Allez présenter la tragédie à des zélèves de 3ème3 en tentant de raconter Andromaque, Oedipe, Antigone, Phèdre, et voilà le résultat : ma brochette de cerveaux du premier rang (Julia-Aloïs-Alix pour ne pas les nommer) pouffe, s’esclaffe en douce… “Eh, ils ont des noms de médicaments vos héros, M’Dame !”

Alix, bercé par le récit de la petite Antigone d’Anouilh se débattant entre son destin, son orgueil et son incapacité à cueillir son bonheur, ne décolère pas : “Ca m’énerve : Antigone, c’est comme Star Wars, les héros savent que le choix qu’ils vont faire n’est pas le bon, mais ils sautent à pieds joints dedans quand même… A la limite, je préfère Créon à Antigone, on dirait une petite capricieuse…”