people”, contre leur gré, sans respect pour leur intimité. Et de nombreux lecteurs aiment ce genre de presse…

Vous-mêmes, chers zélèves, ne développez-vous pas ce côté voyeur, commère, quand vous publiez des photos ou des messages sur les réseaux sociaux ? Lenny va soupirer : “Et voilà, elle est repartie… On va encore y avoir droit demain. Et moi qui avais trouvé une parade pour échapper à sa revue de presse : la galette des rois ! Elle va me ficher mon Plan B en l’air…” Mais que nenni, Lenny ! J’ai même acheté une galette à deux fèves, rien que pour vous (Oui, ça existe…) ! Après la galette : la revue de presse !

Demain, rassurez-vous, le Torchon ne se penchera pas sur Closer, mais sur la place de la femme dans notre société : femme, ou “femme de” ? A vous d’interviewer les femmes de votre entourage sur leur conception du rôle de la femme aujourd’hui, et, chères zélèves, votre ambition personnelle nous intéressera. Les garçons (sisi !) vous poseront les bonnes questions pour connaître votre plan d’avenir. Quelle place êtes-vous prête à exiger auprès des hommes, dans votre vie privée comme dans votre future vie professionnelle ?